Nouveau club économique Chine-Québec

Selon le journal électronique Commerce Monde, le Club économique Chine-Québec a débuté officiellement ses activités. La volonté politique du maire Jean-Paul L’Allier de jumeler la ville de Québec avec la ville chinoise de Xi’an a rendu possible la tenue du Forum Québec-Xian-Changchun. Le club a déjà son site Internet (chinexpo.com) et le journal Info-Chine-Québec doit bientôt s’ajouter aux outils disponibles pour faciliter les affaires entre la Chine et le Québec. Le club veut aussi faciliter  les démarches auprès des acteurs publics qui offrent des subventions (ACDI, MIC, etc.). Sur la même lancée, le club aura un toit approprié et la ville de Québec sera dotée d’une « Maison de la Chine », dès l’été prochain. Au moins une quinzaine d'ententes de collaboration entre des entreprises et des institutions québécoises et chinoises ont été signées dans le cadre du Forum de décembre dernier. Mais ces ententes visent essentiellement à poursuivre les négociations en vue de réaliser de futurs partenariats d'affaires. Le nouveau Club économique Chine-Québec se met évidemment en position pour aider ces gens d’affaires à continuer la route. Se disant satisfaites des résultats, les autorités des trois villes visées ont convenu qu'un second forum aura lieu en Chine en 2003.

Vivendi est actif dans l’Ouest de la Chine

La première usine de traitement des eaux usées dans la région Ouest de Chine a été mise à l’essai par la société Vivendi qui y a investi avec la société Marubeni du Japon, pour un montant de 110 millions de dollars. Cette usine d’épuration, qui deviendra la propriété de la Chine après 18 ans d’exploitation, pourra traiter 460 000 m³ d’eau par jour et fournira de l’eau potable à 3,2 millions d’habitants grâce aux techniques transférées par Vivendi. Les équipements seront fabriqués en Chine, ce qui diminuera le coût de la construction qui sera gérée par les Chinois, selon les dires de M. Gérard Mohr de Vivendi. Actuellement, le chiffre d’affaires de Vivendi en Chine ne représente que 3 à 4% de son chiffre d’affaires total, mais selon M. Mohr, ce chiffre pourrait être décuplé dans cinq à dix ans. En outre, pour la branche Vivendi Environnement, qui a investi un milliard de dollars en Chine, le pays est un lieu très important pour le développement de la société, selon son PDG, M. Henri Proliot.

Carrefour prévoit investir davantage en Chine

Selon un porte-parole de ce géant de la distribution alimentaire, Carrefour, qui est déjà présent en Chine, y investira dans dix nouveaux hypermarchés. Depuis la création de son premier hypermarché en Chine en 1995, Carrefour s’est développé rapidement au pays. À l’heure actuelle, Carrefour compte 27 hypermarchés dans quinze villes chinoises qui emploient quelque 15 000 personnes.

La Chine : nouvelle région d’investissements français

Depuis son accession à l’OMC, la Chine offre des perspectives économiques inédites et la France est bien résolue à renforcer son commerce bilatéral et à y augmenter le nombre de ses entreprises, a déclaré M. François Huwart, secrétaire d’État chargé du commerce extérieur au ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. En septembre 2001, la France dénombrait 1 830 projets d’investissements directs en Chine, avec un investissement global de 6,1 milliards de dollars. Ces projets concernent principalement l’automobile, la vente au détail, les électroménagers et l’industrie chimique. En outre, la France est un pays important au plan de l’exportation des technologies en Chine, puisqu’elle y a introduit 1 549 projets de technologies pour un volume de 10 milliards de dollars.

Chine-Gabon : don de matériel météorologique

L’Administration de météorologie de Chine a offert du matériel  à la Direction de météorologie nationale du Gabon. Ce don, d’une valeur totale de 320 000 yuans soit plus de 40 000 dollars, comprend, entre autres, un ordinateur, des douzaines de baromètres, des thermomètres de surface, de thermomètres à angle, de pluviomètres à siphon, de pluviomètres à lecture directe, d’évaporateurs et d’hygromètres.

