JUILLET 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Des spécialistes du Hubei s'efforcent de sauver l'unique « écriture féminine » du monde

Des spécialistes de la province du Hubei, en Chine centrale, lancent un mouvement pour sauver l'unique « écriture féminine » du monde qui est sur le point de s'éteindre.

L' « écriture féminine », composée de quelque 2 000 signes, est une écriture singulière en usage parmi les femmes du district de Jiangyong et de la région environnante, dans la province du Hunan. C'est un système de signes liés à la vie courante, qui reflète un phénomène culturel original et mystérieux, profondément enraciné dans l'histoire et possédant des données abondantes. En 1983, un groupe d'étude de l'écriture féminine de l'Institut des minorités ethniques de Chine du Centre-Sud a publié les résultats de ses recherches et l'écriture féminine a immédiatement suscité un vif intérêt chez les hommes de sciences chinois et étrangers. Mais la transmission de l'écriture féminine connaît actuellement une crise sérieuse, parce que seulement quelques vieilles femmes, capables de lire et d'écrire ces signes, sont encore vivantes et que des oeuvres de l'écriture féminine ont été perdues ou endommagées par suite du manque de protection. Le Centre d'études culturelles de l'écriture féminine de l'Institut des minorités ethniques de Chine du Centre-Sud et le gouvernement populaire du district de Jiangyong vont établir ensemble un comité rédactionnel chargé de rédiger et de publier la « Collection des études culturelles de l'écriture féminine de Chine » qui comprendra les matériaux et les livres originaux de l'écriture féminine.

Un chromosome à l'origine d'une déficience mentale découvert en Chine

Un chromosome humain anormal, considéré comme l'origine du syndrome de Down, a été repéré à la suite de tests sur une fille et sa mère dans le Guangxi, une région autonome du sud de la Chine. M. Li Xinle, professeur associé à l'Institut de médecine Youjiang, a dit que le chromosome a été détecté chez une fille d'un an, atteinte du syndrome de Down, et chez sa maman au cours d'un test génétique. Dans les cellules de la mère et de son enfant, on a découvert une transposition des chromosomes 2 et 10, a dit Li, la petite étant aussi atteinte de trisomie 21, malformation génétique à l'origine de son handicap mental. Le Laboratoire national de médecine et de génétique de Chine, ayant consulté les données et les dossiers internationaux sur les chromosomes humains anormaux, a confirmé que l'on n'avait jamais découvert l'implication de ce chromosome auparavant. Cette découverte contribuera à la recherche médicale et génétique internationale et à la prévention de cette maladie, a affirmé Dai Heping, chercheur du laboratoire.

Les droits de la femme mieux protégés à Shanghai

Grâce au travail de la police locale, le nombre de viols reportés ces quatre dernières années dans la métropole a décru d'environ 11,3 % chaque année. « Environ 86 % des affaires de viols peuvent être résolues, le chiffre le plus positif en comparaison avec les autres affaires criminelles de la ville », a affirmé le maire adjoint de la ville Zhou Yupeng, dans un rapport fait devant un groupe d'inspection de l'Assemblée populaire nationale. Le nombre de cas d'enlèvement ou de commerce de femmes et d’ enfants a aussi chuté ces dernières années, plaçant Shanghai parmi les villes les plus sûres de Chine pour les femmes. Les statistiques citées dans le rapport sur la protection des droits de la femme indiquent que l'un des problèmes majeurs de la ville, soit la violence conjugale, a diminué considérablement. En 1995, 34 % des disputes familiales ou maritales aboutissaient à des actes violents, contre 10,53 % cette année. Pourtant, les problèmes sociaux existent toujours à Shanghai, notamment la quête d'un emploi. Cette dernière décennie, le pays changeant d'une économie planifiée à une économie de marché, le secteur de l'emploi a aussi subi d'énormes changements. Plus de 1,5 million de travailleurs se sont retrouvés sans emploi, dont la majorité était des femmes. Selon des sondages de la ville, le taux des femmes salariées chez les 25-49 ans, est passé de 96 % à 74 % en 10 ans, la différence de salaires entre les deux sexes étant de plus en plus évidente. De plus, la présence des femmes dans le gouvernement et dans les affaires politiques en général reste très faible.