Faits saillants

Exposition au Musée de la Cité interdite

Exposition de peintures et de sculptures évoquant la vie et le règne de Louis XIV, « Roi-Soleil », qui régna sur la France de 1643 à 1715.

Né en 1638, Louis XIV devient roi dès l’âge de cinq ans et assume le règne le plus long qu’ait connu la France. Conquérant infatigable, il est aussi connu pour son effort d’organisation administrative et économique, ainsi que pour sa prodigalité envers les arts et pour le faste de ses réceptions au château de Versailles. Lors de l’Année de la Chine en France, Versailles avait accueilli une exposition sur l’empereur chinois Kangxi. À la fin du XVII^e siècle, les deux monarques avaient en effet inauguré les relations officielles entre la Chine et la France. En retour, Beijing et Shanghai accueillent une exposition d’une centaine de peintures et de sculptures reconstituant un triple portrait de Louis XIV. D’abord un portrait physique selon trois types : le « roi de gloire », le « roi de guerre » ou le « roi Très-Chrétien ». Ensuite, un portrait de la famille royale et de la Cour. Enfin, un portrait du roi magnifique par la splendeur de ses bâtiments, notamment par celle du château de Versailles, siège de la Cour de 1682 à la fin du règne en 1715.

Également prêté par le Musée du château de Versailles, le tableau Le Premier Consul Bonaparte franchissant le mont Saint-Bernard, 20 mai 1800 (1801), de Jacques-Louis David, fera par ailleurs l’objet d’une exposition exceptionnelle dans un musée de Beijing. Napoléon, qui dirigea la France et presque toute l’Europe de la fin du XVIII^e siècle jusqu’à 1815, est sans doute le personnage historique français le plus connu des Chinois. En plus du tableau de David, le film-monument Napoléon d’Abel Gance (1927) sera projeté en version sonorisée et sous-titrée en chinois.

Visions françaises

Beijing (4 au 23 avril) et Shanghai (30 avril au 25 mai)

Mobilier et objets d’art du palais de Versailles qui seront prêtés lors de l’exposition sur Louis XIV en Chine.

Exposition des principaux projets réalisés en Chine par des architectes français au cours des dernières années, ainsi que de projets exemplaires dans les domaines de l'architecture et de l'urbanisme produits en France ces dernières décennies.

Depuis une quinzaine d'années, nombre d'architectes français participent à des concours en Chine –ou s'y sont même installés– pour y réaliser des ouvrages de tout premier plan, qui constituent autant de témoignages d'une certaine spécificité française dans l'appréhension des problématiques urbaines.

Les Architectes français à l'export (AFEX), l'Association française d'action artistique (AFAA) et le commissaire Bertrand Lemoine proposent une exposition itinérante présentant les plus marquantes de ces réalisations, en regard de quelques projets architecturaux phares produits en France au cours des dernières décennies.  L'exposition entend faire connaître au public chinois l'étendue et la nature de la production architecturale et urbanistique française en Chine, rattacher cette production au patrimoine et à la pratique contemporaine de l'architecture en France, enfin valoriser la « touche française » dont la créativité et le souci du développement durable. Articulée autour de cinq thèmes majeurs –équipements publics, bureaux, logement, urbanisme et paysage, développement durable– l’exposition sera complétée par plusieurs colloques sur des thèmes liés à l'aménagement urbain.

Faits passés et commentaires

Les œuvres des artistes français à la Biennale internationale de la photographie de Guangzhou

De nombreux photographes français de renommée mondiale se sont rassemblés à Guangzhou, chef-lieu de la province méridionale du Guangdong, afin d'exposer leurs œuvres à l'occasion de la Biennale internationale de la photographie de Guangzhou. Cette Biennale avait pour thème Les villes et l'urbanisme. Deux expositions spéciales y ont été présentées dont Paris des photographes, issue du Centre Pompidou de Paris, et Lumières sur la France, des travaux de paysages de nuit réalisés en France avec une projection murale. Claude Dityvon, célèbre photographe des années 1970, a présenté ses œuvres les plus récentes, dont une série intitulée L'homme dans la ville. Ce dernier cherche « à voir ce qui est entre les choses, ce qui ne se voit pas et qui ressemble à la musique des mots et au bruissement de la rue ». Le professeur des beaux-arts chinois Chang Qing, qui est aussi l'un des acteurs de cette Biennale, a eu une réaction, en se rendant à l'exposition de Paris des photographes affirmant que les photos des artistes français, au contraire de celles des Chinois, inspiraient le calme et la tranquillité. (Xinhua)

La « nouvelle vague » française a déferlé sur Shanghai

Aéroport international de Pudong conçu par l’architecte français Paul Andreu.

La « nouvelle vague », un mouvement artistique et cinématographique qui prit essor en France entre 1958 et 1962 et qui déferla plus tard sur le monde, a toujours un certain impact sur la scène culturelle chinoise actuelle. Quand les conservateurs du centre d'art Pompidou à Paris ont présenté des chefs-d'œuvre français de la « nouvelle vague », lors d'une exposition au Musée d'art de Shanghai, en janvier dernier, l’événement a naturellement attisé l'enthousiasme du public dans la métropole. Depuis le début de l'exposition, qui portait le thème La nouvelle vague, l'art moderne dans la collection du Centre d'art Pompidou, les visiteurs ont fait la queue pour admirer les œuvres importantes. L'exposition comprenait 13 films, 10 vidéos, 26 peintures, 30 photos et 7 installations. « Pour que les visiteurs puissent avoir une vision d'ensemble de l'art moderne français, nous avons inclus des films et des peintures des années 1960, des travaux photographiques des années 1980, ainsi que des vidéos et des installations des années 1990 », a déclaré un porte-parole du centre Pompidou. Les films des réalisateurs Jean-Luc Godard, Claude Chabrol et Éric Rohmer ont été diffusés à l'exposition.
« Les scènes des films montrés ressemblaient à des peintures, et les peintures de style dynamique ressemblaient à des films », a fait remarquer Lin Jieming, un visiteur.