Le
groupe suisse ABB table sur une forte croissance de ses affaires
en Chine
Le groupe ABB prévoit une vigoureuse croissance de
ses affaires en Chine d'ici à 2008, a déclaré ce géant de l’électrotechnique.
Le groupe ABB compte alors avoir doublé ses commandes et ses ventes
en Chine. Il va y engager 5 000 nouveaux employés. En 2004,
la Chine, qui est le troisième marché d'ABB après les États-Unis
et l'Allemagne, a généré des ventes de quelque 2 milliards
$US. Avec une croissance à deux chiffres depuis plusieurs années,
le marché chinois devrait afficher, au moins jusqu'en 2008, des
taux annuels de 20 %, a estimé M. Dormann. Les jeux Olympiques
de 2008 à Beijing, ainsi que l'exposition universelle de 2010 à
Shanghai, viendront encore doper la demande pour les investissements
étrangers et les projets d'infrastructures, a expliqué le président
du groupe. Ce groupe compte actuellement en Chine quelque 7 000
collaborateurs répartis dans 30 sites, sur un total de près
de 105 000 salariés. ABB a jusqu'à présent investi plus de
600 millions $US dans le géant asiatique. (Xinhuanet)
La
Chine inspire un recueil de nouvelles à une Canadienne
En novembre dernier, Lisa Carducci, une Canadienne
née à Montréal, a publié un recueil de nouvelles intitulé Wo
ai ni (Je t’aime) aux éditions Adage. Toutes inspirées de faits
vécus, les 41 nouvelles de ce recueil racontent la vie amoureuse
en Chine, dans les campagnes et dans les villes, autrefois et aujourd’hui.
Des relations souvent compliquées par les contextes socio-économique,
juridique et politique, aussi bien que par la culture traditionnelle
qui se heurte au modernisme. Les jeunes hésitent entre le respect
des conventions et la liberté à l’américaine. Certains osent aimer
un étranger, d’autres s’intéressent à leur passeport. Fidélité,
trahison, séduction, manipula, illusion, rapt, meurtre... l’amour
en Chine est-il si différent? L’auteur vit actuellement en Chine
et travaille comme rédactrice et traductrice à la revue Beijing
Information.
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La couverture du recueil
de nouvelles de Lisa Carducci. |
Les
Chinois arrivent en tête de la clientèle étrangère des Galeries
Lafayette à Paris
Les Chinois arrivent aujourd'hui en tête de la clientèle
étrangère des Galeries Lafayette Haussmann, le grand magasin au
centre de Paris, devançant les Américains et les Japonais, selon
un communiqué du magasin parvenu à Xinhua. « Depuis mai dernier,
date à laquelle le gouvernement chinois donnait à la France le statut
de destination touristique autorisée, les Galeries Lafayette ont
enregistré une très forte hausse de leur clientèle chinoise »,
selon le communiqué du magasin. « Cette hausse s'est renforcée
en septembre, et plus particulièrement depuis octobre, période de
vacances pour les Chinois », a-t-on ajouté. Depuis le 1er
septembre dernier, les Galeries Lafayette Haussmann ont doublé leur
chiffre d'affaires réalisé par la clientèle chinoise. Celle-ci achète
principalement des parfums et des accessoires et affectionne tout
particulièrement le luxe et le savoir-faire à la française, selon
le magasin. Pour les accueillir, ce dernier a mis en place une équipe
composée d'une douzaine de collaborateurs parlant mandarin et cantonais.
Des plans en chinois et des trousses d'accueil spéciales ont été
conçus pour faciliter la découverte du magasin par les Chinois.
(Xinhuanet)
Paris
est prêt à accorder une aide à Beijing pour les JO de 2008, selon
le maire de Paris
« Paris est prêt à accorder une aide à Beijing
pour la réussite des jeux Olympiques en 2008 », a déclaré à
Beijing le maire de Paris Bertrand Delanoë à l'Agence de presse
Xinhua. « Je rends hommage à Beijing qui nous a battus pour
l'organisation des JO 2008. Beijing était plus fort que nous. J'ai
confiance que la Chine et Beijing réussiront magnifiquement les
jeux Olympiques en 2008 », a affirmé M. Delanoë. À propos de
la coopération potentielle entre les deux capitales, il a indiqué
que Paris renforcerait les échanges avec Beijing sur les plans de
la sécurité, de l'aménagement urbain et de l'amélioration des transports.
