Des spécialistes 
                du Hubei s'efforcent de sauver l'unique « écriture féminine » 
                du monde
              Des spécialistes de la province du Hubei, en Chine centrale, 
                lancent un mouvement pour sauver l'unique « écriture féminine 
                » du monde qui est sur le point de s'éteindre. 
              L' « écriture féminine », composée de quelque 2 000 
                signes, est une écriture singulière en usage parmi les femmes 
                du district de Jiangyong et de la région environnante, dans la 
                province du Hunan. C'est un système de signes liés à la vie courante, 
                qui reflète un phénomène culturel original et mystérieux, profondément 
                enraciné dans l'histoire et possédant des données abondantes. 
                En 1983, un groupe d'étude de l'écriture féminine de l'Institut 
                des minorités ethniques de Chine du Centre-Sud a publié les résultats 
                de ses recherches et l'écriture féminine a immédiatement suscité 
                un vif intérêt chez les hommes de sciences chinois et étrangers. 
                Mais la transmission de l'écriture féminine connaît actuellement 
                une crise sérieuse, parce que seulement quelques vieilles femmes, 
                capables de lire et d'écrire ces signes, sont encore vivantes 
                et que des oeuvres de l'écriture féminine ont été perdues ou endommagées 
                par suite du manque de protection. Le Centre d'études culturelles 
                de l'écriture féminine de l'Institut des minorités ethniques de 
                Chine du Centre-Sud et le gouvernement populaire du district de 
                Jiangyong vont établir ensemble un comité rédactionnel chargé 
                de rédiger et de publier la « Collection des études culturelles 
                de l'écriture féminine de Chine » qui comprendra les matériaux 
                et les livres originaux de l'écriture féminine.
              Un 
                chromosome à l'origine d'une déficience mentale découvert en Chine
              Un chromosome humain anormal, considéré comme l'origine 
                du syndrome de Down, a été repéré à la suite de tests sur une 
                fille et sa mère dans le Guangxi, une région autonome du sud de 
                la Chine. M. Li Xinle, professeur associé à l'Institut de médecine 
                Youjiang, a dit que le chromosome a été détecté chez une fille 
                d'un an, atteinte du syndrome de Down, et chez sa maman au cours 
                d'un test génétique. Dans les cellules de la mère et de son enfant, 
                on a découvert une transposition des chromosomes 2 et 10, a dit 
                Li, la petite étant aussi atteinte de trisomie 21, malformation 
                génétique à l'origine de son handicap mental. Le Laboratoire national 
                de médecine et de génétique de Chine, ayant consulté les données 
                et les dossiers internationaux sur les chromosomes humains anormaux, 
                a confirmé que l'on n'avait jamais découvert l'implication de 
                ce chromosome auparavant. Cette découverte contribuera à la recherche 
                médicale et génétique internationale et à la prévention de cette 
                maladie, a affirmé Dai Heping, chercheur du laboratoire.
              Les 
                droits de la femme mieux protégés à Shanghai
              Grâce au travail de la police locale, le nombre de viols reportés 
                ces quatre dernières années dans la métropole a décru d'environ 
                11,3 % chaque année. « Environ 86 % des affaires de viols peuvent 
                être résolues, le chiffre le plus positif en comparaison avec 
                les autres affaires criminelles de la ville », a affirmé le maire 
                adjoint de la ville Zhou Yupeng, dans un rapport fait devant un 
                groupe d'inspection de l'Assemblée populaire nationale. Le nombre 
                de cas d'enlèvement ou de commerce de femmes et d’ enfants a aussi 
                chuté ces dernières années, plaçant Shanghai parmi les villes 
                les plus sûres de Chine pour les femmes. Les statistiques citées 
                dans le rapport sur la protection des droits de la femme indiquent 
                que l'un des problèmes majeurs de la ville, soit la violence conjugale, 
                a diminué considérablement. En 1995, 34 % des disputes familiales 
                ou maritales aboutissaient à des actes violents, contre 10,53 
                % cette année. Pourtant, les problèmes sociaux existent toujours 
                à Shanghai, notamment la quête d'un emploi. Cette dernière décennie, 
                le pays changeant d'une économie planifiée à une économie de marché, 
                le secteur de l'emploi a aussi subi d'énormes changements. Plus 
                de 1,5 million de travailleurs se sont retrouvés sans emploi, 
                dont la majorité était des femmes. Selon des sondages de la ville, 
                le taux des femmes salariées chez les 25-49 ans, est passé de 
                96 % à 74 % en 10 ans, la différence de salaires entre les deux 
                sexes étant de plus en plus évidente. De plus, la présence des 
                femmes dans le gouvernement et dans les affaires politiques en 
                général reste très faible.