La
Chine a développé une thérapie contre le cancer
La Chine a développé une thérapie génétique contre
le cancer. Il s'agit de la première « thérapie génétique »
officiellement autorisée dans le monde. Des patients, au dernier
stade du cancer et provenant de l'Europe et des États-Unis, viennent
en Chine afin de suivre ce traitement consistant en un tout nouveau
médicament contre les tumeurs. Le remède fonctionne par l'insertion
d'un gène, le P53, dans un virus, qui est injecté ensuite chez des
patients. Le gène est naturellement présent dans les cellules saines,
mais absent ou mutant chez beaucoup de cancéreux. Une fois inséré
dans les cellules de tumeurs par le virus, le gène provoque l’autodestruction
ou le « suicide » des cellules cancéreuses. Le gouvernement
chinois a approuvé la fabrication et l'utilisation de ce médicament
à la fin de 2003, après que les épreuves cliniques ont démontré
qu'il pouvait augmenter considérablement le taux de survie des patients
dont le cancer est logé dans la tête et le cou. Les médecins ont
prolongé le traitement, appelé Gendicine, chez des patients
souffrant de cancers des poumons ou de l’estomac. (China.org.cn)
Les
rangs de la classe moyenne grossissent dans les villes chinoises
De plus en plus de Chinois se joindront
au rang de la classe moyenne dans la décennie à venir, a prévu l'Académie
des sciences sociales, dans un rapport publié récemment sur les
tendances de la société. Par classe moyenne, on entend qu'une personne
touche des salaires convenables et possède des conditions confortables
de logement. D'après l'étude, dans les huit à dix ans à venir, en
Chine du Centre comme en Chine de l’Ouest, un nombre croissant de
gens deviendront entrepreneurs, cadres, cols blancs ou travailleurs
des professions libérales, ce qui fait incontestablement partie
de la classe moyenne. « L'exode rural s'accroîtra dans les
années prochaines. La Chine offrira davantage d'emplois intellectuels
lorsqu'elle deviendra un des principaux pays industrialisés du monde »,
révèle le rapport. Grâce à la politique de réforme et d'ouverture,
une classe moyenne a fait son apparition dans les grandes villes
comme Shanghai, Beijing, Guangzhou (Canton) et Shenzhen. Elle est
peu nombreuse, mais elle grossit vite et son influence s'agrandit.
Environ 15 % de la population chinoise (1,3 milliard d’habitants)
s'est élevée au rang de cette classe, estime le rapport. La classe
moyenne inclut aussi les fonctionnaires et les agents des O.N.G.,
les gestionnaires d'entreprise, les techniciens, les ouvriers qualifiés
et les employés de bureau, analyse l'auteur du rapport. Les effectifs
de la classe moyenne chinoise sont modestes, alors que la proportion
des agriculteurs -- 44 % de la population nationale -- est
trop importante, dit-il. D'après le rapport, lorsque le PIB par
habitant d'une région atteint 12 500 yuans (1 500 $US),
la demande en administrateurs, ouvriers qualifiés et cadres se fait
plus pressante. Neuf provinces et municipalités de Chine, dont Beijing,
Shanghai, le Guangdong et le Fujian, y sont déjà parvenues. Les
onze autres provinces, dont le Sichuan, le Shaanxi et le Hebei,
atteindront ce point de référence dans la prochaine décennie. « Le
pays doit encourager le déplacement des travailleurs migrants, lever
les barrières et s'adapter à ce courant », indique le rapport.
D'autre part, le nombre des pauvres en ville est en augmentation,
à cause du licenciement de personnels d'entreprises publiques et
de l'afflux de paysans en surnombre, dit le professeur Hu Angang
de l'université Qinghua. On compte 28 millions d'agriculteurs à
la campagne vivant encore sous le seuil de la pauvreté.
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