La biotechnologie française aidera à la production de thé en Chine

L’Institut de recherche pour le développement de France (IRD-France) établira un centre d’expérimentation de sa nouvelle technologie de fertilisation bio-organique dans la province du Yunnan, en Chine du Sud-Ouest. Cet institut collaborera avec des plantations de thé du Yunnan, a affirmé le directeur de cet institut. Cette technologie aidera à ramener des vers de terre, lesquels ont disparu des plantations de thé à cause de l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides. La nouvelle technologie contribuera à rétablir le processus de fertilisation naturelle dans les plantations de thé.  Le thé chinois est apprécié en France mais il a perdu sa part de marché en Europe, en raison de l’utilisation  accrue de pesticides et d’engrais chimiques et de l’attention que portent les Européens à la sécurité des produits agricoles. Grâce à cette biotechnologie, la Chine évitera la tragédie de l’appauvrissement des sols, a expliqué le directeur de l’institut.

Coopération économique entre le Nord-Pas de Calais et la Chine

Selon M. Roger Seguy, administrateur de l’Agence régionale de développement de cette région de France et chargé de la promotion du commerce extérieur pour les entreprises de cette région, il existe un grand potentiel de coopération bilatérale, surtout au plan de la technologie de pointe. La région compte 301 laboratoires publics et 61 centres techniques et groupements. M. Seguy attache une attention particulière à la coopération entre les PME des deux pays. Les PME françaises ont des expériences originales dans le transfert des technologies de pointe et le partage des expériences pourrait aider les PME chinoises à renforcer leur compétitivité technique. Depuis l’établissement du jumelage en 1984 entre le Nord-Pas de Calais et la municipalité de Tianjin, l’Agence a permis à 200 entreprises régionales d’approcher le marché chinois ou de s’y implanter : mentionnons le supermarché Auchan à  Shanghai, l’usine de production d’amidon à Lianyungang et la fabrique de levure dans la province de l’Anhui. Depuis 1998, cette agence possède un bureau de représentation permanent en Chine.

Création de la Fondation franco-chinoise pour la science et ses applications

La Fondation franco-chinoise pour la science et ses applications (FFCSA) a été créée par l'Académie des sciences de l'Institut de France en liaison avec l'Académie des sciences de Chine, a relaté un article du Quotidien du Peuple. La Fondation a pour mission de promouvoir des relations scientifiques entre la France et la Chine dans tous les domaines de la science et de ses applications, en particulier par l'attribution de bourses post-doctorales. Le financement des programmes est assuré par des fonds non gouvernementaux provenant des collectivités territoriales ayant des relations avec la Chine, alors que des financements privés ont été recueillis auprès de personnalités et entreprises privées.

Production de foie gras en Chine

Midi,  une société française de production du foie gras, un des plus grands producteurs dans le monde, a construit au district Hepu, dans la région autonome Zhuang du Guangxi (sud), avec son partenaire chinois, le plus grand projet de production de foie gras en Asie. Selon un responsable français du projet, les produits fournis par cette unité de production seront vendus à un prix très bas, mais avec une excellente qualité, et ils imprimeront une influence notable sur le marché international de foie gras.

« Adoption » d'un grand panda par Alcatel

Le directeur de la base de reproduction de grands pandas à Chengdu, Li Guanghan, a déclaré à la presse que la société française Alcatel de la zone de développement de hautes technologies à Chengdu, a fait don de 50 000 yuans pour « adopter » le grand panda mâle Lanbo (Vagues bleues) pendant un an. Une brève cérémonie d’« adoption » a eu lieu à la base de Chengdu. En 2001, la base de reproduction de grands pandas de Chengdu a réussi à obtenir cinq naissances de pandas, dont deux grands pandas jumeaux. Alcatel est la deuxième société étrangère à avoir adopté un grand panda, après une société américaine. Le grand panda Lanbo est né en septembre 2000.