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Attachement d'un jeune Français à Yangshuo

En 2005, un jeune Français ayant pour nom chinois Wen Shuangfu (prénom signifiant double bonheur) a été élu ambassadeur de l'image du bourg de Yangshuo de la ville de Guilin (région autonome zhuang du Guangxi). Vincent Christophe est son nom. Ce jeune Français est établi depuis 14 ans à Yangshuo où il a épousé une Chinoise, dont il a eu un enfant. Chez lui, on note un parfait mariage des cultures chinoise et française.

Son rêve se réalise à Yangshuo

Né en 1969 à Strasbourg, Wen Shuangfu rêvait dès son enfance de mener une vie d'aventure. Engagé en 1988 dans une unité spéciale de l'Armée française, il a été envoyé durant son service militaire en mission au Gabon. Démobilisé deux ans plus tard, il a commencé à travailler dans la police française. Ayant eu l'occasion de connaître la Chine à travers les émissions de la télévision française et aux films chinois projetés de temps à autre dans les cinémas, Wen Shuangfu a commencé très tôt à s'intéresser à la culture chinoise et à vouloir découvrir ce pays. En 1991, grâce aux économies réalisées pendant quelques années de travail, Wen Shuangfu, alors âgé de 22 ans, a pu enfin se rendre pour la première fois en Chine, où il a visité Hongkong, Shenzhen, Shanghai, Beijing, Lanzhou, Xi'an et Yangshuo, un district du Guangxi. Il en a été marqué. Dans ce lieu au paysage naturel d'une grande beauté, on mène une vie à la fois simple, insouciante et tranquille qui n'a rien à voir avec l'existence tendue que les Français vivent au quotidien. Il a donc commencé à s'attacher à cette contrée où il est revenu s'installer en 1993. Il ne l'a plus quittée depuis.

Un amour transnational

La rue de l'Ouest de Yangshuo est considérée comme un corridor d'échanges des cultures chinoise et occidentale. Dans cette rue bordée par quelques dizaines de restaurants de spécialités chinoises et étrangères, on peut flâner à loisir. L'amour peut aussi y naître. Les histoires d'amour qui ont eu lieu dans la rue de l'Ouest de Yangshuo sont, pour la plupart, selon les statistiques effectuées par les gens de l'endroit, celles ayant pour protagonistes des Chinois et des étrangers. Parmi l'ensemble des mariages célébrés jusqu'ici dans cette rue, on compte pas moins de 200 couples mixtes.

L'histoire de Wen Shuangfu est l'une des plus passionnantes. En 1991, il y a rencontré pour la première fois sa future épouse Zhou Yanzhen, une jeune femme de la région. Celle-ci aidait alors son grand frère à entretenir un bar installé dans cette rue, tout en apprenant en autodidacte la peinture traditionnelle chinoise, l'anglais et le massage durant ses temps libres. Son naturel et sa simplicité ont séduit Wen Shuangfu. Les deux jeunes amoureux ont fini par se marier en 1993.

" C'est mon amour de la culture chinoise qui m'a fait tomber amoureux de cette jeune Chinoise, a déclaré Wen Shuangfu. Par rapport aux jeunes Françaises qui ont l'habitude de contredire les hommes, je préfère les jeunes Chinoises qui se distinguent par leur tendresse, car à mon sens, les femmes ne se montrent vraiment belles qu'en témoignant de la tendresse. Par ailleurs, j'apprécie la philosophie du yin et du yang qui forme le caractère opposé des Chinois et des Chinoises. " En 1999, le couple a eu un garçon à qui il a donné un nom chinois : Wen Jie.

Une séparation à l'amiable

Malgré leur bonne entente au plan sentimental, des disputes avaient souvent lieu entre Wen Shuangfu et son épouse à cause de leur contexte culturel différent. Ils ont fini par se séparer en 2000. " Elle aurait dû être plus ouverte, a dit Wen Shuangfu, cela d'autant plus que je suis un étranger, en plus un Français qui est marqué, comme ses compatriotes, par son esprit romanesque. Ma femme ne voulait pas me comprendre et refusait de me donner plus de liberté, car elle avait peur que je fréquente d'autres jeunes femmes... Elle cherchait à me surveiller de près et à tout m'imposer... " Ayant pris leur fils Wen Jie avec elle, son ex-femme Zhou Yanzhen est maintenant allée exploiter indépendamment une plantation de thé dont les affaires semblent bien marcher. Wen Shuangfu prétend que, dès que leur fils aura atteint 18 ans, il l'enverra en France et l'aidera à acquérir la nationalité française.

