MARS 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Faits saillants


Exposition Le cheveu se décode
Du 1er mars au 19 mai 2005
Hongkong

L’exposition arrive pour la première fois en Chine. De nombreuses recherches de scientifiques et de sociologues sont à l’origine de cette exposition dans laquelle les visiteurs pourront partir à la découverte du monde riche et fascinant du cheveu. Derrière une banalité apparente, le cheveu cache un univers mystérieux que les scientifiques, les sociologues et les industriels tentent de cerner depuis longtemps. Cette exposition de plus de 450 m2 conçue par la Cité des sciences et de l’industrie et L’Oréal est organisée en cinq parcours. Un parcours conduit le spectateur à travers la structure et les propriétés du cheveu, un autre le mène à la découverte du produit et de l’industrie, et il pourra trouver des idées pour changer de tête dans le salon des métamorphoses ou comprendre la culture populaire du cheveu par le biais de chansons, d’expressions populaires ou d’un panorama des coiffures régionales ou mondiales. Enfin, le parcours Objet du Cheveu donne un éventail des différents objets. L’exposition permettra aux visiteurs de percer cet univers en observant les cheveux au microscope grossis 10 fois, 100 fois ou un million de fois, ou de découvrir que le cheveu peut être une expression artistique avec les bigoudis de la styliste Marion Chopineau, les objets ethnographiques du Musée de l’homme ou la robe de la collection d’été de Castelbajac. L’exposition restera à Hongkong du 1er mars au 19 mai. Cette exposition participe à la volonté de montrer non seulement la création culturelle française, mais aussi l’innovation technologique et l’industrie de pointe. Le Cheveu se décode crée un lien entre la culture et la science permettant à un large public d’avoir accès aux innovations et de les comprendre, en créant un climat de transparence entre les industries de la cosmétologie et du cheveu et leurs clients et en rendant l’apprentissage scientifique ludique. Elle crée aussi un lien entre les différents peuples rendant les différences culturelles enrichissantes et rappelant que l’humanité tout entière se fonde sur un patrimoine génétique commun.


Le Collectif AOC au Hong Kong Arts Festival

Le groupe de jeunes artistes français connu sous le nom de Collectif AOC transporte le public à travers trampolines, trapèzes, échafaudages… C’est un cirque du XXIe siècle qui laisse les petits et les grands sans voix. Déjà connu à Paris et à Londres, le Collectif vient pour la première fois en Asie. Mélangeant le cirque acrobatique et les mouvements de la danse transe, les danseurs créent un monde à plusieurs dimensions et défient les lois de la gravité. Ils mêlent hip-hop, kung-fu et jonglage, ils se servent de l’espace comme d’une salle de jeu, se croisent et se renversent, bouleversant, à chaque fois, les limites du corps. C’est peut-être justement dans ce croisement de styles que le spectacle crée un échange interculturel et se positionne comme le symbole de l’échange entre la France et la Chine. L’événement trouve ainsi totalement sa place dans la programmation mise en place pour L’Année de la France en Chine. Plus encore, le spectacle crée un nouveau type de cirque : loin d’assister seulement à un simple numéro de trapèze, de trampoline, de clowns, on retrouve de nouveau le goût de l’émerveillement face à ces danseurs-acrobates-trapézistes-comédiens. « Depuis longtemps déjà, le cirque n’était plus que tours et gags… La Syncope du 7 crée une nouvelle architecture avec le corps des danseurs, explorant les possibilités sans fin du mouvement plutôt que les limites ». (The Guardian)

Festival international de littérature : Shan Sa et Yasmina Khadra

Shan Sa et Yasmina Khadra, invitées d'honneur du Festival international de littérature de Hongkong
Shan Sa est une jeune auteure chinoise née en 1972 à Beijing. Elle quitte son pays natal en 1990 et vient s’installer en France où elle travaille pendant deux ans avec le peintre Balthus. Elle est l’auteure de quatre romans en langue française. Ses deux premiers romans ont reçu le « Prix Goncourt du Premier roman » et le « Prix Cazes ». En 2003, elle publie La Joueuse de Go pour lequel elle reçoit un énorme succès public et critique. Ce dernier roman a depuis lors été traduit en anglais et a reçu le « Prix de fiction Kiriyama 2004 ».Yasmina Khadra est le pseudonyme de l’auteur algérien Mohammed Moulessehoul qui a dû prendre un pseudonyme féminin pour éviter la censure de ses manuscrits alors qu’il appartenait encore à l’armée algérienne. En 2000, l’auteur vient s’exiler en France où il vit encore maintenant en réclusion. Dans tous ses écrits, Khadra décrit le phénomène de guerre civile en rendant coupables les fondamentalistes d’une part et le régime au pouvoir d’autre part. Tous participent, selon lui, à une même tragédie. « Yasmina Khadra est un des auteurs algériens majeurs d’aujourd’hui » a écrit un grand critique français. Trois de ses livres sont traduits en anglais.

