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Le
seul mensuel multilingue d'intérêt général
en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand,
arabe et chinois. |
ÉCHANGES AVEC LA
FRANCOPHONIE
Alcatel et L’Oréal
croient en Pingyao
Les
sociétés françaises Alcatel et L’Oréal ont décidé de parrainer
la deuxième édition de la Fête internationale de la photo de Pingyao
(PIP), qui se tient du 20 au 27 de ce mois, dans cette ville du
patrimoine mondial de l’UNESCO, située dans la province du Shanxi.
C’est le photographe français Alain Jullien qui, de concert avec
les autorités locales, a décidé de faire de cette fête un événement
annuel, puisque la ville, avec son architecture ancienne typique
des Ming, offre un site incomparable aux photographes, qu’ils
soient amateurs ou professionnels. L’activité de cette année comprend
une exposition de photos à laquelle participent, entre autres,
seize photographes étrangers, dont les célèbres photographes William
Klein, Bertrand Meunier et Marc Riboud, des échanges commerciaux
entre sociétés liées au monde de la photo, des projections de
DVD, des ateliers de photos, des concerts, des expositions de
collections de photos de certaines galeries et des concours. À
ce titre, Alcatel remettra un prix au meilleur album
de photos d’un photographe chinois et l’Oréal, au meilleur photographe
contemporain. En plus de mieux faire connaître les beautés de
Pingyao, cette activité vise à élever la notoriété de l’art photographique
chinois et à améliorer encore davantage la coopération sino-française.
Accord de partenariat
universitaire entre l'ESSEC et l'université de Beijing
L'École
supérieure des sciences économiques et commerciales de France
(ESSEC) et l'École de management Guanghua de l'université de Beijing
ont signé un accord de partenariat portant sur plusieurs points
de la mission des établissements. Un premier objectif de cet accord,
qui prend effet dès maintenant, est de proposer un programme d'échanges
et de double diplôme réservé aux étudiants en cursus MBA, chinois
ou français, a déclaré M. Pierre Tapie, directeur général du groupe
ESSEC.
Mise en scène
de Mille francs de récompense de Victor Hugo
Dans le cadre des commémorations en Chine pour le bicentenaire
de la naissance de Victor Hugo, Mille francs de récompense,
une pièce de ce grand écrivain et poète, a été mise en scène à
Beijing.
Cette pièce a été présentée
pour la première fois en Chine par Mme Chen Rong, célèbre
metteur en scène du Théâtre artistique de la jeunesse de Beijing,
avec la collaboration de la Fondation du cinéma chinois (FCC)
et de l'École normale supérieure de Beijing (ENSB) et le concours
de l'ambassade de France en Chine. En effet, cette pièce, traduite
en chinois et adaptée en quatre actes par l'écrivain Shen Dali
et son épouse Dong Chun, a été jouée par les étudiants de la promotion
2002 de la faculté des arts de l'ENSB, sous la direction de Mme
Chen. Et depuis le 8 septembre, à l'occasion aussi du Centenaire
de la création de l'ENSB, cette pièce de Hugo est donnée dans
les autres universités pour que de nombreux étudiants et amateurs
puissent l'admirer. Mme Chen a déclaré: « C'est
pour rendre hommage à Victor Hugo que j'ai commencé à travailler
depuis quelques mois la mise en scène de cette pièce avec les
étudiants diplômés de l'ENSB. C'est pour moi un grand honneur.
J'espère que grâce à la présentation de cette pièce, nos jeunes
amis et artistes puissent mieux connaître Victor Hugo, ainsi que
la grandeur et la profondeur de ses œuvres, tout en prenant en
considération les meilleurs patrimoines de l'Humanité. C'est notre
admiration et vénération sublimes au grand Hugo.
François Cheng, premier Chinois à
l'Académie française
L'écrivain François Cheng, inlassable
intermédiaire entre les cultures chinoise et occidentale, est
le premier Asiatique à rejoindre l'Académie française où il a
été élu en juin dernier.
Il a été facilement élu au premier tour par 21 voix sur 30
votants. François Cheng est également poète et traducteur, calligraphe
et essayiste d'art. Le président français Jacques Chirac s'est
félicité de l'entrée à l'Académie française de François Cheng,
un « immense écrivain » et « un homme rare ».
Dans un communiqué, le président Chirac écrit en ces termes
:
« Je me réjouis tout particulièrement de cette élection
qui fait honneur à l'Académie et qui fait honneur à la France.
