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Actualités


Les familles tibétaines commencent à utiliser le méthane

Cet hiver, 630 familles d'agriculteurs et de pasteurs tibétains commencent à utiliser le méthane comme combustible pour se chauffer et pour préparer les repas, et elles seront les premières de toute la région autonome du Tibet à bénéficier de cette énergie propre. Ainsi, elles n'auront plus à endurer l'épaisse fumée et l'âcre odeur dégagées par la combustion de la bouse de yak qu’elles utilisaient jusqu'ici pour se chauffer. De sources officielles locales, dans quelques années, l'utilisation du méthane sera popularisée à travers tout le Tibet. En exploitant de nouvelles énergies, telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l'énergie géothermique et le gaz des marais, la population tibétaine se rend compte du bienfait de celles-ci et commence à les utiliser pour remplacer la bouse de yak. En août dernier, l'État a alloué plus de 10 millions de yuans pour soutenir la construction de bassins de méthane dans les régions rurales tibétaines L’État a aussi choisi 50 spécialistes dans ce domaine, originaires des provinces du Liaoning et du Sichuan, pour les envoyer au Tibet. Ils travailleront avec les Tibétains pour réaliser des projets de construction de bassins de méthane dans huit districts des villes de Lhasa et de Xigazê, ainsi que de la région de Shannan. -------------------------------------------(Quotidien du peuple)

Les Tibétains diplômés face au marché du travail

En quête d’un emploi

Un degré universitaire n'est plus un passeport pour un emploi assuré au Tibet, le dernier endroit à avoir garanti un emploi pour les diplômés universitaires. En dépit de l'impact sur les étudiants, les experts disent que la mesure améliorera la formation du personnel au Tibet et l'adaptera aux besoins du marché local de l’emploi. L’été dernier, environ 2 730 des diplômés universitaires d’une formation de trois ans sont devenus le premier groupe d'étudiants tibétains à tenter de s’insérer dans le marché du travail, et 700 d'entre eux cherchent encore, selon les propos d’un fonctionnaire du Département régional de l’éducation rapportés par Xinhua. Les emplois garantis pour tous les diplômés tibétains seront éliminés cette année, selon de nouveaux règlements publiés par le gouvernement régional pour casser « le bol de riz en fer » des emplois assignés par le gouvernement.
« Il est difficile de s'adapter aux changements », explique une jeune diplômée tibétaine nommée Lhamo Cering, alors qu'elle distribuait son CV lors d’une foire de l’emploi tenue à Lhasa. (Quotidien du peuple en ligne)

Écologie


La réserve naturelle de Zayü

Un takin

Cette réserve d’échelon national est située dans le district de Zayü, à l’extrême sud-est du Tibet. À cet endroit, la chaîne de l’Himalaya prend la forme d’un T. La réserve comprend la réserve naturelle du ravin Ciba, le site de conservation de la forêt de pins du Yunnan du village de Shuzhub et le site de conservation de la nature Lhamo Lungba, pour une superficie totale de 101 412 ha.

La topographie de la réserve s’incline du nord au sud vers l’océan Indien. Le flux d’air chaud peut traverser les failles de l’Himalaya et tourbillonner au-dessus de la région, y créant un climat chaud et pluvieux. La température moyenne des régions à une altitude de 1 000 à 2 500 m va de 10 à 20°C. La période sans gel atteint plus de 200 jours.

Plus d’un millier de plantes supérieures communes croissent dans l’abondante végétation forestière, dont plus de 300 espèces de plantes ligneuses. On y trouve 19 espèces de plantes sauvages comme le nanmu, le tsuga du Yunnan et le ginseng, tout comme beaucoup d’arbres anciens sous protection. C’est un grand « entrepôt de gènes » ayant une valeur de protection extrêmement importante.

Parmi les espèces d’animaux, il y a le takin, le tigre, l’ours brun, le souimanga, le faisan, le perroquet, l’ours noir, le macaque rhésus, la panthère longibande, le pangolin, le boa et le petit panda.

Les Deng, une ethnie minoritaire du Tibet, sont regroupés surtout dans ce district de Zayü. On y recense un peu plus de 25 000 habitants vivant surtout d’élevage et d’agriculture.

Us et coutumes


Le Nouvel An tibétain

 

 

Au Nouvel An, les Tibétains aiment changer la qema, un récipient de bon augure contenant de l’orge.

Le 7 de ce mois (1er jour du 1er mois du calendrier tibétain), les Tibétains célèbrent leur Nouvel An, le Losar (lo, un mot tibétain signifiant année, et sar, nouveau), la fête la plus importante de l’année.

Bien que chaque région du Tibet ait ses manières particulières de célébrer cette fête, les célébrations qu’on tient à Lhasa sont les plus représentatives.

Quelques jours avant la fête, les familles préparent des qema (boisseaux porte-bonheur), des kasai (pâte frite de couleur dorée et des luogo (tête de mouton sculptée dans du beurre multicolore) pour souhaiter aux gens la prospérité et le bonheur. Les familles font également un grand ménage dans la maison et dessinent des symboles de bon augure sur les murs et la porte d’entrée. La veille de la fête, les Tibétains mangent un bol de gutu (une soupe de boulettes de pâte), puis vont assister aux rites d’exorcisme des démons pour que la paix et la sécurité règnent durant la nouvelle année.

Les familles se réunissent pour fêter.

Le matin du premier jour, les gens se lèvent très tôt. Certains n’ont pas dormi, mais personne ne devait sortir. À l’aube, les acteurs du zhegar – art ancien du spectacle comprenant du chant et des récits – crient : Lajielo! (dieu vainqueur), et tous peuvent alors sortir pour célébrer. Vêtus de leurs plus beaux vêtements, les Tibétains se rendent alors au monastère Jokhang pour rendre hommage à Sakyamuni. Ce n’est que le deuxième jour que commencent les visites entre parents et amis et cela va durer de trois à cinq jours. Le troisième jour, on monte sur le toit de la maison pour y installer des bannières religieuses, allumer des branches de sang et saupoudrer de la farine de qingke. À partir du quatrième jour se tient le Mönlam, la plus grande cérémonie de prière du bouddhisme tibétain. La fête prend fin le 15 du 1er mois par l’exposition du portrait du bodhisattva Maitreya et la fête des Lanternes au beurre de yak. Les rues sont alors illuminées et les gens donnent libre cours à leur allégresse.

Lors des célébrations, on offre en cadeaux des fruits frais ou secs, du beurre et du thé en brique.

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