Commentaires
sur certaines
activités
passées
Fête de la culture française
à Beijing
Si l’Année de la France fut
inaugurée en grande pompe en octobre dernier, les activités de l’Année
de la France n’auraient sûrement pas été complètes sans une célébration
de la riche et délicieuse cuisine de ce pays. En effet, la cuisine
tient une place centrale dans la culture française comme dans la
culture chinoise. La troisième fête de la cuisine française, organisée
par Beijing Sopexa, s’est donc tenue avec succès à la fin d’octobre
dernier dans l'avenue Wangfujing, au centre-ville de Beijing, donnant
aux Chinois une occasion de mieux connaître et d'apprécier la cuisine
française. Pendant la célébration, 12 fournisseurs bien connus ont
livré plus de 100 variétés de vins français, fromage, crème, beurre,
café, chocolat et pains aux consommateurs chinois. Lors du discours
d'ouverture de la cérémonie, le conseiller en agriculture de l'ambassade
de France a déclaré : « La France est un pays qui peut
se vanter d'une grande variété de cuisines. Notre vin doux et notre
pain délicieux représentent l'exquise culture française. En tenant
cette fête, nous voulons que notre cuisine diverse et de haute qualité
ne soit pas uniquement limitée aux riches consommateurs, mais également
expérimentée par les consommateurs chinois ordinaires. » Des
démonstrations de spécialités gastronomiques françaises ont attiré
l'attention de nombreuses personnes. Sous l’accompagnement de chansons
et de musiques jouées par des artistes français, les gens ont pu
savourer avec joie des pains fraîchement grillés et des fins vins
français présentés pour la dégustation.
L’exposition sur les Impressionnistes : un
large public et des commentaires mitigés
La grande exposition sur les Impressionnistes français,
qui s’est tenue à Beijing jusqu’à la fin novembre et qui se tient
actuellement à Shanghai, avait suscité beaucoup d’attentes parmi
les amateurs d’art, surtout en raison de son ampleur. La foule s’y
est pressée à Beijing, mais certains artistes et critiques chinois
sont d’avis que ces chefs-d’œuvre sont arrivés vingt ans trop tard
pour créer un impact sur l’art contemporain chinois. Selon l’un
d’eux : « Les choses auraient été différentes si ces grandes
œuvres étaient arrivées à la fin des années 1970. Quel changement
elles auraient alors apporté! Mais étant donné que la plupart des
artistes importants ont déjà vu ces œuvres au Musée d’Orsay, elles
ne peuvent avoir l’effet d’un big bang comme elles auraient
eu vingt ans auparavant. Aujourd’hui, nous voulons voir des œuvres
à la fine pointe, des œuvres qui font appel à l’innovation et qui
sont un reflet du monde moderne. » D’autres, par contre, n’ont
pas caché leur enthousiasme. « Beaucoup de Chinois de mon âge
sont familiers avec certaines de ces peintures depuis leur très
jeune âge. Elles étaient reproduites dans nos manuels scolaires,
mais c’est vraiment excitant de voir les originaux », déclare
Li He, 27 ans, reporter dans un journal de Beijing. Selon Serge
Lemoine, président du Musée d’Orsay et co-conservateur de cette
exposition, le public chinois trouve facile d’accepter l’impressionnisme,
car il inclut des éléments d’art chinois. En effet, l’art chinois
a été présent dans l’art occidental depuis le XVIe siècle,
et au XVIIIe siècle, des vêtements et l’architecture
d’inspiration chinoise sont apparus. On peut le remarquer dans La
classe de danse et Le café de Degas. Du côté chinois,
un mouvement semblable à l’impressionnisme est apparu au XIe
siècle avec l’artiste Mi Fu.
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Fête
de la gastronomie française tenue au complexe Oriental Plaza
de Beijing. Zhang Jie. |
Architecture
contemporaine en forme de pigeonnier, de conception française,
sur la place Quancheng de Jinan, province du Shandong. Xu
Suhui |
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