MARS 2002

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

À LA CHINOISE

Le tanghulu

Une collation appréciée par tous.

Cette collation, formée de fruits caramélisés sur bâtonnet, est populaire dans les régions du nord de la Chine. Sous cette préparation, on vend des azeroles, des pommettes, des châtaignes, des raisins, des fraises, des mandarines, le choix est pratiquement illimité. Pour ce faire, d'abord, on nettoie et coupe les fruits, on les enfile les uns à la suite des autres sur un bâtonnet de bambou et on les plonge finalement dans un sirop de sucre en cristaux. Dès que le caramel se durcit, le tanghulu est  prêt. Un tanghulu est généralement formé de six ou sept fruits. Avec son enrobage croquant,  ses couleurs vives, le tanghulu attire par sa douceur, surtout durant les mois d'hiver. On en trouve un peu partout dans les rues.

Le Pushou ( base de heurtoir)

Les deux vantaux de porte d'une maison traditionnelle chinoise présentent une paire de heurtoirs en forme d'anneau dont la base, appelée pushou, sert également à des fins décoratives. Les bases des heurtoirs des maisons privées sont fixées seulement à la porte extérieure la plus solide. Ces bases sont habituellement de simples disques en fer ou en cuivre. Les visiteurs vont soulever légèrement un des anneaux qui heurtera la base en retombant, produisant ainsi un son clair. En réponse, les gens de la maison viendront ouvrir la porte. Quand le maître de la maison sort, il peut sécuriser la porte en reliant les anneaux du heurtoir.

Dans les palais, les bases de heurtoir étaient beaucoup plus élaborées. Faites de cuivre plaqué d'or, elles épousent la forme de tigres, de lions, de tortues, de serpents ou d'autres animaux qui sont supposés posséder des pouvoirs magiques ou des forces inégalées. L'art consommé avec lequel ces bases avaient été gravées contribuent à la splendeur des édifices.

Le pushou est apparu en Chine durant la dynastie des Han (206 av. J.-C.- 220 apr. J.-C.), son histoire est donc deux fois millénaire. Aujourd'hui, le pushou décore toujours les nouvelles demeures à la campagne, mais il est en voie de disparition dans les villes où les tours à appartements poussent comme des champignons.