JUIN  2003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Un réactif du vaccin contre le SRAS a été remporté avec succès

Les scientifiques de Hongkong et de l’intérieur de la Chine ont déclaré le 26 mai avoir réussi à dépister des « molécules anti-virus coronaire de la pneumonie atypique » et les expérimenteront, comme un réactif du vaccin, d’abord sur des animaux.

Pour le moment, le professeur Yuan Guoyong, directeur du Département de microbiologie de l’Institut de médecine de l’Université de Hongkong, le Dr Guan Yi de cette université, l’académicien Zhong Nanshan, directeur de l’Institut de médecine de Guangzhou, et la professeur Wen Yumei de l’Institut de médecine de l’université Fudan à Shanghai concentrent toute leur énergie dans la recherche et la préparation d’un vaccin contre le SRAS.

D’après le Pr. Yuan Guoyong, dépister ces molécules est un pas important pour fabriquer le vaccin. Il prévoit que l’expérimentation du réactif sur des animaux sera accomplie d’ici six mois. Il a dit que ce réactif ne pouvait pas être expérimenté actuellement sur le corps humain parce qu’on ne sait pas encore s’il est efficace ou nuisible à la santé.

L’Institut de médecine de l’Université de Hongkong a réalisé le 16 avril la séquence du génome du virus coronaire de la pneumonie atypique et confirmé que c’était un nouveau virus. Ce succès a été publié dans l’Internet.

Peu après l’apparition du SRAS, les scientifiques de Hongkong ont formé avec succès des microbes pathogènes du SRAS et trouvé une méthode de distinguer facilement et précisément le virus du SRAS.

L’Université de Hongkong a réussi à trouver le 27 mars un test rapide du génome, nommé « réaction polyenzymatique », qui est appliqué principalement dans l’examen clinique. Cet acquis de la recherche scientifique a été reconnu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et a commencé à être utilisé dans plusieurs pays et régions.

Le Pr. Yuan a indiqué que le virus coronaire du SRAS effectue facilement une réorganisation de ses gènes en se liant avec des gènes d’autres virus coronaires. Le virus du SRAS peut donc muter rapidement et a un fort effet meurtrier.

CIIC