SEPTEMBRE  2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

ÉCHANGES AVEC LA FRANCOPHONIE

Alcatel et L’Oréal croient en Pingyao

Les sociétés françaises Alcatel et L’Oréal ont décidé de parrainer la deuxième édition de la Fête internationale de la photo de Pingyao (PIP), qui se tient du 20 au 27 de ce mois, dans cette ville du patrimoine mondial de l’UNESCO, située dans la province du Shanxi. C’est le photographe français Alain Jullien qui, de concert avec les autorités locales, a décidé de faire de cette fête un événement annuel, puisque la ville, avec son architecture ancienne typique des Ming, offre un site incomparable aux photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels. L’activité de cette année comprend une exposition de photos à laquelle participent, entre autres, seize photographes étrangers, dont les célèbres photographes William Klein, Bertrand Meunier et Marc Riboud, des échanges commerciaux entre sociétés liées au monde de la photo, des projections de DVD, des ateliers de photos, des concerts, des expositions de collections de photos de certaines galeries et des concours. À ce titre,  Alcatel remettra un prix au meilleur album de photos d’un photographe chinois et l’Oréal, au meilleur photographe contemporain. En plus de mieux faire connaître les beautés de Pingyao, cette activité vise à élever la notoriété de l’art photographique chinois et à améliorer encore davantage la coopération sino-française.

Accord de partenariat universitaire entre l'ESSEC et l'université de Beijing

L'École supérieure des sciences économiques et commerciales de France (ESSEC) et l'École de management Guanghua de l'université de Beijing ont signé un accord de partenariat portant sur plusieurs points de la mission des établissements. Un premier objectif de cet accord, qui prend effet dès maintenant, est de proposer un programme d'échanges et de double diplôme réservé aux étudiants en cursus MBA, chinois ou français, a déclaré M. Pierre Tapie, directeur général du groupe ESSEC. 

Mise en scène de  Mille francs de récompense  de Victor Hugo

Dans le cadre des commémorations en Chine pour le bicentenaire de la naissance de Victor Hugo, Mille francs de récompense, une pièce de ce grand écrivain et poète, a été mise en scène à Beijing.
Cette pièce a été présentée pour la première fois en Chine par Mme Chen Rong, célèbre metteur en scène du Théâtre artistique de la jeunesse de Beijing, avec la collaboration de la Fondation du cinéma chinois (FCC) et de l'École normale supérieure de Beijing (ENSB) et le concours de l'ambassade de France en Chine. En effet, cette pièce, traduite en chinois et adaptée en quatre actes par l'écrivain Shen Dali et son épouse Dong Chun, a été jouée par les étudiants de la promotion 2002 de la faculté des arts de l'ENSB, sous la direction de Mme Chen. Et depuis le 8 septembre, à l'occasion aussi du Centenaire de la création de l'ENSB, cette pièce de Hugo est donnée dans les autres universités pour que de nombreux étudiants et amateurs puissent l'admirer. Mme Chen a déclaré: « C'est pour rendre hommage à Victor Hugo que j'ai commencé à travailler depuis quelques mois la mise en scène de cette pièce avec les étudiants diplômés de l'ENSB. C'est pour moi un grand honneur. J'espère que grâce à la présentation de cette pièce, nos jeunes amis et artistes puissent mieux connaître Victor Hugo, ainsi que la grandeur et la profondeur de ses œuvres, tout en prenant en considération les meilleurs patrimoines de l'Humanité. C'est notre admiration et vénération sublimes au grand Hugo.