Philosophe, poète, traducteur des plus grands poètes français,
calligraphe de renom, François Cheng est un sage pour notre temps »,
souligne-t-il. « Son élection à l'Académie française vient
illustrer magnifiquement ce combat pour la diversité et le dialogue
des cultures qui est le combat de la France ». M. Cheng,
petit homme à la silhouette frêle et au regard pétillant, est
né en août 1929, à Nanchang, chef-lieu de la province du Jiangxi,
en Chine du Sud-Est. Il vit en France depuis 1949, après avoir
grandi dans un milieu cultivé et suivi des études à Nanjing. Il
s’est rendu en Europe grâce à une bourse d'études. Docteur ès
lettres, il a collaboré à l'École des hautes études en sciences
sociales (1960-1974), a enseigné à l'université Paris IV (1969-1974),
puis à l'Institut national des langues et civilisation orientales
(INALCO, 1974-1997). Il a publié de nombreux livres, comme L'espace
du rêve, Mille ans de peinture chinoise (prix Saintour
de l'Académie des inscriptions et belles lettres), Shitao,
la saveur du monde (prix André Malraux en 1998), Trente
six poèmes d'amour, Le Dit de Tianyi (Prix Femina
1998), D'où jaillit le sang, et son dernier livre, un roman,
L'éternité n'est pas de trop. L'Académie française
lui avait décerné en 2001 le Grand prix de la Francophonie. « Merci
à la France, pays d'adoption, qui m'a donné cette belle langue.
Quand j'ai opté pour la langue française, cette langue est devenue
ma vraie patrie », a-t-il dit en recevant en 1998 le prix
Femina. François Cheng est retourné en Chine en 1985. « Aujourd'hui,
pour la Chine, l'Occident n'est pas un appel exotique mais une
nécessité vitale. Notre salut se trouve dans le dialogue avec
un autre », dit celui qui a traduit dans sa langue maternelle
les plus grands poètes français dont Baudelaire, Rimbaud, Valéry.
Les montres suisses Movado à la conquête du marché chinois
Le manufacturier suisse Movado accélère
la pénétration du marché chinois avec sa série de montres Elliptica,
un modèle d’avant-garde reconnu pour ses contours ergonomiques
et son boîtier en forme de virgule. Pour séduire les Chinois,
il a organisé une vaste exposition au centre-ville de Beijing,
au cours de laquelle il a présenté dix-neuf montres antiques de
sa fabrication en plus de sa dernière série de montres qui a mérité
de nombreux prix.
Alcatel et L’Oréal
croient en Pingyao
Les
sociétés françaises Alcatel et L’Oréal ont décidé de parrainer
la deuxième édition de la Fête internationale de la photo de Pingyao
(PIP), qui se tient du 20 au 27 de ce mois, dans cette ville du
patrimoine mondial de l’UNESCO, située dans la province du Shanxi.
C’est le photographe français Alain Jullien qui, de concert avec
les autorités locales, a décidé de faire de cette fête un événement
annuel, puisque la ville, avec son architecture ancienne typique
des Ming, offre un site incomparable aux photographes, qu’ils
soient amateurs ou professionnels. L’activité de cette année comprend
une exposition de photos à laquelle participent, entre autres,
seize photographes étrangers, dont les célèbres photographes William
Klein, Bertrand Meunier et Marc Riboud, des échanges commerciaux
entre sociétés liées au monde de la photo, des projections de
DVD, des ateliers de photos, des concerts, des expositions de
collections de photos de certaines galeries et des concours. À
ce titre, Alcatel remettra un prix au meilleur album
de photos d’un photographe chinois et l’Oréal, au meilleur photographe
contemporain. En plus de mieux faire connaître les beautés de
Pingyao, cette activité vise à élever la notoriété de l’art photographique
chinois et à améliorer encore davantage la coopération sino-française.
Accord de partenariat
universitaire entre l'ESSEC et l'université de Beijing
L'École
supérieure des sciences économiques et commerciales de France
(ESSEC) et l'École de management Guanghua de l'université de Beijing
ont signé un accord de partenariat portant sur plusieurs points
de la mission des établissements. Un premier objectif de cet accord,
qui prend effet dès maintenant, est de proposer un programme d'échanges
et de double diplôme réservé aux étudiants en cursus MBA, chinois
ou français, a déclaré M. Pierre Tapie, directeur général du groupe
ESSEC.
Mise en scène
de Mille francs de récompense de Victor Hugo
Dans le cadre des commémorations en Chine pour le bicentenaire
de la naissance de Victor Hugo, Mille francs de récompense,
une pièce de ce grand écrivain et poète, a été mise en scène à
Beijing.
