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Chine : six plateformes pour touristes sur le chemin de fer Qinghai-Tibet

Six plateformes ont été construites sur le chemin de fer Qinghai-Tibet pour que les touristes puissent admirer les paysages particuliers du plateau Qinghai-Tibet. La première plateforme se trouve à Yuzhufeng, dans la chaîne des Kunlun. Elle se situe à plus de 120 km de la ville de Golmud, province du Qinghai. Seulement deux heures de trajet séparent Golmud de Yuzhufeng (pic Yuzhu), mais l'altitude passe de 2 800 m à 4 159 m, et la température, de 23 à 2 °C. La plateforme à ciel ouvert se trouve au sud du chemin de fer et fait 500 m de long. Un point panoramique de 20 m2 est situé au centre de la plateforme. À l'extérieur de celle-ci, plus de 300 balustres de 1,6 m de long et de 1,2 m de haut ont été installés. Cette plateforme est le meilleur endroit pour admirer les paysages du pic Yuzhu, les plus beaux des monts Kunlun. En langue mongole, Yuzhu signifie « fille belle, mais capricieuse »; le climat y change en effet très rapidement. Quand il fait beau, on peut y voir clairement le pic Yuzhu, dont l'altitude est de 6 178 m; en outre, 15 monts enneigés de plus de 5 000 m se trouvent d'est en ouest. Du nord vers le sud, les cinq autres plateformes sont celles de Chumaerhe, de Tuotuohe, de Buqiangge, de Tanggula et du lac Co Nag. Des gares ont aussi été construites dans des zones inhabitées sur le tracé du cheminde fer Qinghai-Tibet, mais elles sont entièrement automatisées. Des systèmes de télécommande ont été installésdans les villes de Golmud et de Lhasa. (Xinhuanet)

Un grand pont sur la rivière Lhasa

Le grand pont enjambant la rivière Lhasa constitue un site bien particulier. Il se trouve dans la banlieue sud-ouest de la ville de Lhasa, à 10 km de la zone urbaine. C'est le dernier pont du chemin de fer Qinghai-Tibet. Long de 928,8 m, il constitue un ouvrage clé de ce chemin de fer. Ses piliers sont en forme de lotus des neiges ou de yack.

Les travaux de construction de ce pont ont commencé le 9 mai 2003 et ont été achevés le 13 mai 2005. Ce pont particulier est aujourd'hui un important site touristique. (Xinhuanet)

Religion

Les types de funérailles

Les Tibétains croient que la mort est le début d’un nouveau cycle de vie. En raison de cette croyance, ils font preuve de respect envers les morts et leur organisent des funérailles selon les coutumes locales. Les types de funérailles varient selon le statut social de la personne décédée; le mode le plus élevé est la mise en stupa, suivi par l’incinération et les funérailles célestes (cadavre exposé aux vautours). Cette dernière façon est la plus populaire. Voici d’autres modes que l’on peut également trouver dans certains endroits :

– Mise en tombeau. Ce mode est populaire chez les Tibétains de Zhouqu du Gansu. Lorsque la première personne d’un couple décède, son corps est déposé dans un cercueil qu’on laisse près d’une falaise, dans un champ ou à une croisée de chemins, sans l’enterrer. Habituellement, on dépose une pierre lourde sur le cercueil pour empêcher les animaux sauvages d’attaquer le cadavre. Lorsque l’autre personne du couple décède à son tour, on dépose aussi son corps dans le même cercueil et on enterre celui-ci. Ainsi, le couple sera inséparable durant sa prochaine vie.

– Dépôt sur une plateforme. Ce mode est populaire chez les Tibétains de Batang. On utilise des pierres pour édifier une plateforme mesurant un mètre de large sur un mètre de haut. On attache le cadavre en lui donnant la forme d’un fœtus et on le met dans une boîte en bois que l’on dépose sur la plateforme. Puis, on place des pierres pour couvrir la boîte.

– Funérailles à l’intérieur. Ce mode est approprié pour une personne qui a vécu 80 ans ou plus. D’abord, on ficelle le corps et on l’enroule. Puis, avec du beurre, de l’or, de l’argent ou des pierres précieuses, on remplit les yeux, les oreilles, les narines et la bouche. Le cadavre est placé ainsi dans une boîte en bois ou dans une grosse jarre que l’on remplit avec de la qingke (orge de montagne) et d’autres céréales. On scelle la boîte et on procédera à la crémation dix ans plus tard. C’est alors que les cendres seront jetées dans une rivière ou enterrées.

– Exposition dans un arbre. Ce mode est appliqué surtout pour les très jeunes enfants. On nettoie le corps avec de l’eau salée avant de le mettre dans une boîte ou un panier, en bois ou en bambou. On suspend ensuite ce dernier à mi-hauteur d’un arbre ou sur une branche.

– Funérailles « main rouge ». Lorsqu’un bébé de moins de deux mois décède, on peint ses mains en rouge. On attache son cadavre en lui donnant la forme d’un fœtus et on le dépose dans un panier. On fixe deux grosses roches au panier et on l’immerge dans un cours d’eau. Lorsque le courant devient fort, le cadavre est emporté au loin.

Tourisme

Yangbajain : une merveille du plateau Qinghai-Tibet

Connue pour ses sources chaudes, la ville de Yangbajain se trouve dans le district de Damxung, au Tibet. À une altitude de 4 300 m, cette merveille du plateau Qinghai-Tibet se situe à plus de 90 km au nord-ouest de la ville de Lhasa. Elle est entourée de monts enneigés, de glaciers et de forêts. Ses ressources géothermiques sont immenses. Depuis les années 1970, le gouvernement chinois accorde une attention particulière à l'exploitation de Yangbajain, considérée comme un projet-clé de sciences et techniques. Sa centrale géothermique est la plus grande base d'essai géothermique du pays. Un lac d'eau chaude (30 à 40 °C, même en hiver, alors que la température de l’air extérieur tombe à -20 °C) se trouve tout près de la centrale. Aujourd'hui, Yangbajain est devenue un centre géothermique où l'on produit des légumes et transforme les produits de l'élevage. Maintenant que le chemin de fer Qinghai-Tibet est ouvert, Yangbajain attirera davantage de touristes chinois et étrangers.