Février 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

La Belgique commande à la Chine quatre cargos de 177 000 tonnes

Le Chantier naval Waigaoqiao de Shanghai a signé un contrat de commande de quatre cargos géants de type Cap de 177 000 tonnes, les plus gros de ce genre au monde, avec Bocimar, une compagnie belge de navigation affiliée au Groupe CMB de Belgique. " Nous sommes profondément impressionnés par les travaux de la compagnie et je suis convaincu que notre amitié et notre coopération dureront longtemps ", a dit le président de Bocimar, Mark Saverys, lors de sa visite sur le chantier. Les échanges commerciaux entre la Chine et la Belgique avaient atteint 6,6 milliards $US en septembre 2004, en progression de 36 % par rapport à la même période de 2003. La Chine est devenue le second partenaire commercial de la Belgique et son second marché importateur.

Wu Liangyong s'est vu décerner le certificat de

l'Académie d'architecture de France

Le professeur Wu Liangyong, membre de l'Académie des sciences de Chine et de l'Académie de l'ingénierie de Chine, a reçu le certificat et l'insigne de l'Académie d'architecture de France et a prononcé à cette occasion un discours intitulé La théorie traditionnelle chinoise sur l'habitation humaine et sa pratique. Un des promoteurs de la création du Département d'architecture de l'Université Qinghua, le professeur Wu se livre depuis longtemps à l'enseignement de l'architecture. De nombreux grands projets tels que la construction de la nouvelle Bibliothèque de Beijing, l'agrandissement de la place Tian'anmen, le design du Projet de campus pour l'Institut central des Beaux-Arts et celui de l'Institut d'études confucianistes ont été dirigés par Wu. En même temps, il a publié plusieurs ouvrages dont l'Histoire des villes antiques chinoises, l'Architecture au sens large et le Traité des sciences de l'habitation humaine. Il a été élu membre de l'Académie d'architecture de France en 1999.

Bombardier signe un contrat pour des wagons de métro

Chantier naval de Waigaoqiao de Shanghai

Bombardier, un géant du transport ayant son siège au Québec, Canada, a signé un contrat d'approvisionnement avec la société de métro de Guangzhou pour des wagons qui seront en service sur la ligne 1 et 2 de cette ville. Ce contrat de 48 wagons est évalué à 71 millions $US et porte le nombre d'unités fournies à la Chine par Bombardier à plus de 1000. Les huit rames de six wagons seront fabriquées à la joint-venture locale de Bombardier, la Changchun Bombardier Railway Vehicles (CBRC), située dans la province du Jilin. La livraison de ces wagons devrait se faire au premier semestre de 2006. Ces wagons offriront la technologie modulaire dernier cri, le contrôle par microprocesseur, la climatisation haute puissance et un système complet d'informations pour les passagers.

Coopération sino-suisse pour le sauvetage

d'un patrimoine mondial en danger

La Chine coopère actuellement avec la Suisse pour reconstruire un ancien bazar dans le canton de Shaxi sous la compétence administrative du district de Jianchuan, dans la province du Yunnan (Chine du Sud-Ouest). Ce patrimoine culturel a été classé sur la liste des 101 sites les plus menacés au monde, par le Fonds des monuments du monde (FMM). La première phase du projet de reconstruction est terminée, et le site de l'ancien bazar est prêt à ouvrir ses portes aux touristes, ont récemment annoncé les autorités de ce projet à Kunming. Avec ces théâtres intacts, ses auberges, ses temples et ses portails, le site jouissait d'une grande réputation sous les dynasties des Qin et des Han (221 av. J.-C.-220 J.-C.). Pour mieux protéger le site, le gouvernement de Jianchuan a signé en 2002 un mémorandum sur le projet de reconstruction avec l'Université technologique de Suisse, visant à restaurer la prospérité de l'ancien bazar. Selon le mémorandum, les deux parties investissent en commun 27 millions de yuans (environ 3,26 millions $US) pour faire réapparaître les scènes d'antan, protéger et développer les villages environnants, aider le canton de Shaxi à sortir de la pauvreté et sauvegarder la culture locale du district de Jianchuan dont 90 % des habitants sont issus de l'ethnie minoritaire Bai. En 2004 un total de 4,5 millions de yuans (environ 543 636 $US) a été utilisé dans la restauration d'anciennes constructions autour de ce projet. Et la seconde phase du projet a récemment débuté. (Xinhua)

Alstom décroche le contrat pour le TGV Beijing-Shanghai

La société française Alstom a décroché un contrat de 100 milliards de yuans (12 milliards $US) pour la construction du projet du TGV (train à grande vitesse) Beijing-Shanghai. Il s'agit du deuxième projet de construction en importance en Chine après l'ouvrage des Trois Gorges. Le débat sur la technologie à utiliser pour ce chemin de fer de 1 300 km a duré nombreuses années. La technologie choisie pour ce TGV reliant Beijing à Shanghai nécessite un investissement de 130 milliards de yuans (15,7 milliards $US), affirmant qu'avec cette technologie, le train peut rouler à 250-300 km/h et qu'il faudra seulement quatre à cinq heures pour tout le trajet. Certaines autres compagnies allemandes, conduites par Siemens, ainsi que des compagnies japonaises, dirigées par Mitsubishi Heavy Industry, avaient également concouru pour ce projet. (Xinhuanet)   

