08/ 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Des scientifiques chinois se préparent à l’exploration du Yarlung Zangbo

 
   

Des scientifiques chinois se préparent à l'exploration, en septembre, de la gorge du fleuve Yarlung Zangbo qui se trouve au sud-est du plateau Qinghai-Tibet. Cette exploration se concentrera sur l'hydrologie et la végétation de la gorge, et des statistiques seront compilées pour combler les lacunes de données sur cette dernière. La grande gorge du fleuve Yarlung Zangbo, l'une des plus importantes découvertes géographiques du XXe siècle, a été découverte en 1994 par le géologue Yang Yichou, le physicien Gao Dengyi et le botaniste Li Bosheng de l’Académie des sciences de Chine. Les scientifiques ont découvert que le canyon, situé dans l’Himalaya, avait une profondeur moyenne de 5 000 m, et une largeur moyenne de 80 à 200 m, la section la plus étroite étant de 74 m. Cette gorge fournit un passage à l'air humide et chaud provenant de l'Inde, étendant la limite du climat subtropical vers le nord de six degrés de latitude. Le climat offre également un habitat excellent pour les animaux dont le tigre, le singe, l'antilope et le sanglier. (Xinhua)

La zone du mont Qomolangma (Everest) polluée par l'activité humaine

Du fait de ses conditions géographiques particulières, la zone du mont Qomolangma (Everest) est considérée comme l'une des zones les plus propres du monde, au même titre que les pôles Sud et Nord. Mais elle est aujourd'hui polluée par l'activité humaine, malgré les efforts des services administratifs de la réserve naturelle. Des commerçants occupent déjà un endroit au bord de la place du Qomolangma, à quelques kilomètres du monastère Rongbu, au pied du mont. Des restaurants et des boutiques ont été ouverts sous des tentes. Ces dernières abritent maintenant les Sherpas et les travailleurs locaux qui offrent leurs services aux équipes d'ascension. Les ordures ménagères détériorent gravement l’environnement. C'est à cet endroit que l'équipe de prospection scientifique de l'environnement du mont Qomolangma a stationné en 2000. Il y a cinq ans, les traces humaines étaient très rares à quelques km au-delà du monastère Rongbu. L'atmosphère était encore propre et la rivière Rongbu était limpide. Devant l'état actuel des choses, le glaciologue Kang Shichang et le météorologue Ma Yaoming, de l'Institut d'étude du plateau Qinghai-Tibet de l'Académie des sciences de Chine, ont déclaré que la destruction de l'ozone dans l'atmosphère du plateau du Qinghai-Tibet était due à la détérioration de plus en plus grave de l'environnement mondial et au transfert sur une longue distance des matériaux polluants. Selon eux, si cette tendance se poursuit, le volume de quelque dix éléments chimiques découverts dans la glace et la neige du glacier Rongbu et dans l'eau de la rivière Rongbu pourrait se multiplier. (China.org.cn)

La superficie des réserves naturelles tibétaines se classe au premier rang du pays

Les réserves naturelles couvrent une superficie de plus de 400 000 km2 dans la région autonome du Tibet, soit la première place de la Chine, selon le Bureau de protection de l’environnement du Tibet. Jusqu'à présent, la région autonome a déjà établi 38 réserves naturelles, dont sept d'État et huit à l’échelon régional, soit 34 % du territoire tibétain, selon la même source. Les départements concernés ont investi plus de 600 millions de yuans dans l'aménagement écologique du cours supérieur du Yangtsé, la protection des prairies et les travaux de construction des habitations destinées aux bergers. (Xinhua)