Par ailleurs, il a souhaité que les entreprises françaises, qui
sont déjà dynamiques dans le marché chinois, saisissent cette occasion
pour élargir les échanges et la coopération avec leurs partenaires
chinois. (Xinhuanet)
Un
Français s'inspire de Shanghai
Florent Nicolas Wendling, un metteur en scène et
photographe français, adore faire partie de la scène de la vie quotidienne
de Shanghai. Du petit balcon de son appartement de la rue Huaihai,
les hautes tours et les supermarchés forment un contraste frappant
avec les vieux immeubles des rues environnantes. « Cela m'a
pris trois mois pour trouver l'endroit idéal qui me convenait »,
a déclaré Wendling, la quarantaine bien campée. « J'aime vivre
parmi les habitants ordinaires et explorer leur style de vie »,
dit-il. Son exposition de photos, Culture Clash, fait
partie de l'Année de la France en Chine et est présentée à La Fabrique,
un complexe abritant des salles d'exposition, des restaurants et
des bars. L'exposition est un mélange de costumes traditionnels
chinois et de photographies de mode. L'inspiration de Wendling vint
d'une série de cartes postales montrant des Chinoises en costumes
traditionnels. En plus de cette exposition, Wendling a aussi créé
« Zoum-Zoum », un studio de production de photographies
et de télévision basé à Shanghai. « Quand j'ai décidé de venir
en Asie, j’avais le choix entre Tokyo, Beijing et Shanghai, a-t-il
dit. J'ai choisi Shanghai parce que j'aime être dans un environnement
complètement inconnu. » Avec 20 ans d'expérience dans
les domaines du film et de la photographie, Wendling a vécu à Paris,
New York, Los Angeles, San Francisco et Hongkong. Il a commencé
sa carrière à Paris en produisant et en dirigeant des documentaires
artistiques pour la télévision. À Shanghai, Wendling a dirigé « Landmark »,
une publicité pour la tour Jinmao, le plus haut gratte-ciel de Chine.
Il prépare maintenant un documentaire pour l'exposition mondiale
de 2010 à Shanghai. Wendling dit qu'il aime Shanghai, car la vie
culturelle est semblable à celle de la France. « Par exemple,
les relations sociales jouent un rôle important dans la vie d'une
personne. Vous savez, la France est célèbre pour sa culture de salon »,
dit Wendling. Tous les jours, ce nouveau Shanghaïen rencontre donc
différentes personnes pour mettre en place son réseau personnel
de relations sociales. Quiconque est invité à son appartement n'a
pas besoin de se soucier de la manière dont il aura à trouver l'adresse,
ce qui peut être assez compliqué. Toutes les grands-mères le connaissent
et elles vous diront : « Nicolas est au troisième étage,
appuyez juste sur la sonnette blanche! » (Quotidien du peuple)
Coopération
sino-française dans la production de moteurs d'avion
Xi'an Aero Engine Company, China Aviation Equipment
Import and Export Company et la Compagnie française Snecma ont signé
un accord de coopération dans la production de moteurs d'avion CFM 56
et GE 90. Les trois compagnies coopèrent dans la production
de moteurs d'avion depuis 1995, et les premiers moteurs ont été
livrés en 1997. Le montant des livraisons a totalisé 5,84 millions
$US en 2004, en hausse de 58,7 % sur 2003.
En vertu de cet accord, le montant des livraisons
d'exportation devrait atteindre 33,71 millions $US. (Xinhua)
Airbus
va créer le premier centre de recherche en Chine
Airbus va créer cette année un centre d'ingénierie et de recherche en
Chine, le premier du genre en Asie. Ce centre pourra employer 200
ingénieurs, a déclaré un haut responsable d'Airbus. Le centre va
participer au programme actuel et futur d’Airbus avec les technologies
et les standards les plus avancés. À part l'Europe, un centre similaire
a été créé aux États-Unis il y a trois ans. « La Chine possède
une industrie aéronautique aux fondations solides et beaucoup d’excellents
professionnels », a dit Laurence Barron, directeur général
adjoint et président d'Airbus pour la Chine. Il s'est dit convaincu
que les ingénieurs chinois, de concert avec leurs collègues d'autres
centres d'ingénierie du monde, pourront apporter d'importantes contributions
au design d'avions Airbus. La construction du centre permettra de
consolider encore davantage et de développer les relations étroites
entre l'avionneur européen Airbus et l'industrie aéronautique de
Chine. « C'est un objectif ayant un horizon de cinq à six ans
et qui permettra à la Chine de devenir partenaire dans un futur
programme à hauteur d'au moins 10 %, a souligné M. Barron.
