Appareil photo numérique et portable en mains,
voilà Mme Yan Zhijun, députée à l’APN
Le
10 mars, l’APN a suspendu une séance. Toutefois, au « Five
Continent Grand Hotel » où loge la délégation des députés
de l’APN de la province du Jiangxi, l’ambiance était enthousiaste.
Dans une grande salle, la directrice générale adjointe du groupe
d’appareils d’optique Fenghuang (phénix) du Jiangxi, Mme
Yan Zhijun, faisait une démonstration de l’appareil photo numérique
produit par son usine, en dépit de la fatigue qu’elle avait accumulée
depuis des jours.
Mme
Yan, de santé délicate, a diplômé à l’Institut des machines de
Shanghai en 1968 et, tout comme une centaine d’étudiants, elle
a été assignée dans la province du Jiangxi. Aujourd’hui, il n’y
a que deux étudiants qui y restent encore. Elle a dit : « En
fin de compte, le fait que j’y sois restée témoigne de mon attachement
envers notre entreprise. »
« Les
ventes d’appareils photos de notre entreprise occupent toujours
la quatrième place dans les ventes des appareils chinois et étrangers
sur le marché intérieur et la première place des appareils photos
chinois depuis quatre années consécutives. Lors du cinquantenaire
de la fondation de la Chine nouvelle en 1999, deux photos prises
par un journaliste de l’Agence Xinhua avec son appareil photo
Fenghuang ont gagné un grand prix : l’une montre le
secrétaire général Jiang Zemin passant en revue les trois armées
(armées de terre, de mer et de l’air) et l’autre, la célébration
de l’achèvement du monument du Siècle de Chine. Je dois dire que
c’était alors le seul appareil photo chinois parmi les appareils
utilisés par les journalistes. » Pour présenter son
entreprise, Mme Yan a ouvert son ordinateur portable
et a montré aux journalistes une zone d’usine étendue, de grands
ateliers, des bâtiments de recherche scientifique, un jardin d’enfants,
des magasins, des écoles, etc. « Bien que notre usine soit
une entreprise d’État ayant un lourd fardeau, nous pouvons quand
même trouver d’autres moyens de survie et de développement dans
certains segments du marché. Nous pouvons comparer le développement
de nos produits et celui des appareils photos de marque Hai’ou
(goéland) à deux oiseaux volant en paire. »
Selon
les dires de Mme Yan: « En tant que députée, la
question à laquelle je m’intéresse est le développement de notre
province et les communications que je préfère sont celles de notre
entreprise. » Et de poursuivre de manière sentie :
« Le secrétaire général Jiang a déclaré, pendant la conférence
sur le travail économique du pays, que dans le secteur des appareils
photos il ne reste que deux « oiseaux » : l’un
est le « phénix » et l’autre, le « goéland ».
C’est vraiment un grand encouragement pour nous. Maintenant, dans
l’opinion populaire, l’entreprise d’État est synonyme de retard,
mais j’estime que l’entrée à l’OMC ne créera pas de graves problèmes
pour nos entreprises d’État. Après avoir été cotée en Bourse en
1997, notre entreprise a procédé à des rénovations techniques
de nos produits avec un fonds accumulé de 100 millions de yuans.
Cinq ans se sont écoulés depuis ; chaque année, lorsque je
participe à la conférence, j’apporte souvent un nouvel appareil
et je montre à tout le monde les photos que j’ai prises pour eux. Ainsi,
je fais connaître la bonne qualité des appareils chinois. »
Mme
Yan est contente de présenter la scène où elle a rencontré le
secrétaire général Jiang Zemin, il y a quelques jours. À
15h30, le 5 mars, le secrétaire général Jiang Zemin a participé
à une réunion de notre délégation du Jiangxi. Chacun parlait
à tour de rôle. Autour de 16h, c’était mon tour. Je croyais ne
pas avoir le temps de prendre la parole, mais le secrétaire général
a dit qu’on pouvait laisser le temps au député de dire quelque
chose. C’est ainsi que j’ai salué le secrétaire général au nom
des 8 000 employées de notre groupe. Lorsque je lui ai montré
notre produit, le secrétaire général m’a dit : « Laissez-moi
regarder votre appareil » Comme mon appareil était connecté à
mon ordinateur, j’avais peur de commettre des bévues. Le secrétaire
général m’a dit : « S’il est difficile de me passer
votre appareil, je vais m’approcher. » Son affectueuse sollicitude
m’a touchée profondément.