08/2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

Carrefour va ouvrir 10 magasins supplémentaires à Beijing

 

 
   

Carrefour, le géant français de la vente au détail, devrait ouvrir 10 à 12 nouveaux magasins dans la capitale chinoise d'ici 2008, a annoncé Carrefour Chine. Jean Luc Chereau, président de Carrefour Chine, a expliqué que la ville de Beijing s'était développée de manière rapide ces dernières années, et que l'entreprise se devait de suivre ce rythme de développement, ajoutant que le géant français avait pour objectif d'être plus proche du consommateur et d'offrir de meilleurs services.
Son premier magasin en Chine a ouvert ses portes en 1995. Depuis, Carrefour a ouvert 60 magasins et installé des agences d'achat dans plus de 10 villes chinoises. Son volume de ventes a atteint cette année 3,235 milliards $US en Chine, soit une hausse de 50 % en base annuelle. (Xinhua)

Areva souhaite renforcer sa présence sur le marché chinois

La Chine, qui souhaite accélérer le développement de l'énergie nucléaire sur son territoire, a besoin de 25 centrales nucléaires supplémentaires, ce qui représente un immense marché, a déclaré Anne Lauvergeon, présidente du Directoire du groupe AREVA. Ce groupe, leader mondial dans les métiers de l'énergie et de la connectivité, a réalisé un chiffre d'affaires de 11,109 milliards d'euros en 2004. Le groupe compte aujourd'hui 70 069 collaborateurs répartis dans plus de 100 pays. AREVA est présent en Chine depuis 20 ans et emploie au total 3 500 personnes. À travers sa filiale Framatome ANP, le groupe a notamment fourni les quatre phases des centrales de la baie Daya et de Ling Ao, ainsi que des équipements pour les centrales de Qinshan II et Tianwan. Il a également réalisé de nombreux transferts de technologies vers l'industrie chinoise. De plus, le groupe a répondu récemment à un appel d'offres chinois pour la construction de quatre centrales nucléaires dans les provinces du Guangdong et du Zhejiang, contrat évalué à quelque 6 et 8 milliards $US. Si AREVA parvient à battre ses deux concurrents, le groupe pourrait consolider sa position en Chine. Selon un plan de développement, la Chine prévoit construire une trentaine de centrales nucléaires sur quinze ans pour doubler la part de cette source d'énergie dans sa consommation d'électricité, actuellement proche de 2 %, ce qui nécessite 30 milliards $US d'investissements. (Xinhua)

Le Sac du Palais d'Été sera diffusé en Chine

La version chinoise du livre Le Sac du Palais d’Été, écrit par Bernard Brizay, un historien français, sera publiée en septembre en Chine. La version française de ce livre (577 pages au total) a été publiée en novembre 2003, et sa version chinoise a été traduite par trois Chinois résidant en France (dont M. Gao Faming), a dit M. Xu Zhongliang, directeur de la Maison d'édition des livres anciens du Zhejiang. Le récit détaille l'expédition anglo-française de Chine en 1860, qui s'achève avec la destruction d'un des joyaux de l'humanité, le Palais d'Été. En 2002, Bernard Brizay a visité les vestiges du Palais d'Été. Il s'agit d'un livre fort bien documenté sur l'intervention des troupes anglo-françaises. Parmi les 40 livres en français et 30 en anglais auxquels l'auteur s'est référé, la plupart sont des mémoires de diplomates, d'officiers et de soldats qui ont vécu les événements. Après un an de travaux, Le Sac du Palais d'Été a vu le jour en 2003. Le fabuleux Palais d'Été de Beijing, construit soigneusement par cinq générations d'empereurs des Qing et surnommé le « Versailles chinois », a été pillé et détruit par les Français et les Anglais au terme d'une expédition militaire en octobre 1860.

Découverte de photographies des années 1930 sur la Chine par le père Jo

 
   

Il y a 70 ans, profondément passionné par la diligence et l'intelligence des Chinois vivant dans la région de rivières et de lacs située au sud du Yangtsé, le père Jo a pris quelque 4 000 photos, et avec le temps, celles présentées pour la première fois au public chinois, doivent permettre à ce dernier de découvrir la vie menée par les riverains du Grand Canal dans les années 1930. C'est grâce à un pur hasard que ces précieuses photos ont pu aujourd'hui revoir le jour après 70 années de « sommeil profond ». En fait, le père Jo est arrivé de la France à Shanghai en 1932, par bateau. Équipé de quatre appareils photo, d'une vieille caméra et d'un ensemble d'équipements portatifs pour le développement et l'impression de photos, le prêtre français a commencé à remonter vers le nord du pays à bord d'un bateau le long du Grand Canal reliant Hangzhou et Beijing. Au cours de dix mois de voyage, cet amateur de photographie a pu prendre quelque 4 000 photos avec son arsenal, qui était sans doute parmi les plus avancés de l'époque, mémorisant ainsi de manière fidèle des instants fort impressionnants qui reflètent la vie des paysans chinois établis au bord du Grand Canal. En 2002, en allant consulter des documents sur les missionnaires occidentaux dans une bibliothèque lyonnaise, Mme Christine Cornet, professeure se consacrant à l'étude de l'histoire chinoise à l'Université de Lyon 2, a découvert par hasard les œuvres laissées par le père Jo. Y voyant une richesse sans pareille, elle a eu tout de suite l'idée de les montrer un jour au public chinois et français sous forme d'exposition. Aux yeux du professeur Cornet, le père Jo était un artiste à la fois curieux et attentionné. À l'origine, ayant été chargé par l'Église de s'informer sur la vie des missionnaires en Chine, le père Jo, âgé alors d'une quarantaine d'années, a pris lui-même l'initiative de transformer son séjour chinois en un voyage plein d'exotisme. De la ville portuaire qu'est Shanghai, il a capté par exemple des images représentant des bateliers qui faisaient marcher leur embarcation à la godille, des paysages de neige du quartier Xujiahui, des barques pour la pêche aux crabes amarrées près de Pudong, des familles de pêcheurs vivant sur des sampans sur le Yangshupu, etc. Les héros de ses photos, qu'ils soient des porteurs mangeant une crêpe au bord du Yangtsé ou des pêcheurs faisant sécher leur couverture sur la natte de leur barque, impressionnent le public par leur expression caractéristique empreinte d'optimisme. Prenant le Grand Canal pour thème principal de ses photographies réalisées en Chine, le père Jo a réussi à saisir les moments les plus saisissants pour démontrer le caractère à la fois diligent et intelligent d'une population chinoise vivant au bord de l'eau, permettant ainsi au monde extérieur de découvrir une « Chine de rivières et de lacs ». Parmi les quelque 150 photographies en noir et blanc sélectionnées spécialement pour l'exposition en Chine, de simples travailleurs pris en plein champ de rizière ou en pleine rue de quelque bourgade ou ville occupent une place prépondérante.



