MARS 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Appareil photo numérique et portable en mains, voilà Mme Yan Zhijun, députée à l’APN

 

Le 10 mars, l’APN a suspendu une séance. Toutefois, au « Five Continent Grand Hotel » où loge la délégation des députés de l’APN de la province du Jiangxi, l’ambiance était enthousiaste. Dans une grande salle, la directrice générale adjointe du groupe d’appareils d’optique Fenghuang (phénix) du Jiangxi, Mme Yan Zhijun, faisait une démonstration de l’appareil photo numérique produit par son usine, en dépit de la fatigue qu’elle avait accumulée depuis des jours.

Mme Yan, de santé délicate, a diplômé à l’Institut des machines de Shanghai en 1968 et, tout comme une centaine d’étudiants, elle a été assignée dans la province du Jiangxi. Aujourd’hui, il n’y a que deux étudiants qui y restent encore. Elle a dit : « En fin de compte, le fait que j’y sois restée témoigne de mon attachement envers notre entreprise. »

« Les ventes d’appareils photos de notre entreprise occupent toujours la quatrième place dans les ventes des appareils chinois et étrangers sur le marché intérieur et la première place des appareils photos chinois depuis quatre années consécutives. Lors du cinquantenaire de la fondation de la Chine nouvelle en 1999, deux photos prises par un journaliste de l’Agence Xinhua avec son appareil photo Fenghuang ont gagné un grand prix : l’une montre le secrétaire général Jiang Zemin passant en revue les trois armées (armées de terre, de mer et de l’air) et l’autre, la célébration de l’achèvement du monument du Siècle de Chine. Je dois dire que c’était alors le seul appareil photo chinois parmi les appareils utilisés par les journalistes. »  Pour présenter son entreprise, Mme Yan a ouvert son ordinateur portable et a montré aux journalistes une zone d’usine étendue, de grands ateliers, des bâtiments de recherche scientifique, un jardin d’enfants, des magasins, des écoles, etc. « Bien que notre usine soit une entreprise d’État ayant un lourd fardeau, nous pouvons quand même trouver d’autres moyens de survie et de développement dans certains segments du marché. Nous pouvons comparer le développement de nos produits et celui des appareils photos de marque Hai’ou (goéland) à deux oiseaux volant en paire. »

Selon les dires de Mme Yan: « En tant que députée, la question à laquelle je m’intéresse est le développement de notre province et les communications que je préfère sont celles de notre entreprise. » Et de poursuivre de manière sentie : « Le secrétaire général Jiang a déclaré, pendant la conférence sur le travail économique du pays, que dans le secteur des appareils photos il ne reste que deux « oiseaux » : l’un est le « phénix » et l’autre, le « goéland ». C’est vraiment un grand encouragement pour nous. Maintenant, dans l’opinion populaire, l’entreprise d’État est synonyme de retard, mais j’estime que l’entrée à l’OMC ne créera pas de graves problèmes pour nos entreprises d’État. Après avoir été cotée en Bourse en 1997, notre entreprise a procédé à des rénovations techniques de nos produits avec un fonds accumulé de 100 millions de yuans. Cinq ans se sont écoulés depuis ; chaque année, lorsque je participe à la conférence, j’apporte souvent un nouvel appareil et  je montre à tout le monde les photos que j’ai prises pour eux. Ainsi, je fais connaître la bonne qualité des appareils chinois. »

Mme Yan est contente de présenter la scène où elle a rencontré le secrétaire général Jiang Zemin, il y a quelques jours. À 15h30, le 5 mars, le secrétaire général Jiang Zemin a participé  à une réunion de notre délégation du Jiangxi. Chacun parlait à tour de rôle. Autour de 16h, c’était mon tour. Je croyais ne pas avoir le temps de prendre la parole, mais le secrétaire général a dit qu’on pouvait laisser le temps au député de dire quelque chose. C’est ainsi que j’ai salué le secrétaire général au nom des 8 000 employées de notre groupe. Lorsque je lui ai montré notre produit, le secrétaire général m’a dit : « Laissez-moi regarder votre appareil » Comme mon appareil était connecté à mon ordinateur, j’avais peur de commettre des bévues. Le secrétaire général m’a dit : « S’il est difficile de me passer votre appareil, je vais m’approcher. » Son affectueuse sollicitude m’a touchée profondément.