Un service de pointe : le transfert technologique à l’université Qinghua

GUO LI

La célèbre université Qinghua.

Pour répondre à l’expansion économique nationale et au développement rapide de l’économie de marché, le Centre international de transfert technologique (ITTC) a été créé sur le campus de l’université Qinghua dès 1983. À l’origine, il s’agissait d’un département s’occupant de stratégie de production, de gestion des droits de propriété intellectuelle, de direction de contrats et d’autres services pour les entreprises.

Cependant, du fait de la mondialisation économique et des technologies de l’information, depuis 1998, l’ITTC s’engage dans le transfert technologique avec l’extérieur, puisque les industries traditionnelles doivent faire face à un nouveau défi qui exige d’élever la qualité technologique de leurs produits, en les rendant plus compétitifs sur le marché mondial. De ce fait, les entreprises sont conscientes de la nécessité d’accélérer le pas, en introduisant des technologies de pointe et des innovations, et de l’attrait qu’exerce ce domaine sur les investisseurs.

Un intermédiaire fort précieux

ITTC est chargé de faire se rencontrer les ressources technologiques étrangères et celles des entreprises locales, de faire entrer la technologie avancée du pays dans les pays étrangers, d’introduire et d’étudier en commun la technologie intéressante, d’établir le rôle de l’institut de recherches dans le cadre de transferts technologiques, d’offrir des services spéciaux aux entreprises étrangères et locales et de former leur personnel qualifié à ce propos.

Selon M. Zhou Li, directeur de ITTC, l’université Qinghua possède une image et un statut académiques tant en Chine qu’à l’étranger. Le Centre a établi des relations de coopération entre 121 grandes entreprises provinciales et municipales et 29 entreprises étrangères renommées dans le monde, ainsi qu’un réseau informatique entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises. Il s’occupe également de commercialiser les acquis des recherches scientifiques. Il dispose de ressources technologiques de haut niveau et de scientifiques polyvalents, d’un contingent de gestionnaires et d’une expérience issue des affaires de transfert technologique qu’il a traitées en Chine et à l’étranger. « ITTC a déjà signé un accord de coopération avec l’Association des sciences et techniques de la Russie, le ministère de la Science et Technique de la Biélorussie, l’Institut Fraunhoter de production technologique de l’Allemagne (IPT), Landsway International de l’Australie et Transtech Inc des États-Unis », a déclaré le directeur. Et de poursuivre :  « ITTC a également signé une lettre d’intention avec le ministère de la Science et Technique de l’Ukraine, un mémorandum de compréhension avec l’Agence de l’environnement et de l’énergie de France et avec l’Association des ingénieurs de l’Allemagne (VDI), ce qui démontre son potentiel.

Intérêt de la France dans une coopération

Dans un exposé à une délégation de la France, guidée par M^me Pelard du ministère de l’Environnement et M. Thomas de l’Agence de l’environnement et de  l’énergie, M. Zhou Li a informé ses hôtes que l’ITTC opérerait comme une corporation responsable de l’exécution du projet durant le transfert technologique, et qu’à travers les consultations, les évaluations,  la planification et  les investissements,  les lois concernées et autres mesures, l’ITTC cherchera à combiner la technologie de pointe avec le marché des capitaux, de façon à commercialiser les ressources technologiques.

La délégation française en visite à l’université Qinghua.

La coopération sino-française est déjà amorcée:  la technologie française avancée sera transféré par l’intermédiaire de la Commission de coopération de Qinghua  à ses membres. Les sociétés dépendant de l’université Qinghua, comme le Centre international de transfert technologique Shanghai-Kewei, Tongfang, Ziguang ont tâche de promouvoir les techniques françaises par l’intermédiaire de leurs relations établies entre Qinghua et les gouvernements locaux. Une coopération portant sur les études entre les organismes de Qinghua et de la France est en cours.

D’autre part, les deux parties ont prévu d’établir certains plates-formes de technologie communes en Chine, en référence de la technologie et des expériences françaises.

ITTC souhaite que les deux parties créent respectivement deux organismes permanents, l’un en Chine, l’autre en France, pour assurer les contacts, les échanges et l’information technologique en utilisant Internet, et que la France fournisse une assistance financière pour la formation des personnes spécialisées chinoises et françaises.

ITTC souhaite par ailleurs que les deux parties organisent ensemble des conférences et des expositions en vue de faire connaître les technologies françaises en Chine, que les plates-formes en question soient incluses dans le programme de coopération technologique sino-française.