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Ethnies


Les Lhoba

La population du Tibet n’est pas composée que de Tibétains et de Han. On y compte également d’autres ethnies, dont les Lhoba. Cette ethnie regroupe quelque 3 000 personnes qui vivent principalement dans les districts du sud-est du Tibet. Peu d’entre elles parlent le tibétain, car cette ethnie possède sa propre langue parlée qui appartient au groupe tibéto-birman, mais pas d’écriture.

Les coutumes, dont celles sur l’habillement, peuvent varier selon les clans. Règle générale, les hommes portent des vêtements faits de peau d’ours et les femmes, des vêtements en laine de mouton. Les hommes portent des flèches dans un carquois ou des épées. Les femmes portent beaucoup de parures, symboles de richesse, et ces parures consistent surtout en coquillages, clochettes en fer et boucles d’oreilles en argent. Hommes et femmes marchent habituellement pieds nus. Sur le plan du style, les vêtements ressemblent à ceux des Tibétains.

Les Lhoba pratiquent le troc avec les Tibétains. Ils échangent surtout les peaux d’animaux, le musc, les pattes d’ours et des animaux sauvages contre du sel, de la laine, des céréales et du thé. À la suite des échanges fréquents avec les Tibétains, ces dernières années, beaucoup de Lhoba se sont convertis au lamaïsme, croyance qui s’ajoute à leur animisme d’origine.

La cuisine des Lhoba varie selon les régions. Leur nourriture de base est faite de farine de maïs ou de millet, de riz ou de sarrasin. L’alimentation des Lhoba qui vivent près des communes tibétaines comporte aussi la tsampa, les pommes de terre et le thé au beurre.

Les Lhoba sont surtout paysans et ils sont très habiles à fabriquer des objets en bambou. La chasse est également une activité qui leur est essentielle, et les jeunes garçons commencent à s’y exercer dès leur jeune âge.

Personnalités


Lobsang Dainzin, un praticien de la médecine traditionnelle tibétaine

La médecine tibétaine entretient des liens étroits avec la culture et les coutumes tibétaines et son histoire remonte à plus de 2 000 ans. Les théories exotiques et les mesures spécialisées sur lesquelles la médecine tibétaine est basée font en sorte que cette médecine est distincte des autres sciences médicales.

Lobsang Dainzin est né dans une famille de praticiens de médecine tibétaine. Son père était respecté, car il avait la réputation d’avoir sauvé bien des vies. Il est mort après avoir expérimenté de nouveaux médicaments sur lui. C’est son père qui a inspiré Lobsang Dainzin à devenir médecin et à contribuer au développement de la médecine. Aujourd’hui, il a acquis une grande réputation dans la région autonome. Souvent, il offre gratuitement ses services. Il prend également soin de collecter lui-même les herbes médicinales dont il a besoin et il attache une grande importance à transmettre à son fils son savoir et la manière de fabriquer les médicaments.

Histoire


Le mot Tibet viendrait de l’arabe Tibbat. En effet, au IXe siècle, un marchand arabe aurait visité la Chine, et après être retourné dans son pays, il aurait écrit un livre sur son expédition. À cette époque, le Tibet était appelé Tubo et le marchand aurait écrit Tibbat. Dans un livre d’histoire publié au Japon, l’auteur fait remarquer que les Arabes utilisaient le mot Tibet, sans contredit dérivé du mot Tubo. Marco Polo, qui a voyagé beaucoup en Chine au XIIIe siècle, a utilisé le mot Tibet dans ses notes de voyage qui ont été publiées en français. Le traducteur a expliqué que le mot Tibet venait de la prononciation de Tubo. Par ailleurs, l’appellation Xizang que les Chinois utilisent remonterait à l’époque de la dynastie des Qing (1644-1911). Auparavant, la région avait toujours été appelée Tubo.=

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Actualités


La perception du bonheur

Les habitants de Lhasa sont parmi les personnes les plus heureuses en Chine, selon une enquête sur la perception du bonheur, effectuée parmi 7 000 résidents de 31 capitales de provinces, régions autonomes et municipalités de Chine. Selon le Wen Wei Po de Hongkong, Lhasa arrive au premier rang pour ce qui est de trois indices : relations personnelles, occasions de gagner de l’argent et perspectives de carrière. Shanghai occupe ce rang pour ce qui est de la facilité de la vie courante, de l’architecture et des divertissements. -----------------------------------------------------(China Daily)

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