À Beijing, neuf personnes
sur dix habiteront en banlieue en 2020
Quelque 89 % des résidents de Beijing habiteront en banlieue, selon des experts
qui ont participé à un forum sur la population, tenu récemment à
Beijing. Ces experts ont affirmé que la population urbaine de Beijing
baissait d'année en année et que la banlieue était devenue une nouvelle
option pour un nombre croissant de résidents, y compris les travailleurs
migrants. Les statistiques établies par le Bureau de la Sécurité
publique de Beijing ont indiqué que la population de Beijing comptait
14,49 millions d'habitants en 2004, avec 2,09 millions vivant dans
le centre de la ville, 7,23 millions vivant en proche banlieue et
5,17 millions en banlieue éloignée. En 2020, a noté le bureau, la
population totale de Beijing grimpera à 17,64 millions. La population
urbaine baissera à 1,93 million, soit 10,9 % de la population totale,
alors que la population de la proche banlieue augmentera à 10,33
millions, soit 58,6 % du total, et la population des banlieues éloignées
augmentera à 5,38 millions, soit 30,5 %. (Xinhua)
La plupart des Chinois
considèrent encore que l'homme doit être le soutien de la famille
La plupart des Chinois pensent que le mari doit gagner plus d'argent que la
femme, selon une étude. Cette enquête, menée via Internet
par le Centre d'études sur les femmes, relevant de l'université
de Beijing, a été publiée lors du Ier Forum des Femmes asiatiques
tenu à Beijing. Selon la sagesse chinoise traditionnelle, les femmes
étaient considérées comme le sexe faible, a affirmé Wei Guoying,
directeur adjoint du centre. La majorité des gens considèrent aujourd'hui
que l'homme est supposé rapporter un bon salaire à la maison, alors
que la femme doit prendre soin du foyer familial. Selon cette enquête,
70 % des 896 personnes interrogées pensent que les hommes doivent
gagner plus d'argent que leur conjointe. " Ce résultat est
une représentation de la mentalité dans la Chine contemporaine,
qui continue à adhérer au concept dit de l'homme fort, femme faible
", a ajouté Wei. Les femmes représentaient 71,7 % des personnes
sondées; ces dernières étaient des internautes de 30 provinces,
municipalités et régions autonomes. (Xinhuanet)
Accroissement
continuel de la population célibataire chinoise
On a découvert que, ces dernières années,
de plus en plus de citadines en âge de se marier tardent à entrer
dans la vie conjugale. Selon les résultats d'un recensement général,
la population célibataire chinoise s'accroît de jour en jour. Alors
qu'en 1982, la Chine comptait 1,74 million de célibataires, ce chiffre
s'élevait déjà à 8 millions en 1990; vers 1990, on trouvait plus
de 200 000 célibataires à Beijing, alors que ce chiffre a atteint
aujourd'hui 400 000 à Nanjing et même dépassé le seuil du million
à Beijing et Shanghai. Une autre série de données sur l'évolution
des mariages à Shanghai, fournies par le Centre d'étude des informations
démographiques de Shanghai, montre que 180 000 couples se sont mariés
en 1980, contre 120 000 en 1990 et 100 000 en 1997. Il est à noter
que ce phénomène s'est produit alors que la population en âge nubile
et la proportion des femmes célibataires augmentent. D'après les
sociologues, cette diminution de la nuptialité démontre que le report
du mariage et le célibat sont devenus un phénomène commun en Chine
et qu'un grand nombre de femmes ne considèrent plus le mariage et
la maternité comme un élément indispensable de leur vie. À quoi
attribuer ce phénomène? Certains y voient le résultat du progrès
social. L'âpre concurrence a renforcé l'esprit d'indépendance des
femmes, si bien que beaucoup de cols blancs féminins, ayant une
carrière plus brillante que les hommes, sont devenus matériellement
indépendantes d'eux. Bien qu'elles aient leurs propres entreprise,
maison et voiture, et qu'elles soient érudites et élégantes, il
leur manque deux choses essentielles : la sollicitude et l'affection
de leur bien-aimé.
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