Les délices
de l'hiver :
niangao
et tanghulu
  
À la fête du Printemps, le Nouvel An chinois, la plupart des familles chinoises
mangent le gâteau du Nouvel An (niangao). Ce gâteau est confectionné
avec du riz glutineux ou de la farine de millet et est garni avec
des ingrédients comme de la pâte de fèves ou de jujubes, des fruits,
des confitures, etc. Le gâteau est divisé en jaune et en blanc,
ce qui représente l'or et l'argent. En effet, on a l'habitude de
croire que le fait de manger le niangao au Nouvel An peut apporter
la chance.
Les gâteaux
du Nouvel An peuvent être cuits à la vapeur ou en pleine friture,
et ils sont par la suite saupoudrés de sucre. Dans le Sud, il existe une autre façon de les préparer. On
trempe un genre de gâteau nature, sans garniture, dans l'eau, on
le coupe en tranches et on le fait sauter avec de l'huile et du
sel. On y ajoute aussi des épinards ou tout autre légumes verts.
Quand le froid se pointe en Chine du
Nord, on voit apparaître les tanghulu un peu partout dans les rues.
Ce sont différentes sortes de fruits -pommettes, azeroles, châtaignes,
raisins, oranges, etc.- qui ont été nettoyés et enfilés sur une
tige de bambou. Puis, on les a enrobés d'un sirop de sucre cristallisé.
Dès que ce sirop a durci sur les fruits, le tanghulu est prêt. Ce
dernier comporte habituellement de six à sept sortes de fruits.
C'est un délice invitant avec son aspect multicolore et son goût
sucré.
|