 
François Cheng, premier Chinois à l'Académie française

L'écrivain François Cheng, inlassable intermédiaire entre les cultures chinoise et occidentale, est le premier Asiatique à rejoindre l'Académie française où il a été élu en juin dernier.
Il a été facilement élu au premier tour par 21 voix sur 30 votants. François Cheng est également poète et traducteur, calligraphe et essayiste d'art. Le président français Jacques Chirac s'est félicité de l'entrée à l'Académie française de François Cheng, un « immense écrivain » et « un homme rare ».
Dans un communiqué, le président Chirac écrit en ces termes :
 « Je me réjouis tout particulièrement de cette élection qui fait honneur à l'Académie et qui fait honneur à la France. Philosophe, poète, traducteur des plus grands poètes français, calligraphe de renom, François Cheng est un sage pour notre temps », souligne-t-il. « Son élection à l'Académie française vient illustrer magnifiquement ce combat pour la diversité et le dialogue des cultures qui est le combat de la France ». M. Cheng, petit homme à la silhouette frêle et au regard pétillant, est né en août 1929, à Nanchang, chef-lieu de la province du Jiangxi, en Chine du Sud-Est. Il vit en France depuis 1949, après avoir grandi dans un milieu cultivé et suivi des études à Nanjing. Il s’est rendu en Europe grâce à une bourse d'études. Docteur ès lettres, il a collaboré à l'École des hautes études en sciences sociales (1960-1974), a enseigné à l'université Paris IV (1969-1974), puis à l'Institut national des langues et civilisation orientales (INALCO, 1974-1997). Il a publié de nombreux livres, comme L'espace du rêve, Mille ans de peinture chinoise (prix Saintour de l'Académie des inscriptions et belles lettres), Shitao, la saveur du monde (prix André Malraux en 1998), Trente six poèmes d'amour, Le Dit de Tianyi (Prix Femina 1998), D'où jaillit le sang, et son dernier livre, un roman, L'éternité n'est pas de trop. L'Académie française lui avait décerné en 2001 le Grand prix de la Francophonie. « Merci à la France, pays d'adoption, qui m'a donné cette belle langue. Quand j'ai opté pour la langue française, cette langue est devenue ma vraie patrie », a-t-il dit en recevant en 1998 le prix Femina. François Cheng est retourné en Chine en 1985. « Aujourd'hui, pour la Chine, l'Occident n'est pas un appel exotique mais une nécessité vitale. Notre salut se trouve dans le dialogue avec un autre », dit celui qui a traduit dans sa langue maternelle les plus grands poètes français dont Baudelaire, Rimbaud, Valéry.


Les montres suisses Movado à la conquête du marché chinois

Le manufacturier suisse Movado accélère la pénétration du marché chinois avec sa série de montres Elliptica, un modèle d’avant-garde reconnu pour ses contours ergonomiques et son boîtier en forme de virgule. Pour séduire les Chinois, il a organisé une vaste exposition au centre-ville de Beijing, au cours de laquelle il a présenté dix-neuf montres antiques de sa fabrication en plus de sa dernière série de montres qui a mérité de nombreux prix.

Alcatel et L’Oréal croient en Pingyao

Les sociétés françaises Alcatel et L’Oréal ont décidé de parrainer la deuxième édition de la Fête internationale de la photo de Pingyao (PIP), qui se tient du 20 au 27 de ce mois, dans cette ville du patrimoine mondial de l’UNESCO, située dans la province du Shanxi. C’est le photographe français Alain Jullien qui, de concert avec les autorités locales, a décidé de faire de cette fête un événement annuel, puisque la ville, avec son architecture ancienne typique des Ming, offre un site incomparable aux photographes, qu’ils soient amateurs ou professionnels. L’activité de cette année comprend une exposition de photos à laquelle participent, entre autres, seize photographes étrangers, dont les célèbres photographes William Klein, Bertrand Meunier et Marc Riboud, des échanges commerciaux entre sociétés liées au monde de la photo, des projections de DVD, des ateliers de photos, des concerts, des expositions de collections de photos de certaines galeries et des concours. À ce titre,  Alcatel remettra un prix au meilleur album de photos d’un photographe chinois et l’Oréal, au meilleur photographe contemporain. En plus de mieux faire connaître les beautés de Pingyao, cette activité vise à élever la notoriété de l’art photographique chinois et à améliorer encore davantage la coopération sino-française.

Accord de partenariat universitaire entre l'ESSEC et l'université de Beijing

L'École supérieure des sciences économiques et commerciales de France (ESSEC) et l'École de management Guanghua de l'université de Beijing ont signé un accord de partenariat portant sur plusieurs points de la mission des établissements. Un premier objectif de cet accord, qui prend effet dès maintenant, est de proposer un programme d'échanges et de double diplôme réservé aux étudiants en cursus MBA, chinois ou français, a déclaré M. Pierre Tapie, directeur général du groupe ESSEC. 