Un héros chinois évoque l'opération du débarquement en Normandie

 

 
  Photo de famille de Huang.

Pour Huang Tingxin, âgé de 87 ans, le 6 juin n'est pas un jour ordinaire. En tant qu'officier naval chinois, Huang a participé à l'opération du débarquement en Normandie, engagée par les forces alliées il y a 61 ans. Le vétéran, qui vit maintenant à Hangzhou, capitale de la province du Zhejiang, dans l'est de la Chine, est le seul survivant connu sur le continent, parmi les 24 officiers de la marine chinoise qui ont participé à l'opération qui a libéré l'Europe de l'Ouest de l'emprise nazie Le vieil homme, maintenant souffrant de la maladie de Parkinson, raconte à son fils ces semaines extraordinaires qu'il a vécues durant sa jeunesse. Huang, qui a fait ses études dans une école navale de Qingdao de la province du Shandong, dans l'est de la Chine, à la fin des années 1930, avait été sélectionné par l'armée chinoise avec 23 autres officiers navals chinois pour étudier au Collège naval royal de Grande-Bretagne à Greenwich en 1942. Ils ont été postés alors à titre de stagiaires sur les flottes opérant dans les différents champs de bataille en mars 1944. Huang servait à bord du porte-avions escorteur le Searcher. Son objectif était de ne pas perdre de vue l'angle du porte-avions en mer et sa position dans la formation des flottes. « Ce n'était pas une petite tâche, car un débarquement et un décollage stables de l'avion dépendaient de la navigation correcte du porte-avions », s'est rappelé Huang. Le 5 juin 1944, vers minuit -à la veille de la Journée de déclenchement de l'offensive-, son navire de guerre a levé l'ancre pour appareiller à Belfast, en Irlande du Nord, et a navigué vers le sud.
« Nous savions que cette action devait être quelque chose de spécial, mais aucun de nous ne savait exactement en quoi elle consistait », a-t-il dit. Ce n'est que le lendemain matin que lui et ses compagnons d'armes ont entendu la BBC annoncer que les forces alliées avaient débarqué en Normandie. « Ce n'est qu'alors que nous avons su que notre mission avait commencé cette nuit-là », a dit Huang. « Nous fûmes tous transportés de joie à l'annonce de cette nouvelle. Mais nous ne nous sommes sentis complètement soulagés que lorsque notre mission d'escorte a pris fin. Ensuite, des nouvelles nous sont parvenues plusieurs jours plus tard, annonçant que les forces alliées avançaient sur le continent sans à-coups ». Huang a dit que tous ses compagnons d'armes chinois avaient participé à l'opération et certains d'entre eux étaient sur le navire de guerre qui a aidé à détruire beaucoup de points de défense de l'armée allemande construits sur les plages de France.
En octobre de la même année, Huang Tingxin a pris part à une autre opération à bord du Searcher : le débarquement à Toulon. Notre tâche était de couvrir le débarquement de la force principale, tout en attaquant les lignes de défense allemandes, avec des avions qui décollaient à partir de notre porte-avions », a dit Huang. (China.org.cn)

Philippe Patek veut séduire le marché chinois

La manufacture horlogère suisse Philippe Patek et Merchers, son partenaire, ont ouvert en juin dernier une boutique exclusive à Shanghai ainsi qu'un centre de service après-vente, selon la presse locale. « Cette boutique nous offrira l’occasion de présenter localement nos montres aux amateurs chinois d'horlogerie de prestige », a indiqué Philippe Stern, président de Philippe Patek. Elle permettra d'augmenter la visibilité des produits sur «ce marché très important, tout en nous permettant de gagner une expérience commerciale en Chine », a-t-il ajouté. Le groupe Merchers a saisi l'occasion de louer une boutique située au coeur du Bund, quartier connu pour ses nombreux bâtiments de style colonial néo-classique, au bord de la rivière Huangpu. (Xinhua)