Février 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Une nouvelle rubrique pour vous faire découvrir des auteurs chinois ou ceux qui écrivent sur la Chine.

Poèmes choisis de Zhang Ziyang

( Traduits par Liu Fang )

Biographie de Zhang Ziyang

Né en 1956 à Harbin, Zhang Ziyang a été diplômé en 1984 de l’Institut central de théâtre moderne de Chine, et en 1998, de l’Institut d’études approfondies de l’Académie des sciences sociales de Chine. En 1984, il a commencé à travailler à la Télévision centrale de Chine et a mis en scène plusieurs soirées artistiques du Nouvel An et de la fête du Printemps qui ont été par la suite primées. Maintenant il est directeur du département international de la Télévision dans lequel il a créé ou organisé par mal de rubriques bien accueillies : L’homme et la nature, Autour du monde, Soirées de Zhengda, Le monde des animaux.

Zhang Ziyang est l’auteur de plusieurs ouvrages dont le reportage littéraire  La       mort d’une actrice; les essais : Méditations d’un homme de la télévision, Confidences sur la télévision ; les recueils de poèmes : La    porte entrebâillée et La déesse portant une lampe. En tant que photographe, il a fait preuve de son talent dans son exposition intitulée Le Tibet. Grâce à ses succès dans le travail, il a été choisis parmi les « Cent meilleurs artistes de la télévision de Chine », « Cent jeunes artistes chinois », « Cent meilleurs théoriciens des Radio et Télévision chinoise », « Cent meilleurs théoriciens des producteurs des téléfilms chinois ». Il a été membre du jury de plusieurs Prix de télévision, nationaux et internationaux.

Il est professeur invité à plusieurs écoles supérieures dont l’Institut de la radio de Beijing, l’Institut central de théâtre moderne de Chine.

Adieu, Paris

Un si beau matin en avril est bien rare sur Montmartre

Mais de peur de faire encore une saison de pluies

De mes larmes, je le quitterai comme j’y suis venu

Doucement, en étouffant mes pas

Ce que j’y laisse est toujours le Paris de mes rêves.

Visite au musée Rodin

Doucement

Je m’exclame

Tout doucement

De peur de réveiller

Ces êtres en repos.

Norvège, rêverie dans un petit chemin de montagne

Le petit chemin serpente au-dessus de la baie

Une pluie de nostalgie le rend plus gracieux

Brumeuse, la plage soutient le ciel pluvieux

La mer s’étend aussi loin

Que l’horizon—

Y a-t-il un lac au-delà ?

Si oui, ma bien-aimée

Y ferait du canot.