Janvier 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Tout pour se tenir au chaud : les huolu

Bien que le modernisme apporte de nouvelles installations de chauffage dans les appartements des Chinois −électricité, énergie solaire, etc.−, dans les régions rurales, le poêle traditionnel et différents types de dispositifs constituent encore un mode de chauffage employé en hiver. On retrouve le poêle à chauffage, le brasero, le chauffe-mains et le chauffe-pieds. Dans la plupart des cas, le combustible employé est le charbon.

En Chine du Nord, l’hiver est passablement rigoureux et il y a encore d’anciennes maisons qui n’ont pas le chauffage central. Dans ce cas, on a recours au même type de chauffage qu’on utilisait traditionnellement : des poêles au charbon qui gardent la pièce au chaud et l’eau de la bouilloire bien bouillante. En Chine du Centre, il fait beaucoup plus doux en hiver, mais le mercure tombe parfois sous zéro. Lorsque cela se produit, on utilise un brasero, en fer ou en laiton, chauffé au charbon et que l’on place parfois sous une cage pour plus de sécurité.

Pour leur part, les chauffe-mains et chauffe-pieds en laiton ont fait leur apparition sous la dynastie des Tang (618-907) et certaines personnes les utilisent encore. Autrefois, dans le chauffe-mains, le charbon brûlait lentement parmi les cendres, et une structure extérieure protégeait celui qui avait glissé le chauffe-mains dans les larges manches de son costume. Récemment, on a développé des chauffe-mains miniatures en aluminium. Ils prennent l’apparence d’une petite boîte ovale, munie d’un isolant, dans laquelle brûle un charbon spécialement traité. Le petit format de ce chauffe-mains rend son transport beaucoup plus pratique.

Le chauffe-pieds a un format plus gros. Son couvercle est perforé de nombreux trous permettant à la chaleur de sortir et de réchauffer les pieds qui sont posés dessus.