De
la République de Chine à aujourd’hui
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Le vestige de la batterie
Zongshan où l’armée et la population tibétaines ont résisté,
en 1904, contre les impérialistes britanniques. |
Durant les dernières années de
la dynastie des Qing et au début de la république de Chine (1912-1949),
les Britanniques ne ménagèrent aucun effort pour tenter de maintenir
bien en vie les éléments probritanniques des échelons supérieurs
de la classe dirigeante du Tibet, et ils fomentèrent la conférence
de Simla qui visait à séparer le Tibet de la mère patrie. Toutes
ces tentatives échouèrent face au boycott organisé par les forces
patriotiques au Tibet et à la ferme opposition du peuple partout
en Chine. Durant cette période, le Tibet maintint des liens avec
le gouvernement central de Chine. La Chine continua à exercer
la souveraineté sur le Tibet, tout comme elle le faisait depuis
la dynastie des Yuan (1279-1368)
En 1949, la lutte de libération
lancée par le peuple chinois sous la direction du Parti communiste
chinois (PCC) remporta une victoire éclatante. Au moment de la
fondation de la République populaire de Chine (RPC) en 1949, les
forces impérialistes et expansionnistes étrangères incitèrent
les séparatistes tibétains à intensifier leurs efforts en vue
de « l’indépendance du Tibet » pour faire échec à la
libération du Tibet. Le Comité central du PCC et le président
Mao Zedong décidèrent d’y envoyer « tôt, plutôt que tard »
l’Armée populaire de libération (APL) de Chine, et ils élaborèrent
des principes et des politiques pour la libération pacifique du
Tibet. Le Tibet fut libéré de manière pacifique en 1951. On en
expulsa les forces impérialistes et expansionnistes étrangères
qui avaient foulé aux pieds les droits des Tibétains depuis plus
d’un demi-siècle. Le gouvernement populaire central adopta une
nouvelle politique pour les affaires ethniques. Pour la première
fois dans l’histoire du Tibet, divers groupes ethniques commencèrent
à bénéficier de l’égalité sur les plans politique, économique
et social. La grande famille chinoise, composée des Tibétains
et des membres d’autres ethnies, fut édifiée sous les principes
de l’égalité, l’unité, la fraternité et la coopération. Le Tibet
devint une région autonome de la République populaire de Chine
en 1965. Bien que le Tibet eût également connu le chaos de la
« révolution culturelle » (1966-1976) et que des erreurs
eussent été commises, les progrès enregistrés par l’édification
dépassèrent de beaucoup ces revers. Les cinquante-six ethnies
de la grande famille chinoise, incluant les Tibétains, cimentèrent
l’union de cette entité aux plans politique, économique et culturel,
entité qu’aucune force extérieure ne peut briser.
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Des Tibétains aident
les troupes à transporter des matériaux pour soutenir la lutte
contre la rébellion en 1959. |
Ces annales historiques millénaires
entre les Tibétains et diverses autres ethnies de la grande famille
chinoise constituent des faits irréfutables.
Dans son carnet de voyage, Marco
Polo, un Italien qui est venu en Chine et qui a rendu visite à
l’empereur Kubilay Khan de la dynastie des Yuan au XIIIe
siècle, décrit le Tibet comme la « province du Tibet ».
On peut trouver des textes faisant référence à la province du
Tibet dans l’édition de 1927 de The Travelogue of Marco Polo de Macmillan et dans l’édition de 1948
de cet ouvrage de la John Company de New York. Que le Tibet soit
une province de Chine est un fait indubitable décrit par Marco
Polo en termes explicites, il y a quelque 700 ans. Dans le dix-huitième
volume des éditions 1973 et 1974 de The Encyclopedia Britannica, dans le Webster’s Atlas, publié aux États-Unis
en 1978, et dans l’International
Atlas publié dans les années 60, sur les cartes, le mot China est écrit en gros caractères et le mot Tibet en petits. C’est
également le cas pour d’autres cartes publiées par d’autres pays.
Ces faits montrent que ces publications reconnaissent le fait
que le Tibet fait partie de la Chine.
En accord avec la pratique internationale,
les termes employés pour signifier une nationalité, un endroit
et une personne de cette nationalité—écrits dans la langue propre
du pays et en langues étrangères—doivent recevoir la confirmation
du gouvernement et des personnes de cette nation. Les étrangers
doivent respecter les lois de ce pays. C’est pourquoi, du point
de vue de l’ethnicité, les Tibétains ne font pas partie des Han,
mais du point de vue de la population chinoise dans son ensemble,
les Tibétains font sans contredit partie des Chinois. Ceci décrit
de manière juste et précise la réalité historique qui a existé
pendant plus de 700 ans, c’est-à-dire depuis la dynastie des Yuan.
Toutefois, ces quelques dernières
décennies, certaines forces en Europe et aux États-Unis ont soutenu
un petit nombre de personnes qui, sous la direction du XIVe
dalaï-lama, ont concocté la théorie de « l’indépendance du
Tibet », brouillant ainsi la vision de plusieurs qui connaissent
mal les faits.