Étudiants français amoureux de leur séjour en Chine

Il n'y a pas si longtemps, aux yeux des Français, la Chine n'était qu'un pays ancien d'Orient empreint de mystères. Aujourd'hui, elle est en train de se transformer en un centre dynamique de la scène mondiale. Selon les données fournies par l'Ambassade de France en Chine, le nombre des étudiants français en Chine a atteint actuellement quelque 50 000. " En me levant tous les matins, j'ai le sentiment d'embrasser une journée neuve! ", a déclaré à la presse une jeune Française, (Xuelian de son prénom chinois), en parlant de son impression sur la Chine. Ayant terminé ses études à l'Université des langues et de la culture de Beijing, elle travaille actuellement pour une agence locale de médias chinois. En dehors du charme de la culture orientale, elle est en outre fascinée par les progrès constants du pays. " La Chine est très différente de l'Europe, a-t-elle ajouté, car ici tout me paraît rempli de vie! Par rapport à la vie en Europe, la vie en Chine me semble plus détendue et intéressante ". Xuelian a d'ailleurs révélé à notre reporter qu'en France, la " Chine " est d'ores et déjà devenue un symbole de la mode, car on est nombreux à s'offrir des habits en soie et à se lancer en affaires avec des commerçants chinois. Aux yeux de certains jeunes Français, la Chine est devenue une sorte d'Eldorado. Quant au jeune Français Zhang Dalong (nom chinois), s'il a décidé de venir étudier le chinois à Beijing, c'est qu'il est attiré par les innombrables débouchés commerciaux qu'offre la Chine. " Avant de m'installer à Beijing, a-t-il dit, j'ai passé trois ans à Hongkong, où j'ai monté une agence de tourisme. Mais, avec le temps, je trouve que c'est plutôt sur la partie continentale chinoise qu'on a les meilleures chances de réussir ". Il a pour projet de terminer d'abord ses études en Chine, avant de rentrer chercher un partenaire de coopération en France dans le but d'ouvrir un bureau de représentation à Beijing. Pour le jeune Parisien Cabrières, la Chine est une sorte de station d'essence spirituelle. " Après quatre ans de travail en France, a-t-il déclaré, je me sentais exténué de corps et d'esprit. Un jour, je me suis tombé sur une université parisienne qui proposait l'enseignement de quatre langues asiatiques. Je me suis alors demandé pourquoi je ne m'inscrirais pas à la plus difficile d'entre elles ". Après trois années d'études du chinois, M. Cabrières a réussi à obtenir une bourse gouvernementale qui lui permet de perfectionner pendant un an encore son chinois à l'Université du peuple à Beijing. En parlant de ses sentiments au tout début de son séjour chinois, il a dit : " Après avoir franchi la porte de l'aérogare de Beijing, j'ai été frappé d'étonnement. Je n'aurais jamais pensé qu'il y avait autant de voitures que de bicyclettes! Et cela, sans parler de ces innombrables immeubles neufs qui se dressent partout. Vous savez que Paris est aussi en train de se développer, mais le rythme de son développement est loin d'être comparable avec celui de Beijing ". Ce qu'il aime le plus faire à Beijing, c'est partir en vélo à la découverte de la vie des gens ordinaires. Si c'est possible, il aimerait prolonger de deux ans son séjour en Chine, car il trouve qu'il y a encore beaucoup de nouveautés à découvrir dans ce pays en pleine croissance. En effet, avec une Chine en pleine réforme qui les attire comme un aimant, de plus en plus de Français se joignent maintenant au rang de ceux qui optent pour un séjour d'étude en Chine. Rien d'étonnant à ce que Xuelian ait affirmé à la fin de son interview : " Quel que soit l'endroit où je me fixerai à l'avenir, je ne manquerai pas de revenir de temps en temps en Chine! "

Ouverture d'une nouvelle ligne aérienne entre Wuhan et Paris

La Compagnie aérienne China Southern a ouvert en décembre dernier une nouvelle ligne reliant Wuhan, chef-lieu de la province du Hubei (Chine du Centre), à Paris. Le vol fera escale à Guangzhou, chef-lieu de la province du Guangdong. Cette ligne aérienne sera assurée par un Boeing 737-800 couvrant une distance de 11 000 km, dont 1 h 20 de trajet de Wuhan à Guangzhou et 13 heures entre Guangzhou et Paris. La ligne aérienne offrira trois vols par semaine. Grâce au renforcement de la coopération économique et des échanges culturels, la province du Hubei, située sur le cours moyen du Yangtsé, est devenue une importante destination pour les investissements français. La France a établi un consulat dans la province du Hubei et les compagnies françaises ont mis sur pied 83 coentreprises dans cette région. (Xinhuanet)   

