JUILLET 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Continuation du programme de taxation préférentielle pour

 les entreprises à capitaux étrangers

Le système fiscal à deux échelons de la Chine qui s’applique aux entreprises nationales et aux entreprises à capitaux étrangers a joué un rôle capital dans l’attrait et l’utilisation de l’investissement étranger au cours de la transition de l’économie chinoise. Cependant, depuis que la Chine participe à l’OMC, la demande d’une taxation équitable et du traitement national prend de l’ampleur. Dans ce contexte, on procédera à l’unification des deux systèmes de taxation et à des ajustements aux politiques fiscales. Selon Jin Renqing, directeur général de l’Administration nationale de la taxation, bien que le super traitement national accordé aux entreprises à capitaux étrangers n’enfreigne pas les règles de l’OMC, il va à l’encontre de l’équité du marché. Cette mesure sera donc ajustée. Malgré tout, l’engagement quant à une taxation préférentielle pour les entreprises à capitaux étrangers tient toujours, quel que soit le moment où les réformes et les ajustements débuteront. Durant la période de transition, on cherchera à recueillir les opinions des diverses parties, et tout problème et toute question seront traités dès qu’ils se poseront.

Les titres publics A : ouverts à l’investissement étranger

Jin Renqing, directeur général de l’Administration nationale de la taxation, a annoncé que la  Chine respectera ses engagements sur les mesures fiscales préférentielles pour les entreprises à capitaux étrangers.

La Commission d’État sur le commerce et l’économie promulguera une politique en vertu de laquelle les sociétés transnationales pourront fusionner avec des entreprises d’État ou elles pourront en faire l’acquisition. Cette mesure permettra aux investisseurs étrangers d’acquérir des titres publics et collectifs, tels que cotés sur le marché des titres A, et aux entreprises à capitaux étrangers de faire l’acquisition de toute entreprise chinoise faisant partie des 500 plus importantes. Selon une source officielle du ministère de la Coopération économique et du Commerce avec l’étranger, la politique qui sera promulguée cette année élargira encore  l’ouverture.

Selon des rapports déjà publiés citant Jiang Qiangui, vice-directeur général de la Commision d’État sur le commerce et l’économie, la politique sur l’acquisition des entreprises chinoises par les sociétés transnationales aurait déjà été élaborée et serait mise en vigueur d’ici un an. Cette politique permet aux investisseurs étrangers de fusionner des sociétés étrangères et chinoises ou d’acquérir des entreprises chinoises faisant partie des 500 plus importantes. On accroîtra la proportion permise quant aux titres détenus par des capitaux étrangers dans certaines industries qui ne sont pas touchées par des restrictions. Les fonds publics retirés du marché boursier seront utilisés pour la sécurité sociale.

La Citibank fait parler d’elle

Un citoyen de Shanghai a intenté une poursuite contre la Citibank pour avoir fait preuve de discrimination envers les petits épargnants, en leur exigeant de payer des frais de service de 50 yuans ou de 6 $ par mois, alors que les clients ayant un dépôt de plus de 5 000 $ en sont exemptés. Selon le plaignant, cette mesure de la Citibank aura un impact considérable sur les banques chinoises.

La Citibank jouit actuellement du super traitement national qui lui permet de réduire ses coûts d’exploitation de façon substantielle. Les frais de service en question peuvent donc susciter des problèmes de sécurité financière, tels que le retrait des dépôts et des différends avec les clients. En accord avec les énoncés de la Banque centrale, la plupart des banques commerciales de Chine n’exigent pas de frais de service. En prenant en considération le super traitement national accordé aux banques à capitaux étrangers, un rapport sur la stratégie de prix de la Citibank a été soumis récemment à la Banque centrale  par les banques commerciales chinoises, et ces dernières appellent à mettre fin au système à deux vitesses actuel concernant les banques chinoises et les banques à capitaux étrangers en Chine.

Semaine internationale de la mode de Qingdao

Les défilés de mode forment l’essentiel de la Semaine internationale de la mode de Qingdao.

La ville de Qingdao, une destination touristique de renom en Chine, prévoit présenter une semaine internationale de la mode en septembre. Avec 1 100 stands, cette semaine de la mode sera la scène d’activités diverses, dont des expositions sur les vêtements et les bijoux, des défilés de mode présentés par des stylistes célèbres, des négociations sur le commerce et l’investissement, des communiqués de presse sur les dernières tendances et un forum sur la mode.

Dans la foulée de la Fête internationale de la bière de Qingdao, de l’Exposition internationale de Qingdao sur les appareils électriques et électroniques du pays et de la Fête de la mer de Qingdao, cette semaine de la mode constitue un autre événement important aux plans économique et commercial à avoir lieu dans cette ville côtière d’importance. La semaine a pour objectif de mettre en lumière l’excellence des industries locales du textile et du vêtement et de promouvoir les échanges et la coopération avec l’étranger. Quelque 400 entreprises du pays et d’outre-mer ont participé à la Semaine de la mode en 2001, et le volume des affaires a atteint la somme de 3,69 milliards de yuans.

De nombreuses entreprises et organisations étrangères de renommée mondiale ont exprimé leur intention de participer à l’édition 2002 de la Semaine de la mode de Qingdao, alors que des stylistes renommés de la Russie, du Japon, de la France et de l’Allemagne présenteront des défilés.

Les habitants de Guangzhou : les revenus les plus élevés et les plus gros consommateurs

La consommation per capita des habitants de Guangzhou se classe au premier rang parmi les dix villes où l’enquête a été effectuée.

Selon une enquête effectuée en 2001 dans dix villes importantes de Chine, dont Beijing, Shanghai, Guangzhou, Tianjin, Chongqing, Xi’an, Wuhan, Shenyang, Harbin et Nanjing, les habitants de Guangzhou se classent au premier rang du pays quant aux revenus et aux dépenses. Les recherches  ont montré qu’en 2001, les habitants de Guangzhou avaient un revenu discrétionnaire de 14 694 yuans—14,1 % plus élevé que celui des habitants de Shanghai qui sont arrivés au deuxième rang, et 26,9 % supérieur à celui des Pékinois qui se sont classés en troisième. À Guangzhou, la consommation par habitant était de 11 467,35 yuans, dont 40 % est consacré à la consommation alimentaire. La vie des habitants de Guangzhou a, dans l’ensemble, atteint un stade d’aisance relative.

Beijing commande 224 trains légers

Beijing a signé récemment un contrat pour des trains légers qui circuleront sur une ligne urbaine actuellement en construction. L’achat, d’une valeur de 1,2 milliard de yuans, est le plus important de l’histoire du métro de Beijing. Ces trains aux lignes effilées sont équipés de la climatisation et du chauffage, et de larges portes en verre permettent aux passagers de jouir du paysage. La vitesse maximale de ces trains est de 80 km/h. Un prototype sera prêt d’ici la fin de l’année.