Les mariages
tardifs sont populaires parmi les jeunes tibétains
Le mariage tardif
est devenu une tendance de plus en plus populaire dans la région
autonome du Tibet. Les statistiques publiées par le Bureau des affaires
civiles du district Chengguan à Lhasa ont montré que plus de 1 000
nouveaux mariages sont répertoriés par le bureau en moyenne chaque
année. L'âge des couples au moment du mariage est en moyenne de
25 ans, plus tard que l'âge fixé par l'État qui est de 18 ans pour
les femmes et de 20 ans pour les hommes. " La majorité des
nouveaux mariés tibétains qui préfèrent le mariage tardif sont bien
éduqués " a reconnu Ze Yong, directeur du district Chengguan
du bureau des affaires civiles. Gaisang Yexe, un célèbre sociologue
de l'Académie tibétaine des sciences, a attribué aux nouvelles idées
sur la vie la raison principale des mariages tardifs parmi les jeunes
Tibétains, en plus d'un rythme de travail plus rapide, d'une meilleure
éducation et d'un niveau de vie plus élevé. Il a ajouté que, dans
le Tibet ancien, de nombreux foyers, particulièrement ceux dans
les zones rurales éloignées et pastorales, considéraient le mariage
précoce comme un moyen utile et pratique d'augmenter la force de
travail de la famille.
Fondation
prochaine d'une banque de données pour le site du royaume de Guge
au Tibet
Le Bureau des
affaires culturelles de la préfecture de Ngari compte mettre trois
ans pour copier les fresques du site du royaume de Guge et établir
une banque de données pour protéger les vestiges de cet ancien royaume
du Tibet. Situé au district de Zamda, dans la préfecture de Ngari,
le site du royaume de Guge est le plus grand et le plus précieux
site de culture ancienne du Tibet à conserver un grand nombre de
sculptures, de fresques et de statues dotées d'une grande valeur
historique et artistique. Au début d'octobre dernier, trois spécialistes
ont commencé la prise des échantillons des fresques pour les reproduire
sur du tissu. Selon les échantillons, les travailleurs peuvent reproduire
les peintures murales, en utilisant les colorants minéraux traditionnels,
et améliorer les parties détériorées en se basant sur les matériaux
existants et les résultats des recherches.
Le royaume de Guge fut fondé au Xe siècle
environ dans la région de Ngari par Kyide Nyimagon, arrière-petit-fils
de Lang Darma, dernier tsenpo de la dynastie des Tubo. Sur son site
se trouvent quelque 300 maisons et cavernes, et plusieurs pagodes,
temples, salles et tunnels en ruines. C'était une ville murée imposante,
avec des forteresses aux quatre angles de la ville, le palais royal,
des monastères et des habitations étagés à trois niveaux sur les
versants de montagne. Depuis son ouverture aux touristes, le site
a vu ses vestiges se dégrader de plus en plus. Une protection et
un sauvetage sont obligatoires. Selon Nanga Duoji, secrétaire du
Parti du Bureau des affaires culturelles de Ngari, la construction
de la banque des données se fera en cinq étapes : copiage des fresques,
numérisation et photographie, levé architectural, classification
des données et fabrication des supports à trois dimensions. Le copiage
des peintures murales concerne 4 000 mètres carrés de fresques du
site du royaume de Guge, et des monastères, forteresses et cavernes
des districts de Zamda et de Busheng. " Nous établissons cette
banque de données dans le but de fournir un appui scientifique aux
recherches académiques et à la protection du patrimoine. Si une
calamité venait à survenir, on pourrait se baser sur la banque de
données pour restaurer. On peut également transformer les ressources
non renouvelables en ressources renouvelables et accéder au circuit
international des échanges culturels et artistiques.
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