Maurice Béjart en Chine

Le public chinois a eu l’occasion d’apprécier de nouveau le Ballet Lausanne de Béjart. Lors de cette visite, Béjart lui-même était au rendez-vous et effectuait sa première visite en Chine. Pour cette occasion, Béjart avait monté un programme de quatre numéros : Sept danses grecques, Adagietto, L’Oiseau de feu et Boléro. Ceux-ci marquent différents aspects de son art et de sa longue carrière de chorégraphe. Selon les dires de Béjart à la presse chinoise : « Plus que tout, mon ballet englobe la musique, l’amour et les gens dont les réalisations artistiques et le passé ont trouvé un écho chez moi. Cette fois-ci, mon programme aux différents styles illustre ma carrière, et certains des numéros ont été mis au point dans les années 1960 et 1970, dont le Boléro et L’Oiseau de feu. » Il y a trois ans, la venue du Ballet avait convaincu les adeptes chinois que les danseurs de Béjart sont fort doués et très bien entraînés. Sous l’influence de son père philosophe (Gaston Berger) qui a étudié la culture et l’histoire de la Chine, Béjart a révélé avoir un vif intérêt à explorer la Chine qu’il considère comme une terre mystérieuse.

Des tableaux de la Renaissance présentés au public chinois

Des œuvres de maîtres de la Renaissance ont été présentées au Musée d’art national à Beijing. Il y avait 111 œuvres de la Renaissance et baroques. Ces pièces avaient été achetées fin 2003 par le gouvernement français d’une collection privée, et la somme nécessaire (14,3 millions $US) avait alors été fournie par Carrefour. Selon un responsable du ministère français de la Culture, c’était la première fois que ces pièces importantes étaient présentées hors de la France depuis leur achat. L’exposition donnait un aperçu des différentes écoles artistiques qui ont fleuri en Italie aux XVI^e et XVII^e siècles, et de l’art des artistes italiens qui ont vécu en France et fondé l’école Fontainebleau. Les œuvres présentées incluaient Comte Ugolino de Da Vinci, La Sainte Famille et le petit Saint-Jean de Da Caravaggio, ainsi que des esquisses de Bordone que l’on qualifie de trésors nationaux en France. Certains noms étaient peu connus en Chine et même à l’étranger, notamment Federico Barocci, mais l’organisateur avait pressé les gens de ne pas jeter un regard hautain sur ces œuvres. Pour juger d’une œuvre d’art, il faut se tenir devant elle et ne pas la juger seulement par le nom de l’artiste.

La banque suisse UBS annonce la signature d’un accord de partenariat

UBS a annoncé qu’elle formera une coentreprise de gestion de fonds en Chine grâce à l’acquisition d’une participation de 49 % dans la société China Dragon Fund Management Co Ltd de Shenzhen. En vertu du contrat, China Dragon sera restructurée en tant que coentreprise regroupant Hongtai Trust & Investment Co Ltd et UBS. Les partenaires auront recours à China Dragon pour lancer de nouveaux fonds mutuels, et selon la réglementation, procéder à des mandats de gestion d’investissements.  Après approbation, la coentreprise sera l’une des premières en Chine à permettre à un investisseur étranger le nouveau maximum de 49 % dans le cas d’une société de gestion de fonds. La coentreprise bénéficiera de l’expérience internationale d’UBS en recherche d’investissement, gestion de portefeuille, gestion des risques, ventes et marketing et exploitation. Pour UBS, la Chine est un marché stratégique et cet accord est un pas important pour édifier une présence en Chine. (China Daily)

