MARS 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

La CCPPC discutera la question des « Sannong »

La première année de la participation de la Chine à l’OMC, la question des « Sannong » occupe le coeur des discussions.

« Sannong » est l’abréviation des mots agriculture, paysan et campagne de Chine. La situation présente, ses difficultés, les solutions et les contre-mesures sont appelées communément la question des « Sannong ». Au cours de la conférence de travail économique du Comité central du Parti communiste chinois tenue l’année dernière, le président  Jiang Zemin a donné la priorité à cette question parmi les six grandes questions qui occupent la Chine. Depuis la quatrième session plénière de la IXe CCPPC, la question des « Sannong » reste un point névralgique sur lequel se penchent la plupart des membres. Des experts estiment que cette question, remplie de contradictions, affrontera un défi critique. Parmi beaucoup de questions qui touchent la situation générale du développement de l’économie nationale, la question des « Sannong » est marquante.

Considérée par certains observateurs occidentaux comme une réunion de sages, la CCPPC joue toujours son rôle de réunir des penseurs et d’avancer des suggestions à l’organe décisionnel du gouvernement. Pour trancher la question des « Sannong », bon nombre de membres de la CCPPC concernés par la question ont réfléchi sérieusement et ont avancé des propositions utiles.

En participant aux affaires publiques de la CCPPC, les huit grands partis et groupements démocratiques, la Fédération des industriels et des hommes d’affaires, ainsi que les démocrates sans parti constituent une force importante. Pour tenter de trouver les bonnes solutions, ces personnes ont été divisées en dix groupes et, l’année dernière, elles ont sillonné 58 districts, régions et municipalités. À la fin de l’année, le Comité central du Parti communiste chinois a prêté l’oreille aux avis de ces démocrates.

Avec l’entrée à l’OMC, le Comité révolutionnaire du Guomindang de Chine a proposé l’avis selon lequel l’agriculture chinoise doit se développer et croître sans arrêt en vue d’améliorer la productivité du travail. Tout règlement politique de cette question suppose une production agricole à grande échelle, professionnelle, intensive et commerciale. Ceci demandera de réaliser une relative concentration des ressources foncières. Ainsi, on doit standardiser et perfectionner le système de la distribution des terres et améliorer le déplacement de la main-d’œuvre excédentaire. Pour résoudre cette question, l’État doit approfondir la réforme du système de registre et demander aux autorités locales de légiférer sur le sujet et d’abolir la politique de discrimination envers les paysans réquisitionnés pour des travaux urbains.

Le comité central de l’Association chinoise pour le Progrès de la Démocratie a proposé qu’on demande aux dirigeants de certaines régions de bien réfléchir à l’importance de la question des « Sannong ».

Après la cinquième session plénière de la IXe CCPPC,  la première conférence de presse a parlé du progrès et du développement agricole à partir des enquêtes effectuées.