Patron d'un restaurant spécialisé à la fois dans les cuisines chinoise et française

En 2001, fort de sa perspicacité quant au développement futur de la rue de l'Ouest de Yangshuo, Wen Shuangfu a loué l'ancien bâtiment syndical de la région - autrefois siège du Foyer des compatriotes du Jiangxi - qui était tout délabré faute d'entretien. Grâce aux travaux qu'il a fait faire dans ce bâtiment, Wen Shuangfu a réussi à le transformer en restaurant (qu'il a baptisé Restaurant français Lede) dans le style des maisons populaires de Yangshuo. Comme le restaurant donne sur une place, chaque été, Wen Shuangfu y installe une terrasse couverte de parasols aux couleurs voyantes. Au début, Wen Shuangfu employait un chef français dans son restaurant; plus tard, il l'a chargé d'apprendre à son personnel local à faire la cuisine française. À l'heure actuelle, Wen Shuangfu tient seul son restaurant avec du personnel engagé entièrement sur place.

Son restaurant se spécialise à la fois dans la cuisine française et la cuisine chinoise. On y trouve non seulement des " poissons à la bière ", une spécialité culinaire de Yangshuo, mais aussi des biftecks à la française dont la viande est spécialement envoyée par avion du Brésil! Avec le nombre croissant de touristes qui viennent visiter Yangshuo, le commerce de Wen Shuangfu marche de mieux en mieux. Par ailleurs, grâce aux bonnes relations de coopération que les agences de tourisme locales entretiennent avec leurs homologues français, le Restaurant français Lede arrive à accueillir, tous les ans, près de 10 000 clients français. (Quotidien du peuple en ligne)

 

Crédit Suisse entre dans le secteur de l'immobilier

Crédit Suisse, un fournisseur global de services financiers, a fait son premier investissement direct dans le secteur immobilier de Chine, ce qui marque une étape importante du plan d'expansion de la banque sur le continent chinois. DLJ Real Estate Capital Partners, du groupe Crédit Suisse, a annoncé qu'il s'était lié avec la Beijing Tianhong Real Estate Development & Management Corporation (Tianhong). Cette société est une filiale du géant immobilier Groupe Tianhong de Beijing. Une nouvelle coentreprise sera établie : la Beijing Tianhong Yongye Co Ltd. La compagnie récemment formée devrait se concentrer sur le développement du projet du lac Tuanjie, près du parc Chaoyang, le plus grand parc urbain en Asie. Le projet bénéficie d'un endroit stratégique dans l'est de Beijing près des trois principales zones d'affaires : la zone centrale des affaires de Beijing, le secteur d'activités Lufthansa et la zone des ambassades étrangères. Le projet du lac Tuanjie aura une surface couverte totale d'environ 70 000 m2, pour divers usages. Le programme est prévu être achevé avant les Jeux olympiques 2008 de Beijing. " L'établissement de Beijing Tianhong Yongye est la première étape de coopération entre Tianhong et les fonds privés de capitaux propres immobiliers de Crédit Suisse ", a déclaré M. Chai Zhikun, président de Tianhong. M. Thomas W. Pulley, directeur de gestion de la division d'actions privées à Crédit Suisse, a pour sa part déclaré qu'il y avait beaucoup de débouchés pour sa compagnie en Chine. " Notre coopération atteindra un niveau encore plus élevé dans les quelques années à venir ", a fait savoir M. Chai de Tianhong. Ses remarques ont trouvé un écho chez M. Stanley K. K. Chan, directeur de gestion de Stanley & Associates Co Ltd. de Hongkong, les conseillers financiers dans l'établissement de cette coentreprise. (Quotidien du peuple en ligne)

Ententes entre l'Université Laval de Québec et une vingtaine d'institutions chinoises

En plus des ententes qui lient l'Université Laval à des institutions chinoises depuis plus d'une décennie, douze nouvelles ententes ont été signées, dont trois accords-cadres faisant appel à la participation du Centre d'optique, photonique et laser de l'université. Divers modes de coopération sont déjà en place, sans compter ceux qui sont envisagés dans un avenir rapproché : mobilité étudiante, activités communes de recherche et de publication, programmes de formation, etc. Ces ententes sont dues en grande partie à la participation du recteur Michel Pigeon à la dernière Mission Québec en Chine. (Contact)