Depuis le mois de septembre 2002, Airbus a intensifié sa coopération
avec la Chine en signant des contrats pour une valeur de 350 millions
$US avec les avionneries chinoises. À l'heure actuelle, quelque
3 500 avions fabriqués par Airbus sont opérationnels dans le
monde, et la moitié d'entre eux ont été équipés de pièces détachées
de fabrication chinoise. Cinq avionneries chinoises produisent des
accessoires pour Airbus. En septembre 2004, 257 avions de fabrication
Airbus étaient en service sur le continent chinois, à Hongkong et
à Macao, soit 30 % des avions en service, a fait remarquer
M. Barron. Airbus s'intéresse non seulement à la vente d'avions
à la Chine, mais aussi au développement à long terme de l'industrie
aéronautique chinoise », a dit M. Barron. (CRI)
L'université
de Sciences Po de Paris va recruter des étudiants en Chine
Les étudiants chinois qui sont titulaires d’un diplôme
de licence et qui ont de trois à cinq ans d'expérience de travail
ont aujourd'hui la possibilité de suivre un programme d'études de
maîtrise en affaires publiques de deux ans à l'université de Sciences
Po à Paris. C'est ce qu'a annoncé en novembre dernier à Beijing
M. Francis Verillaud, président de Sciences Po de Paris, lors d'une
conférence de presse. Ce programme étant élaboré en partenariat
avec l'Université Columbia des États-Unis et la London School of
Economics and Political Science, les étudiants seront donc autorisés
à passer leur deuxième année à New York ou à Londres, a-t-il indiqué.
Selon M. Verillaud, les cours débuteront à l’automne 2005 et la
date limite pour la demande d'admission est prévue pour février.
Trois ou quatre étudiants chinois seront admis à ce programme.
Alstom
a signé récemment de nombreux contrats avec la Chine
Le géant français Alstom a signé une série de contrats
en matière de transport et d’énergie pour une valeur de plus de
1,68 milliard $US. D’abord, la société sera responsable de la fourniture
de wagons pour le prolongement de la ligne no 1
de métro de Shanghai. La société a aussi signé un accord de transfert
de technologie de désulfuration avec la société Harbin Power Equipment.
Cette technologie est utilisée pour réduire les émissions de dioxyde
de soufre des centrales d’énergie. Les autres contrats touchent
la livraison de wagons, de locomotives, de turbines et d’équipement
de pompage pour le marché chinois. Selon Patrick Kron, président
et chef de la direction d’Alstom, la société avait fixé un objectif
de 1,2 milliard $US d’ici à 2005, mais cet objectif a déjà été dépassé.
Après avoir remporté ces contrats lucratifs, Alstom espère maintenant
établir une présence à long terme en Chine.
Électricité
de France et Bull renforcent leur présence en Chine
La coopération entre les sociétés françaises et chinoises
tend à s’accélérer avec l’Année de la France en Chine. Le China
Huaneng Group, un des cinq plus importants fournisseurs d’électricité
en Chine, a mis en place un partenariat stratégique avec Électricité
de France. Les deux sociétés mettront l’accent sur la coopération
en technologie, les échanges d’informations et la construction de
centrales électriques. Les autres domaines de coopération incluent
les ressources humaines et la formation du personnel, les services
technologiques et les services de consultations. Selon Pierre Gadonneix,
président et chef de la direction d’Électricité de France, la coopération
se concentrera sur l’énergie propre, telle que l’hydro-électricité,
l’énergie nucléaire et l’énergie renouvelable. Pour sa part, la
société Bull, qui œuvre dans le domaine des technologies de l’information,
veut également améliorer sa présence dans le marché chinois. Bull
mettra l’accent sur les serveurs informatiques haut de gamme et
les solutions de TI. La société française a noué une alliance avec
le plus important fabricant d’ordinateurs chinois, le Groupe Lenovo,
pour développer le marché du serveur haut de gamme. Bull fournira
ses séries de serveurs NovaScale 5000 et 6000 et la technologie
FAME à Lenovo, alors que ce dernier vendra les produits en Chine
et en assurera le service. Ces produits visent le marché scientifique
et les applications pour les grandes entreprises.
