Une
nouvelle rubrique pour vous faire découvrir des auteurs chinois
ou ceux qui écrivent sur la Chine.
Poèmes
choisis de Zhang Ziyang
( Traduits
par Liu Fang )
Biographie de Zhang Ziyang
Né en 1956 à Harbin, Zhang Ziyang a été diplômé en
1984 de l’Institut central de théâtre moderne de Chine, et en 1998,
de l’Institut d’études approfondies de l’Académie des sciences sociales
de Chine. En 1984, il a commencé à travailler à la Télévision centrale
de Chine et a mis en scène plusieurs soirées artistiques du Nouvel
An et de la fête du Printemps qui ont été par la suite primées.
Maintenant il est directeur du département international de la Télévision
dans lequel il a créé ou organisé par mal de rubriques bien accueillies :
L’homme et la nature, Autour du monde, Soirées de Zhengda, Le
monde des animaux.
Zhang Ziyang est l’auteur de
plusieurs ouvrages dont le reportage littéraire La mort
d’une actrice; les essais : Méditations d’un homme de
la télévision, Confidences sur la télévision ; les recueils
de poèmes : La porte entrebâillée et La déesse
portant une lampe. En tant que photographe, il a fait preuve
de son talent dans son exposition intitulée Le Tibet. Grâce
à ses succès dans le travail, il a été choisis parmi les « Cent
meilleurs artistes de la télévision de Chine », « Cent
jeunes artistes chinois », « Cent meilleurs théoriciens
des Radio et Télévision chinoise », « Cent meilleurs théoriciens
des producteurs des téléfilms chinois ». Il a été membre du
jury de plusieurs Prix de télévision, nationaux et internationaux.
Il est professeur invité à plusieurs écoles supérieures
dont l’Institut de la radio de Beijing, l’Institut central de théâtre
moderne de Chine.
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Adieu, Paris
Un si beau matin en avril
est bien rare sur Montmartre
Mais de peur de faire encore
une saison de pluies
De mes larmes, je le quitterai
comme j’y suis venu
Doucement, en étouffant mes
pas
Ce que j’y laisse est toujours
le Paris de mes rêves.
Visite au musée Rodin
Doucement
Je m’exclame
Tout doucement
De peur de réveiller
Ces êtres en repos.
Norvège, rêverie dans un petit chemin de
montagne
Le petit chemin serpente
au-dessus de la baie
Une pluie de nostalgie le
rend plus gracieux
Brumeuse, la plage soutient
le ciel pluvieux
La mer s’étend aussi loin
Que l’horizon—
Y a-t-il un lac au-delà ?
Si oui, ma bien-aimée
Y ferait du canot.
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