AOÛT  2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Les Chinois riches préfèrent les produits de fabrication nationale

Selon une enquête menée récemment auprès de la catégorie des Chinois à revenu élevé dans la consommation de principaux articles ménagers durables, les produits de marque chinoise sont leur choix préféré. Menée par la Société de sondage Lingdian dans dix villes importantes dont Beijing, Shanghai, Guangzhou, Wuhan, Chengdu, etc., cette enquête sur les habitudes de consommation des Chinois à revenu élevé montre que sur les dix premiers articles ménagers durables que la population à revenu élevé s'est offerts (téléviseurs couleurs, réfrigérateurs, machines à laver, climatiseurs, voitures, etc.), les produits de marque chinoise prédominent dans la consommation, et que les appareils électroménagers de marque nationale comme Changhong, Hai'er, Petit Cygne, Chunlan, et les voitures de coproduction sino-étrangère comme Santana et Fukang occupent une part de plus en plus importante du marché par rapport aux autres produits de fabrication chinoise ou étrangère des mêmes catégories. Ce qui est intéressant, c'est que durant une assez longue période, la possession de « produits étrangers » ou d' « articles importés » a été considérée comme un symbole de fortune, de statut social et de modernité. Les produits étrangers dont on vantait « la technique avancée » et « l'excellente qualité », et en l'honneur desquels on revendiquait le caractère « à visage humain » étaient alors si populaires auprès de la population chinoise que, pendant longtemps, les produits fabriqués en Chine n'étaient plus rien en comparaison. L'enquête révèle en outre que dans la consommation des « produits fabriqués en Chine », il existe une certaine différence entre la population à revenu élevé et celle à faible revenu en ce qui concerne les habitudes de consommation : chez la masse des consommateurs à revenu élevé, par exemple, au lieu de s'intéresser à la réclame, de marchander et de comparer dans trois magasins au moins avant de faire un choix définitif, comme c'est le cas chez la population à faible revenu, on a plutôt l'habitude de débourser sur-le-champ et d'acheter beaucoup en une fois.

Le métro de Beijing utilisera une signalisation utilisant A B C D pour indiquer les directions

Le métro de Beijing adoptera bientôt une signalisation bilingue chinoise-anglaise. Les caractères chinois utilisés auparavant pour indiquer l’est, le nord, le sud et l’ouest seront remplacés par les lettres A B C D. Selon les autorités du métro, les caractères chinois ne satisfont plus les besoins de la clientèle, vu la diversité des stations et l’augmentation du nombre d’entrées et de sorties. Dans ce contexte, on a pensé qu’il était mieux d’adopter une signalisation plus internationale. Cette nouvelle directive pour le métro de Beijing coûtera quelque dix millions de yuans, et elle sera implantée dans toutes les stations d’ici à la fin de l’année.

Un premier scénario chinois obtient un grand prix de Hollywood

La Voile rouge survole le toit, un scénario de la plume de Cao Shi et de Lou Jian, s'est vu décerner le grand prix international de Hartley-Merill pour 2002. C'est la première fois qu'un ouvrage chinois a été honoré par un tel prix professionnel. Dans La Voile rouge survole le toit, les deux auteurs tentent d'évoquer un thème qui reflète les évolutions de la société et l'attente des peuples dans un contexte universellement commun et sous le charme de la culture chinoise. Le scénario est imprégné d'exotisme, d'intrigues compliquées et de descriptions vivantes. C'est une création qui cherche à combiner de façon parfaite la composition théâtrale et les procédés cinématographiques avec l'inspiration poétique. Ce prix, créé en 1989 par le président de la Société RKO, de concert avec son épouse Merill et d'autres personnalités, vise à promouvoir le développement d’une culture cinématographique diversifiée dans le monde et à renforcer les échanges en matière de créations entre les États-Unis et les pays en développement.