Février 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Les délices de l'hiver :

niangao et tanghulu

À la fête du Printemps, le Nouvel An chinois, la plupart des familles chinoises mangent le gâteau du Nouvel An (niangao). Ce gâteau est confectionné avec du riz glutineux ou de la farine de millet et est garni avec des ingrédients comme de la pâte de fèves ou de jujubes, des fruits, des confitures, etc. Le gâteau est divisé en jaune et en blanc, ce qui représente l'or et l'argent. En effet, on a l'habitude de croire que le fait de manger le niangao au Nouvel An peut apporter la chance.

Les gâteaux du Nouvel An peuvent être cuits à la vapeur ou en pleine friture, et ils sont par la suite saupoudrés de sucre. Dans le Sud, il existe une autre façon de les préparer. On trempe un genre de gâteau nature, sans garniture, dans l'eau, on le coupe en tranches et on le fait sauter avec de l'huile et du sel. On y ajoute aussi des épinards ou tout autre légumes verts.

Quand le froid se pointe en Chine du Nord, on voit apparaître les tanghulu un peu partout dans les rues. Ce sont différentes sortes de fruits -pommettes, azeroles, châtaignes, raisins, oranges, etc.- qui ont été nettoyés et enfilés sur une tige de bambou. Puis, on les a enrobés d'un sirop de sucre cristallisé. Dès que ce sirop a durci sur les fruits, le tanghulu est prêt. Ce dernier comporte habituellement de six à sept sortes de fruits. C'est un délice invitant avec son aspect multicolore et son goût sucré.