Les échanges culturels stimulent la coopération

économique sino-française

" Les échanges culturels ont stimulé la coopération économique sino-française et notre entreprise en a bénéficié ", a indiqué M. Martin Debacker, directeur du Département de la planification de la SARL ARC Glassware (Nanjing). Cette entreprise à capitaux sino-français se trouve dans la zone de développement économique et technologique de Xinshengyu, à Nanjing, capitale de la province du Jiangsu, en Chine de l'Est. L'une des 3 700 sociétés à capitaux sino-français, cette entreprise, créée à la fin de 2002, a une capacité journalière de production de 100 tonnes d'articles en verre. On est actuellement à préparer la 2e phase des travaux de sa construction, et sa capacité de production en sera doublée. " Les articles en verre joignent l'utilité pratique à l'art. En tant qu'entreprise majeure de production d'articles de verre dans le monde, ARC International a forgé un style unique au cours du dernier siècle ", a souligné M. Debacker. J'estime qu'avec le développement économique de la Chine, le niveau de vie et la capacité d'achat des habitants se sont élevés et de nombreux consommateurs chinois ont commencé à s'intéresser à nos produits de style français grâce à l'ouverture sur l'extérieur de la Chine et aux échanges culturels sino-français. Actuellement, les produits de la société de Nanjing se vendent en majorité sur le marché chinois. (Xinhua)

BNP Paribas planifie une expansion en Chine

BNP Paribas prévoit accroître ses affaires en Chine en faisant la demande de trois nouveaux permis pour deux de ses succursales en Chine. Cette demande comprend un permis d'affaires bancaires en RMB pour la succursale de Shanghai, un permis offshore pour produits dérivés et un d'affaires bancaires en RMB pour la succursale de Beijing. Ces permis feront de BNP Paribas l'une des plus importantes banques étrangères à offrir des services en RMB à Beijing. La banque offre des services en RMB depuis 1997 à Shanghai. BNP Paribas a quatre succursales : Beijing, Tianjin, Shanghai et Guangzhou et une banque à capitaux français exclusifs à Shanghai. Selon les dires du chef de la direction de la banque, la Chine est un marché stratégique de plus en plus important en raison de son économie en pleine croissance, de l'ouverture graduelle de son secteur financier et de la déréglementation de son marché financier.

Novartis place beaucoup d'espoir dans le marché chinois

Novartis AG, l'une des sociétés pharmaceutiques ayant la croissance la plus rapide au monde, est décidée à accroître ses activités en Chine. Selon Daniel Vasella, président et chef de la direction, la société suisse prévoit une croissance rapide de la compagnie dans les six prochaines années. Les stratégies prévoient le recrutement d'un plus grand nombre d'employés et l'augmentation de l'envergure de production de l'usine située en banlieue nord de Beijing. La société prévoit également de lancer quatre nouveaux médicaments et d'agrandir son marché vers l'intérieur du pays. Elle augmentera également les investissements en recherche et développement, en collaboration avec les scientifiques chinois. L'un des objectifs principaux de la société est d'assurer l'approvisionnement d'un médicament contre la malaria dans les pays en développement. De plus, la société a renouvelé pour trois ans son contrat de coopération avec l'Institut Materia Medica de Shanghai afin de développer la recherche sur des composés d'herbes naturelles. D'après Vasella, " Nous devons tirer pleinement parti de la technologie moderne pour intégrer la médecine traditionnelle chinoise à la médecine occidentale. " Novartis a donc transféré sa technologie moderne en recherche et développement de nouveaux médicaments à l'institut. Elle aide également à former de nouveaux chercheurs à son siège en Suisse.

Un producteur français de cartes intelligentes prévoit

une croissance rapide

Le producteur français de cartes intelligentes Gemplus International SA espère stimuler sa croissance en Chine grâce à l'ouverture d'une nouvelle base de production et à la préparation d'un système de communications mobiles de la troisième génération. Cette nouvelle base, située à Tianjin, est une coopération entre la société française et le China Putian Group. La nouvelle usine produit principalement des cartes intelligentes pour les téléphones mobiles basés sur les systèmes GSM et CDMA, des téléphones à ligne fixe, des téléphones PAS, ainsi que des téléphones 3G. Gemplus a fourni la première carte SIM en Chine et contrôle quelque 30 % du marché des cartes intelligentes de télécoms. L'ouverture de cette nouvelle usine témoigne de la volonté de Gemplus d'être bien présent dans le marché chinois et de réduire les coûts. La capacité de production de la nouvelle usine sera de 200 millions de cartes par année durant la première étape.