MARS 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Ngari, un itinéraire de monts et de lacs sacrés

 

Le mont sacré Kangrinboqê (Kailash).

La région de Ngari, située dans l’ouest du Tibet, est souvent décrite comme le faîte du Toit du monde et l’un des itinéraires touristiques les plus reculés et légendaires du monde. Elle est limitée par le Xinjiang au nord, la préfecture de Nagqu à l’est, et celle de Xigazê au sud-est et est limitrophe du Cachemire, de l’Inde et du Népal à l’ouest et au sud-ouest. Rien que dans cette dernière zone, on compte plus de 60 cols de montagnes. Sur le territoire de Ngari d’une superficie de 303 000 km vivent quelque 60 000 habitants; la densité y est donc très faible.
Du fait de son altitude moyenne de 4 500 m, Ngari offre des paysages magnifiques de glaciers, de monts enneigés, de prés alpins, de déserts de sable, de cours d’eau, de champs et de zones d’élevage. Les animaux sauvages abondent. C’est la région où l’Indus, le Gange, le Sutlej et le Yarlung Zangbo prennent leur source. Le centre principal est la ville d’Ali (Shiquanhe).

Sites d’intérêt :
- Les vestiges du royaume de Guge et ses deux principaux centres (Toling (Zhada) et Tsaparang), les fresques murales de Donggar et les peintures rupestres qui illustrent la civilisation antique de cette zone.
- Deux lieux sacrés de l’histoire religieuse d’Asie : le sommet Kangrinboqê (Kailash), pic principal des monts Gandisê et montagne sacrée de quatre religions (hindouisme, bouddhisme, jaïnisme et bon) et le lac Mapam Yumco, (Manasarovar) avec ses eaux turquoise et les cimes enneigées qui l’entourent..
- La forêt de tertres.
- Le zhangzhung, berceau de la religion bon.

Une visite à Ngari est idéale pour connaître l’histoire et la culture antique du Tibet, de même que ses paysages magnifiques. La meilleure période pour visiter couvre de mai à septembre.