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Écologie


La réserve naturelle du grand canyon du Yarlung Zangbo

Cette réserve d’échelon national se trouve à l’intérieur des limites de Mêdog, Nyingchi, Bomê et Mainling. Elle couvre une superficie de 916 800 ha où les paysages naturels et l’équilibre écologique sont maintenus pour l’essentiel. La température moyenne annuelle est de plus de 20 °C. Il n’y a pas de différence distincte entre les saisons, mais il y a une saison sèche et une saison des pluies. La région bénéficie de précipitations annuelles qui comptent parmi les plus élevées en Chine; alors, on y trouve donc bon nombre de chutes d’eau.

Le fleuve Yarlung Zangbo provient du glacier Gyaimayangzong, lequel s’élève à 5 590 m, au pied nord de l’Himalaya. Son bassin hydrographique se situe à plus de 4 000 m au-dessus du niveau de la mer. C’est le fleuve dont l’altitude est la plus élevée au monde. Son canyon, au point où le fleuve effectue un virage en U, est aussi le plus profond, le plus étroit et le plus long du monde.

La réserve possède des espèces de végétation allant de celles de la zone tropicale à celles de la zone glaciale. Elle abrite plus de la moitié de toutes les espèces de plantes du Tibet. La région est particulièrement riche en plantes médicinales, plantes textiles, plantes ornementales et autres essences rares de grande valeur. C’est un authentique musée de la nature. Pour chaque cent espèces de plantes sur terre, trois poussent ici. Par ailleurs, les ressources forestières représentent 40 % du total du Tibet.

D’un point de vue scientifique, le grand canyon du Yarlung Zangbo est la première merveille de la nature. Il renferme une concentration des glaciers maritimes se trouvant sur le plateau Qinghai-Tibet; parmi eux, le glacier Kaqin est le plus gros en son genre en Chine.

Il y a abondance d’animaux sauvages. On y trouve même les lignées du « mammouth de Ziyang », un animal qui vivait, il y a trois millions d’années, rarement vu ailleurs dans le monde. Parmi les autres animaux, mentionnons le tigre du Bengale, la panthère des neiges et l’antilope.

Cette réserve est vraiment un point de rencontre des scientifiques du monde entier.

Personnalités


Han Hong (Gesang Zhuoma), une chanteuse tibétaine fort populaire

Beaucoup de personnes doutaient que Han Hong puisse devenir une grande vedette, car elle n’a pas la silhouette mince et l’aspect propre aux vedettes du monde de la chanson. Elle a fait mentir toutes ces prétentions et connait maintenant le succès. Cette chanteuse tibétaine est née en 1971 à Xigazê, la deuxième plus grande ville du Tibet, après Lhasa. Très jeune, elle aimait observer sa mère, une chanteuse tibétaine célèbre, lorsqu’elle dansait et chantait sur scène; elle rêvait de donner, un jour, des spectacles devant des foules.

À 9 ans, Han Hong est venue à Beijing pour y recevoir une formation suivie dans une chorale d’enfants. Ce fut le début d’une carrière musicale professionnelle. En 1985, à 14 ans, Han Hong a gagné un premier prix national en chant et a continué sa formation au Conservatoire central de musique.

Les chansons de Han Hong sont typiques de sa région natale et parlent de ses racines tibétaines. Cette chanteuse est capable de passer librement de notes très aiguës à des notes assez graves. Selon ses dires, si elle n’avait pas été fascinée par la musique populaire, elle aurait chanté du folklore tibétain. Son ambition va bien au-delà de n’être que chanteuse; elle écrit également la musique et les paroles de ses chansons.

Us et coutumes


Un mythe tibétain : les histoires d’empoisonnement

Selon des écrits d’Alexandra David-Néel, une des premières exploratrices à être entrées au Tibet au XXe siècle, il y aurait une catégorie de personnes des deux sexes, mais surtout des femmes, qui sont réputées être des gardiennes héréditaires des poisons. Quels poisons? Personne ne le sait, et ce mystère ajoute à la terreur qu’il inspire. Quand l’heure fatale arrive, celui qui doit l’administrer ne peut pas échapper à son obligation : il doit verser le poison à un de ses amis ou parents. Certains ont même entendu parler de mères ayant dû empoisonner leur fils unique, de maris qui ont porté un coup fatal à leur femme, le jour même de leurs noces...

Les Tibétains croient également que des bols spéciaux en bois, au pouvoir magique, sont sensibles à la présence de tout poison qu’on pourrait y verser. Ces bols se vendraient très cher.

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