 

Mise en scène de  Mille francs de récompense  de Victor Hugo

Dans le cadre des commémorations en Chine pour le bicentenaire de la naissance de Victor Hugo, Mille francs de récompense, une pièce de ce grand écrivain et poète, a été mise en scène à Beijing.
Cette pièce a été présentée pour la première fois en Chine par Mme Chen Rong, célèbre metteur en scène du Théâtre artistique de la jeunesse de Beijing, avec la collaboration de la Fondation du cinéma chinois (FCC) et de l'École normale supérieure de Beijing (ENSB) et le concours de l'ambassade de France en Chine. En effet, cette pièce, traduite en chinois et adaptée en quatre actes par l'écrivain Shen Dali et son épouse Dong Chun, a été jouée par les étudiants de la promotion 2002 de la faculté des arts de l'ENSB, sous la direction de Mme Chen. Et depuis le 8 septembre, à l'occasion aussi du Centenaire de la création de l'ENSB, cette pièce de Hugo est donnée dans les autres universités pour que de nombreux étudiants et amateurs puissent l'admirer. Mme Chen a déclaré: « C'est pour rendre hommage à Victor Hugo que j'ai commencé à travailler depuis quelques mois la mise en scène de cette pièce avec les étudiants diplômés de l'ENSB. C'est pour moi un grand honneur. J'espère que grâce à la présentation de cette pièce, nos jeunes amis et artistes puissent mieux connaître Victor Hugo, ainsi que la grandeur et la profondeur de ses œuvres, tout en prenant en considération les meilleurs patrimoines de l'Humanité. C'est notre admiration et vénération sublimes au grand Hugo.

François Cheng, premier Chinois à l'Académie française

L'écrivain François Cheng, inlassable intermédiaire entre les cultures chinoise et occidentale, est le premier Asiatique à rejoindre l'Académie française où il a été élu en juin dernier.
Il a été facilement élu au premier tour par 21 voix sur 30 votants. François Cheng est également poète et traducteur, calligraphe et essayiste d'art. Le président français Jacques Chirac s'est félicité de l'entrée à l'Académie française de François Cheng, un « immense écrivain » et « un homme rare ».
Dans un communiqué, le président Chirac écrit en ces termes :
 « Je me réjouis tout particulièrement de cette élection qui fait honneur à l'Académie et qui fait honneur à la France. Philosophe, poète, traducteur des plus grands poètes français, calligraphe de renom, François Cheng est un sage pour notre temps », souligne-t-il. « Son élection à l'Académie française vient illustrer magnifiquement ce combat pour la diversité et le dialogue des cultures qui est le combat de la France ». M. Cheng, petit homme à la silhouette frêle et au regard pétillant, est né en août 1929, à Nanchang, chef-lieu de la province du Jiangxi, en Chine du Sud-Est. Il vit en France depuis 1949, après avoir grandi dans un milieu cultivé et suivi des études à Nanjing. Il s’est rendu en Europe grâce à une bourse d'études. Docteur ès lettres, il a collaboré à l'École des hautes études en sciences sociales (1960-1974), a enseigné à l'université Paris IV (1969-1974), puis à l'Institut national des langues et civilisation orientales (INALCO, 1974-1997). Il a publié de nombreux livres, comme L'espace du rêve, Mille ans de peinture chinoise (prix Saintour de l'Académie des inscriptions et belles lettres), Shitao, la saveur du monde (prix André Malraux en 1998), Trente six poèmes d'amour, Le Dit de Tianyi (Prix Femina 1998), D'où jaillit le sang, et son dernier livre, un roman, L'éternité n'est pas de trop. L'Académie française lui avait décerné en 2001 le Grand prix de la Francophonie. « Merci à la France, pays d'adoption, qui m'a donné cette belle langue. Quand j'ai opté pour la langue française, cette langue est devenue ma vraie patrie », a-t-il dit en recevant en 1998 le prix Femina. François Cheng est retourné en Chine en 1985. « Aujourd'hui, pour la Chine, l'Occident n'est pas un appel exotique mais une nécessité vitale. Notre salut se trouve dans le dialogue avec un autre », dit celui qui a traduit dans sa langue maternelle les plus grands poètes français dont Baudelaire, Rimbaud, Valéry.


Les montres suisses Movado à la conquête du marché chinois

Le manufacturier suisse Movado accélère la pénétration du marché chinois avec sa série de montres Elliptica, un modèle d’avant-garde reconnu pour ses contours ergonomiques et son boîtier en forme de virgule. Pour séduire les Chinois, il a organisé une vaste exposition au centre-ville de Beijing, au cours de laquelle il a présenté dix-neuf montres antiques de sa fabrication en plus de sa dernière série de montres qui a mérité de nombreux prix.