Cette pièce a été présentée
pour la première fois en Chine par Mme Chen Rong, célèbre
metteur en scène du Théâtre artistique de la jeunesse de Beijing,
avec la collaboration de la Fondation du cinéma chinois (FCC)
et de l'École normale supérieure de Beijing (ENSB) et le concours
de l'ambassade de France en Chine. En effet, cette pièce, traduite
en chinois et adaptée en quatre actes par l'écrivain Shen Dali
et son épouse Dong Chun, a été jouée par les étudiants de la promotion
2002 de la faculté des arts de l'ENSB, sous la direction de Mme
Chen. Et depuis le 8 septembre, à l'occasion aussi du Centenaire
de la création de l'ENSB, cette pièce de Hugo est donnée dans
les autres universités pour que de nombreux étudiants et amateurs
puissent l'admirer. Mme Chen a déclaré: « C'est
pour rendre hommage à Victor Hugo que j'ai commencé à travailler
depuis quelques mois la mise en scène de cette pièce avec les
étudiants diplômés de l'ENSB. C'est pour moi un grand honneur.
J'espère que grâce à la présentation de cette pièce, nos jeunes
amis et artistes puissent mieux connaître Victor Hugo, ainsi que
la grandeur et la profondeur de ses œuvres, tout en prenant en
considération les meilleurs patrimoines de l'Humanité. C'est notre
admiration et vénération sublimes au grand Hugo.
François Cheng,
premier Chinois à l'Académie française
L'écrivain François Cheng, inlassable
intermédiaire entre les cultures chinoise et occidentale, est
le premier Asiatique à rejoindre l'Académie française où il a
été élu en juin dernier.
Il a été facilement élu au premier tour par 21 voix sur 30
votants. François Cheng est également poète et traducteur, calligraphe
et essayiste d'art. Le président français Jacques Chirac s'est
félicité de l'entrée à l'Académie française de François Cheng,
un « immense écrivain » et « un homme rare ».
Dans un communiqué, le président Chirac écrit en ces termes
:
« Je me réjouis tout particulièrement de cette élection
qui fait honneur à l'Académie et qui fait honneur à la France.
Philosophe, poète, traducteur des plus grands poètes français,
calligraphe de renom, François Cheng est un sage pour notre temps »,
souligne-t-il. « Son élection à l'Académie française vient
illustrer magnifiquement ce combat pour la diversité et le dialogue
des cultures qui est le combat de la France ». M. Cheng,
petit homme à la silhouette frêle et au regard pétillant, est
né en août 1929, à Nanchang, chef-lieu de la province du Jiangxi,
en Chine du Sud-Est. Il vit en France depuis 1949, après avoir
grandi dans un milieu cultivé et suivi des études à Nanjing. Il
s’est rendu en Europe grâce à une bourse d'études. Docteur ès
lettres, il a collaboré à l'École des hautes études en sciences
sociales (1960-1974), a enseigné à l'université Paris IV (1969-1974),
puis à l'Institut national des langues et civilisation orientales
(INALCO, 1974-1997). Il a publié de nombreux livres, comme L'espace
du rêve, Mille ans de peinture chinoise (prix Saintour
de l'Académie des inscriptions et belles lettres), Shitao,
la saveur du monde (prix André Malraux en 1998), Trente
six poèmes d'amour, Le Dit de Tianyi (Prix Femina
1998), D'où jaillit le sang, et son dernier livre, un roman,
L'éternité n'est pas de trop. L'Académie française
lui avait décerné en 2001 le Grand prix de la Francophonie. « Merci
à la France, pays d'adoption, qui m'a donné cette belle langue.
Quand j'ai opté pour la langue française, cette langue est devenue
ma vraie patrie », a-t-il dit en recevant en 1998 le prix
Femina. François Cheng est retourné en Chine en 1985. « Aujourd'hui,
pour la Chine, l'Occident n'est pas un appel exotique mais une
nécessité vitale. Notre salut se trouve dans le dialogue avec
un autre », dit celui qui a traduit dans sa langue maternelle
les plus grands poètes français dont Baudelaire, Rimbaud, Valéry.
Les montres suisses Movado à la conquête du marché chinois
Le manufacturier suisse Movado accélère
la pénétration du marché chinois avec sa série de montres Elliptica,
un modèle d’avant-garde reconnu pour ses contours ergonomiques
et son boîtier en forme de virgule. Pour séduire les Chinois,
il a organisé une vaste exposition au centre-ville de Beijing,
au cours de laquelle il a présenté dix-neuf montres antiques de
sa fabrication en plus de sa dernière série de montres qui a mérité
de nombreux prix.
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