AOÛT  2003

 

Exposition de la création artistique contemporaine chinoise à Paris

Le projet des architectes sino-suisses a été choisi pour le stade principal des J.O. de Beijing

Un chef belge développe sa maîtrise de la cuisine chinoise à Beijing
Le réalisateur chinois Lou Ye a présenté son œuvre Purple Butterfly à Cannes
Philippe Entremont  a aidé à lutter contre le SRAS

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Un chef belge développe sa maîtrise de la cuisine chinoise à Beijing

Selon un article paru dans le China Daily, c’est dès son tout jeune âge que Wouter Liekens, chef exécutif de l’hôtel Great Wall Sheraton de Beijing, a commencé à porter intérêt à la cuisine chinoise. En effet, son père, un homme d’affaires qui venait souvent à Beijing, rapportait souvent à la maison des histoires intéressantes sur ce qu’il y avait mangé.  À cette époque, ce sont des plats comme l’holothurie et la méduse qui le fascinaient davantage. Et bien que les premiers plats chinois qu’il eût goûté eussent été le riz frit et le poulet aigre-doux, Liekens en garde encore un souvenir mémorable. Ce qui l’a incité à développer son art culinaire à Beijing tient principalement aux différences culturelles de cette ville. « La culture chinoise traditionnelle est encore prédominante, ce qui rend l’expérience globale très intéressante», dit-il. Selon ses dires, la raison pour laquelle la cuisine chinoise est si populaire dans le monde, c’est qu’elle garde quelque chose d’exotique, tout en étant fort reconnaissable. «Des légumes sautés sont toujours des légumes que l’on peut facilement reconnaître, et leur mode de préparation les rend très sains et appétissants». Une autre raison tient au fait que la nourriture chinoise est servie de façon très conviviale, alors qu’en Occident, chacun s’en tient à sa portion individuelle. À ses yeux, la cuisine chinoise se caractérise par la combinaison d’un grand nombre d’ingrédients et d’épices qui donne différentes dimensions à la nourriture. La nourriture a un aspect santé, par l’utilisation d’herbes diverses et d’ingrédients spéciaux, ce qui la rend intéressante pour le corps et l’esprit. Pour lui, les Chinois sont vraiment passés maîtres à donner une texture à la nourriture. «Prenons les ailes de requin par exemple, elles n’ont pas de goût en elles-mêmes. Sans bouillon, épices ou vinaigre, c’est absolument sans goût. Mais quelle texture! », dit-il. Liekens a aussi appris de ses collègues que la cuisine chinoise peut à la fois être très simple −il suffit d’une planche à découper, d’un wok, d’ngrédients et du feu− et très complexe. Parfois, deux ou trois jours sont nécessaires pour préparer un plat. En somme pour Liekens, la cuisine chinoise est un monde de découvertes, et dans ce monde, la fondue sichuanaise est l’un de ses plats favoris. « C’est la chose la plus piquante que j’aie goûtée», s’exclame-t-il.