Création d'une Alliance française dans la province du Shandong

L'Alliance française de Beijing et deux universités chinoises ont signé un accord relatif à l'Alliance française du Shandong qui ouvrira ce mois-ci ou le mois prochain. Il s'agit de la première Alliance provinciale, puisqu'elle aura deux antennes, l'une à Jinan et l'autre à Qingdao. Ses partenaires sont l'université du Shandong et l'Université d'océanographie de Chine, les deux universités les plus prestigieuses de cette province de 100 millions d'habitants. Elle comprendra dans son comité, outre ses membres chinois, des représentants de deux régions, la Bretagne et les pays de Loire, et deux sièges pour des représentants d'entreprises françaises du Shandong. Les locaux comprendront des salles de classe, une médiathèque et un point d'information sur les études en France.--------- (Piaf Chine)

BNP Paribas va acheter 20 % des actions de la Banque commerciale de Nanjing

BNP Paribas a l'intention d'acheter 20 % des actions de la Banque commerciale de Nanjing (BCN) moyennant près de 100 millions $US. La BCN est parvenue à une entente avec BNP Paribas sur la vente de 20 % de ses actions (quelque 100 millions $US). Cette banque française obtiendra ainsi le droit d'avoir un siège au conseil d'administration et d'envoyer un vice-gouverneur à la BCN. (Xinhua)

Carrefour honoré par le gouvernement chinois

Carrefour s'est vu décerner le Prix Lumière en Chine. Ce prix a été spécialement créé pour citer en exemple les multinationales ayant apporté une contribution importante au développement des activités d'intérêt général en Chine. Un jury formé du ministère chinois des Affaires civiles, du ministère des Finances et de celui du Commerce a mené une enquête portant sur la participation de plus de 180 multinationales aux activités d'intérêt général en Chine. Motorola, Daimler Chrysler, Carrefour, Kimberly-Clark, Samsung, Siemens et Microsoft se sont classés parmi les 20 premières multinationales. (Xinhua)

Deux étudiants chinois lauréats participeront au Festival de Cannes

Deux courts métrages tournés par Lin Zheyue, un étudiant de l'université de Shanghai, et Han Yan, qui fait ses études à l'Académie centrale du théâtre, ont gagné les grands prix du 1er concours decourts métrages organisé par Unifrance. Les deux lauréats participeront au Festival de Cannes avec leurs œuvres. En octobre 2005, avec l'appui d'Unifrance, le Centre culturel français de Beijing a tenu le 1er concours de courts métrages. Au total, 75 étudiants qui se spécialisent en cinéma ont participé à ce concours. =============================(Quotidien du peuple en ligne)

Zhang Yimou obtient une médaille de la France

Philippe Guelluy, ambassadeur de France en Chine, a décerné une médaille de la Légion d'honneur de la littérature et de l'art au réalisateur Zhang Yimou. Tous les membres de la délégation cinématographique française, qui étaient venus à Beijing pour assister à la troisième édition du Panorama du cinéma français en Chine, étaient présents à la cérémonie de décoration. (Xinhuanet)

 

Le groupe français Flo ouvrira des restaurants en Chine

Flo, un groupe français important du domaine de la restauration, doit ouvrir deux nouveaux restaurants - Hippopotamus Gril Restaurant et Bistro romain - en Chine cette année, a déclaré le groupe à Xinhua. Le premier restaurant Flo en Chine a été ouvert à Beijing en 1999, a indiqué le directeur du département international des affaires de Flo, M. Arnaud Fantapie. " Les huîtres expédiées par avion de France chaque vendredi seront vendues le même jour qu'elles arrivent. Les Chinois et les Français ont de grandes traditions culinaires. Sept ans d'expérience professionnelle ici (à Beijing) nous permettent de mieux connaître la Chine et nous incitent à y ouvrir de plus en plus de restaurants. Dans chaque restaurant que nous ouvrons en Chine, nous essayons d'offrir autant de choix de plats que possible, et le service, que l'on soit en Chine ou en France, est identique. Seuls les prix sont ici inférieurs, grâce aux achats locaux. Notre but est d'offrir une bonne nourriture française que les Chinois de classe moyenne pourront s'offrir et réellement apprécier ", a-t-il déclaré. Hippopotamus est l'une des trois principales marques de Flo, avec le Bistro romain et les Brasseries Flo. Annexé par Flo en 1992, Hippopotamus a maintenant 81 restaurants dans plus de 10 pays, y compris 69 en France. Sa part de marché dans sa catégorie de restaurants est estimée à 23,4 %. Le Bistro romain a été fondé en 2000, inspiré par le Café Greco à Rome. Ses 39 restaurants, la plupart en France, ont enregistré un chiffre d'affaires de 61 millions d'euros (environ 73,2 millions $US) en 2005. Le groupe Flo a plus de 150 restaurants en France, Espagne, Chine, Corée du Sud, Algérie, Maroc, Chypre, Russie et la région du Moyen-Orient. Il a 5 240 employés et son chiffre d'affaires en 2004 était de 300 millions d'euros (360 millions $US). (Quotidien du peuple en ligne)

