MAI  2003

 

Le TEF français introduit en Chine
Les jeunes acrobates chinois remportent des récompenses prestigieuses à Paris
La chaîne internationale de la CCTV sera diffusée en France
Une série télévisée retrace les pas d’un pionnier français
Une Journée chinoise de la femme a été célébrée en France

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Si l'histoire m'était contée

 

De la République de Chine à aujourd’hui

Le vestige de la batterie Zongshan où l’armée et la population tibétaines ont résisté, en 1904, contre les impérialistes britanniques.

Durant les dernières années de la dynastie des Qing et au début de la république de Chine (1912-1949), les Britanniques ne ménagèrent aucun effort pour tenter de maintenir bien en vie les éléments probritanniques des échelons supérieurs de la classe dirigeante du Tibet, et ils fomentèrent la conférence de Simla qui visait à séparer le Tibet de la mère patrie. Toutes ces tentatives échouèrent face au boycott organisé par les forces patriotiques au Tibet et à la ferme opposition du peuple partout en Chine. Durant cette période, le Tibet maintint des liens avec le gouvernement central de Chine. La Chine continua à exercer la souveraineté sur le Tibet, tout comme elle le faisait depuis la dynastie des Yuan (1279-1368)

En 1949, la lutte de libération lancée par le peuple chinois sous la direction du Parti communiste chinois (PCC) remporta une victoire éclatante. Au moment de la fondation de la République populaire de Chine (RPC) en 1949, les forces impérialistes et expansionnistes étrangères incitèrent les séparatistes tibétains à intensifier leurs efforts en vue de « l’indépendance du Tibet » pour faire échec à la libération du Tibet. Le Comité central du PCC et le président Mao Zedong décidèrent d’y envoyer « tôt, plutôt que tard » l’Armée populaire de libération (APL) de Chine, et ils élaborèrent des principes et des politiques pour la libération pacifique du Tibet. Le Tibet fut libéré de manière pacifique en 1951. On en expulsa les forces impérialistes et expansionnistes étrangères qui avaient foulé aux pieds les droits des Tibétains depuis plus d’un demi-siècle. Le gouvernement populaire central adopta une nouvelle politique pour les affaires ethniques. Pour la première fois dans l’histoire du Tibet, divers groupes ethniques commencèrent à bénéficier de l’égalité sur les plans politique, économique et social. La grande famille chinoise, composée des Tibétains et des membres d’autres ethnies, fut édifiée sous les principes de l’égalité, l’unité, la fraternité et la coopération. Le Tibet devint une région autonome de la République populaire de Chine en 1965. Bien que le Tibet eût également connu le chaos de la « révolution culturelle » (1966-1976) et que des erreurs eussent été commises, les progrès enregistrés par l’édification dépassèrent de beaucoup ces revers. Les cinquante-six ethnies de la grande famille chinoise, incluant les Tibétains, cimentèrent l’union de cette entité aux plans politique, économique et culturel, entité qu’aucune force extérieure ne peut briser.

Des Tibétains aident les troupes à transporter des matériaux pour soutenir la lutte contre la rébellion en 1959.

Ces annales historiques millénaires entre les Tibétains et diverses autres ethnies de la grande famille chinoise constituent des faits irréfutables.

Dans son carnet de voyage, Marco Polo, un Italien qui est venu en Chine et qui a rendu visite à l’empereur Kubilay Khan de la dynastie des Yuan au XIIIe siècle, décrit le Tibet comme la « province du Tibet ». On peut trouver des textes faisant référence à la province du Tibet dans l’édition de 1927 de The Travelogue of Marco Polo de Macmillan et dans l’édition de 1948 de cet ouvrage de la John Company de New York. Que le Tibet soit une province de Chine est un fait indubitable décrit par Marco Polo en termes explicites, il y a quelque 700 ans. Dans le dix-huitième volume des éditions 1973 et 1974 de The Encyclopedia Britannica, dans le Webster’s Atlas, publié aux États-Unis en 1978, et dans l’International Atlas publié dans les années 60, sur les cartes, le mot China est écrit en gros caractères et le mot Tibet en petits. C’est également le cas pour d’autres cartes publiées par d’autres pays. Ces faits montrent que ces publications reconnaissent le fait que le Tibet fait partie de la Chine.

En accord avec la pratique internationale, les termes employés pour signifier une nationalité, un endroit et une personne de cette nationalité—écrits dans la langue propre du pays et en langues étrangères—doivent recevoir la confirmation du gouvernement et des personnes de cette nation. Les étrangers doivent respecter les lois de ce pays. C’est pourquoi, du point de vue de l’ethnicité, les Tibétains ne font pas partie des Han, mais du point de vue de la population chinoise dans son ensemble, les Tibétains font sans contredit partie des Chinois. Ceci décrit de manière juste et précise la réalité historique qui a existé pendant plus de 700 ans, c’est-à-dire depuis la dynastie des Yuan.

Toutefois, ces quelques dernières décennies, certaines forces en Europe et aux États-Unis ont soutenu un petit nombre de personnes qui, sous la direction du XIVe dalaï-lama, ont concocté la théorie de « l’indépendance du Tibet », brouillant ainsi la vision de plusieurs qui connaissent mal les faits.