Exposition La Côte d'Azur

Vue nocturne de la Côte d'Azur.

Guangzhou
Du 11 mars au 17 avril
Musée d'Art de Guangzhou
Macao
Du 29 avril au 30 juin
Musée de Macao
Reflets de la Côte d'Azur : les œuvres d’art des Alpes-Maritimes
Vingt-quatre sculptures et vingt-quatre gravures de l’artiste MIRO appartenant à la Fondation Maeght à Saint-Paul-de-Vence.
Cette exposition propose une sélection exceptionnelle de son œuvre sculptée et graphique : sculptures en bronze d’inspiration mythique ou assemblages d’objets bruts formant des associations surprenantes, lithographies aux couleurs vives dessinant des taches et des signes sur le papier qui évoquent le travail du calligraphe.

Dix-sept céramiques de Pablo Picasso appartenant au Musée Magnelli, musée de la céramique à Vallauris.
Cette exposition propose quelques-unes de ses éditions dont certaines sont des empreintes originales et constituent l’œuvre gravée céramique de l’artiste présentant les mêmes critères d’authenticité que son œuvre gravée sur papier (suite de huit plats colorés Corrida, plat Main au poisson), d’autres sont des objets tournés et décorés (coupe Visage, pichet Visage de femme).
Soixante-dix-sept affiches anciennes et originales sur la Côte d’Azur appartenant au Conseil général des Alpes-Maritimes.
Pour que le public chinois comprenne comment est née la Côte d’Azur, région à la réputation internationale et pour lui faire découvrir ses richesses, le Conseil général propose une sélection de sa collection exceptionnelle d’affiches anciennes et originales.
Dès la fin du XIXe siècle, l’affiche a été l’outil majeur de promotion du tourisme, essentiel à la réputation du département des Alpes-Maritimes. Son histoire est liée à celle de la lithographie dont l’invention a permis la diffusion des images en grand nombre. L’affiche a véhiculé dans le monde entier les atouts de cette région : sites et climat exceptionnels, patrimoine unique, sports et divertissements variés, manifestations culturelles. Notre sélection couvre la période des débuts de l’art de l’affiche en France (vers 1890) avec des affiches de style Belle Époque et Art Nouveau réalisées par des artistes comme Jules Chéret, Hugo d’Alési… en passant par la période Art déco avec des artistes comme Broders ou Domergue… jusqu’aux années 1970 avec des créations plus abstraites réalisées par des peintres de renom qui, amoureux de cette terre d’accueil, ont séjourné sur la Côte d'Azur : Picasso, Chagall, Matisse, Cocteau, Dufy….

Trois générations de photographes français
Shanghai
Du 17 mars au 17 avril
Musée des Beaux Arts

Exposition de photographies de Robert Doisneau et Brassaï
L'exposition Paris à Shanghai –Trois générations de photographes français présente un itinéraire de découverte d'une trentaine d'artistes, dont les noms et le travail ont pendant cinquante ans construit l'image internationale de la photographie française. Le premier volet de l'exposition propose une série d'images mythiques des années 1950 et 1960 par Robert Doisneau, Brassaï, Henri Cartier-Bresson ou Marc Riboud, ces deux derniers étant notamment célèbres pour leurs photographies prises en Chine. Le deuxième volet rassemble des œuvres d'auteurs qui ont marqué les années 1980 et 1990 comme Alain Fleischer, Patrick Tosani, Georges Rousse ou Bernard Faucon. Dans les deux cas, les photographies proviennent essentiellement des collections de la Maison européenne de la photographie (Paris), partenaire de l'exposition. Le troisième volet de l'exposition est réalisé en collaboration avec six galeries parisiennes, les plus représentatives de la jeune génération, photographes et vidéastes.