Des commandes de 15 millions $CA pour la compagnie québécoise GL&V

Le Groupe Procédés (Dorr-Oliver Eimco) du Groupe Laperrière & Verreault de Trois-Rivières au Québec, vient d'obtenir des commandes totalisant près de 15 millions $CA dans le secteur en expansion de la production d'aluminium en Chine. D'ici la fin de l'année 2006, Dorr-Oliver Eimco fournira un ensemble d'équipements de procédés (filtres, épaississeurs et nettoyeurs) à une nouvelle raffinerie d'alumine située dans la région autonome zhuang du Guangxi. Ces installations appartiennent à China Aluminium International Trading Co. (CHALCO), l'un des plus importants producteurs d'alumine au monde et le premier en Chine, où il exploite de nombreuses installations de production d'alumine et d'aluminium à travers le pays. GL&V dessert cet important client depuis plusieurs années, ayant notamment finalisé au cours des derniers trimestres deux autres contrats d'envergure pour ses raffineries d'alumine situées à Zhengzhou et au Shanxi. (Le Nouvelliste)

Les véhicules de fabrication chinoise, une mode au Gabon

Les 144 véhicules neufs de fabrication chinoise, livrés au Gabon, à la veille de l'ouverture de la campagne électorale pour l'élection présidentielle des 25 et 27 novembre dernier, continuent de susciter la curiosité et l'admiration des Gabonais. À Libreville comme à l'intérieur de ce petit pays pétrolier d'Afrique centrale, la présence de ces véhicules est très remarquée. Après la campagne électorale dans les neuf provinces du Gabon, ces véhicules sont désormais utilisés à des fins privées. Toujours bien entretenus, ils s'imposent désormais dans les villes comme une nouvelle mode, un nouveau style de vie. Ces véhicules sont équipés de sièges en cuir, d'un ordinateur, d'un téléviseur et d'autres accessoires. Ils portent un nom très évocateur : " Go now ", " Allez maintenant ", selon une interprétation locale. " La Go now, c'est une double invitation pour moi ", affirme un cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, le parti au pouvoir). Pour ce cadre, la Go now invite à partir en toute sécurité sur la route et à en faire un nouveau choix de vie. " Ce sont des véhicules de grand gabarit, parfaitement équipés et moins coûteux ", assure-t-il, le regard incliné sur la silhouette de son " bijou ". Le seul regret, c'est que la série en circulation au Gabon ne compte aucun 4 X 4. Les voitures sont donc moins résistantes sur les routes de l'intérieur des provinces du pays. Plusieurs garagistes interrogés par l'agence Xinhua soutiennent que le moteur de ces voitures est très bon. Selon des sources concordantes, ces véhicules ont été importés de la Chine par un riche commerçant libanais. Celui-ci les aurait offerts en cadeau à l'actuel chef de l'État gabonais, Omar Bongo Ondimba pour sa campagne électorale. Au Gabon, un homme d'affaires chinois a ouvert, en juin 2005, la première société de vente de véhicules de fabrication chinoise et l'a baptisée : La Société gabonaise d'importation de véhicules (SOGIV). La SOGIV est implantée à Libreville, dans la zone industrielle d'Oloumi. Les affaires marchent bien, selon son directeur général, Zhang Wuxin. Un garagiste industriel serait sur le point d'envoyer des mécaniciens en Chine pour apprendre la technologie chinoise afin d'être à la fine pointe du nouveau marché de la réparation automobile que fait émerger la vente des véhicules chinois au Gabon.(Xinhuanet)

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