Bombardier fabriquera les wagons du nouveau chemin de fer vers Lhasa

Un consortium dirigé par le groupe industriel Bombardier a signé un contrat de 329 millions $US pour la fabrication de 367 wagons de passagers pour le nouveau chemin de fer reliant Lhasa du Tibet au Qinghai. Le consortium inclut Bombardier Sifang Power Transportation Ltd Qingdao, province du Shandong, et Sifang Locomotive & Rolling Stock Co Ltd, une compagnie locale. La plupart des wagons seront fabriqués à la coentreprise du Shandong. Ce projet représente un défi technologique, car le train roulera à une altitude qui atteindra 5 000 mètres et sera exposé aux difficiles conditions environnementales : basse température, faible oxygène et tempêtes de sable. Les wagons seront dotés d’un équipement à la fine pointe de la technologie. (China Daily)

TransÉnergie Technologies du Québec vend des simulateurs de réseau énergétique à deux universités chinoises

TransÉnergie Technologies, une filiale de TransÉnergie Hydro Québec (division de la transmission), a signé des contrats avec l'Université de science et technologie de Huazhong et l'Université de technologie de la Chine du Sud, pour l’approvisionnement en simulateurs de réseaux énergétiques. Les simulateurs en temps réel qui fonctionnent sur de puissants ordinateurs parallèles SGI, emploient une technologie de pointe mise au point à l'Institut de recherche d’Hydro-Québec. Ils seront employés pour valider le comportement de nouveaux systèmes de contrôle et de protection pour des systèmes de transmission et de distribution. Les deux contrats ont une valeur totale d’environ un million $US.  (FAPC)

Une compagnie de Québec a décroché deux contrats

d’envergure en Chine

Le groupe Laperriere & Verreault Inc. de Québec (GL&V) a annoncé que Dorr-Oliver Eimco, son groupe de traitement, avait obtenu deux contrats d’une valeur de 16,3 millions $CA pour des raffineries d'huile lubrifiante et d'alumine en Chine. Aux termes de l'accord, GL&V livrera une série de filtres et d'épaississants en tant qu'élément de l'expansion d'une raffinerie d'alumine de propriété chinoise à Zhengzhou. (FAPC)

CMC Électronique de Montréal a remporté le contrat

d’approvisionnement d’antennes Satcom

pour les avions d’Air China

CMC Electronics Inc. a annoncé que son système d'antennes de communications par satellite (Satcom), le CMA-2102, avait été choisi par Air China pour ses avions cargo B747-400. Les antennes de Satcom concernent deux avions, avec options pour trois autres. Le CMA-2102 offre des applications allant de l'accès au réseau privé virtuel d'Intranet pour les équipages jusqu’aux services multicanaux de voix et de courriel rapide pour les passagers. CMC Électronique de Montréal conçoit et fabrique des produits électroniques pour les marchés concernés de l'aviation, de la détection infrarouge, du positionnement global, de l’espace et de la marine (FAPC)

La compagnie québécoise Adaltis a reçu une première commande de 1,5 million de tests rapides pour le VIH destinés à des centres de santé, ainsi qu'à l'Armée chinoise. D'après le P.D.G. d'Adaltis, Pierre Larochelle, la valeur totale du contrat se chiffre à quelque deux millions $CA. « Mais ce n'est pas le montant qui compte », a-t-il fait valoir.
« L'important, c'est que nous ayons réussi à gagner des clients importants qui sont des références en Chine. La société, dont le siège social est à Montréal, a dû batailler ferme pour faire sa place. Le VIH-sida constitue un enjeu de taille en Chine, et les autorités sont très exigeantes envers leurs fournisseurs de matériel et de médicaments, a expliqué l'homme d'affaires. Nous commençons à voir les résultats de nos efforts déployés au cours des derniers mois au niveau des ventes et du marketing », a résumé dans un communiqué le président de la filiale asiatique d'Adaltis, Raymond Tong. L'entreprise a commencé en novembre la construction d'une usine de fabrication de matériel médical, près de Shanghai. L'établissement, dont l'ouverture est prévue cette année, produira des tests pour le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ainsi que pour d'autres maladies infectieuses. Ses produits seront vendus en Asie de même qu'en Europe. (Presse canadienne)