Tout
pour se tenir au chaud : les huolu
Bien
que le modernisme apporte de nouvelles installations de chauffage
dans les appartements des Chinois −électricité, énergie solaire,
etc.−, dans les régions rurales, le poêle traditionnel et
différents types de dispositifs constituent encore un mode de chauffage
employé en hiver. On retrouve le poêle à chauffage, le brasero,
le chauffe-mains et le chauffe-pieds. Dans la plupart des cas, le
combustible employé est le charbon.
En
Chine du Nord, l’hiver est passablement rigoureux et il y a encore
d’anciennes maisons qui n’ont pas le chauffage central. Dans ce
cas, on a recours au même type de chauffage qu’on utilisait traditionnellement :
des poêles au charbon qui gardent la pièce au chaud et l’eau de
la bouilloire bien bouillante. En Chine du Centre, il fait beaucoup
plus doux en hiver, mais le mercure tombe parfois sous zéro. Lorsque
cela se produit, on utilise un brasero, en fer ou en laiton, chauffé
au charbon et que l’on place parfois sous une cage pour plus de
sécurité.
Pour leur part, les chauffe-mains et chauffe-pieds
en laiton ont fait leur apparition sous la dynastie des Tang (618-907)
et certaines personnes les utilisent encore. Autrefois, dans le
chauffe-mains, le charbon brûlait lentement parmi les cendres, et
une structure extérieure protégeait celui qui avait glissé le chauffe-mains
dans les larges manches de son costume. Récemment, on a développé
des chauffe-mains miniatures en aluminium. Ils prennent l’apparence
d’une petite boîte ovale, munie d’un isolant, dans laquelle brûle
un charbon spécialement traité. Le petit format de ce chauffe-mains
rend son transport beaucoup plus pratique.
Le chauffe-pieds a un format plus gros. Son couvercle
est perforé de nombreux trous permettant à la chaleur de sortir
et de réchauffer les pieds qui sont posés dessus.
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