Lacoste
espère faire de la Chine son plus gros marché
En une décennie, Lacoste espère que la Chine deviendra
le plus important marché des produits de cette marque. « Ma
stratégie est ambitieuse », déclare Bernard Lacoste, P.D.G.
de ce détaillant français. « Nous prévoyons quintupler, voire
même décupler, le nombre de nos boutiques spécialisées en une décennie,
de manière à ce que les clients chinois aient un accès plus facile
à nos produits. » Selon les prévisions de la société, de 200
à 300 millions de Chinois utiliseront des produits Lacoste dans
les prochaines années, ce qui dépassera les marchés français et
espagnols, les deux plus importants marchés de cette compagnie.
En 2003, le taux de croissance de Lacoste en Chine a été de 20 %.
« Plus vite ne signifie pas nécessairement meilleur, dit M.
Lacoste. Nous attachons plus d’importance à la qualité et à la réputation
de nos produits, lesquelles se basent sur des facteurs à long terme
comme la machinerie disponible, les bons matériaux et des travailleurs
qualifiés. » En plus de la production, Lacoste envisage également
le transfert de technologies et l’exportation de produits. Il a
aussi établi une coopération plus étroite avec le gouvernement pour
lutter contre la contrefaçon. En 2003, plus de 400 000 articles
portant la marque de Lacoste ont été vendus dans ses 200 points
de vente en Chine.
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Le magasin Lacoste
de Shanghai. Nan Shan |
Le
romantisme français fait rêver les jeunes Chinois
Chanel, Christian Dior et les
vins de Bordeaux font rêver Wang Lulu, 27 ans, qui se replonge
avec nostalgie dans les souvenirs de sa vie en France. Elle vit
aujourd'hui à Shenyang, en Chine du Nord-Est, après avoir fait l’expérience
d’une vie d’étudiante pendant quatre ans en France. La jeune fille
est maintenant une inconditionnelle de ce pays. Elle profite donc
de l’Année de la France en Chine pour expérimenter le charme français.
« J'adore les films français, j'ai vu six fois Le dernier
métro, de Truffaut », a fait remarquer la jeune fille.
En effet, la plupart des Chinois ont formé leur opinion sur la France
à travers des films et des œuvres littéraires, a indiqué Huang Yongheng,
professeur de littérature française à l'université du Liaoning.
« Les œuvres de Balzac, de Victor Hugo et d'Alexandre Dumas,
qui ont été très populaires en Chine au siècle dernier, ont développé
l'image du romantisme français en Chine », a ajouté le professeur
Huang. Une telle impression a considérablement influencé les points
de vue des gens sur la société française dans son ensemble, et en
Chine, le mot « France » fait automatiquement référence
au symbole du romantisme, a expliqué Huang. Il a ajouté que les
États-Unis avaient aussi réussi à répandre leur culture en Chine
à travers leurs chaînes de restauration rapide et leurs boissons,
alors que la France avait exercé une influence graduelle, voire
imperceptible, sur le peuple chinois, en particulier sur les jeunes,
par des moyens beaucoup plus subtils. Bon nombre de personnes de
la classe moyenne chinoise, âgées de 20 à 40 ans, ont ouvertement
exprimé leur préférence pour la culture française, a noté Guan Yun,
un sociologue de renom de l'université du Liaoning. Le plus grand
site Internet de voyage, www.ctrip.com, a mené en septembre dernier
une étude auprès de ses 15 000 membres inscrits qui comptaient
voyager à l'étranger durant les vacances de la Fête nationale de
sept jours, et Paris est apparu comme le premier choix parmi plus
des deux tiers d'entre eux. (Xinhua)
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