Les SRAS tue plus d'hommes que de femmes sur le continent chinois,
selon un expert
Plus
d’hommes que de femmes meurent du syndrome respiratoire aigu sévère
(SRAS), et les hommes meurent plus lentement, a affirmé mardi
un épidémiologiste chinois.
Les dernières statistiques
établies par le ministère chinois de la Santé montrent que jusqu'au
20 mai, un total de 294 patients sont décédés du SRAS sur le continent
chinois.
Les hommes représentaient
57,8%, et les femmes, 42,2%; mais les raisons de cet écart restent
inconnues, selon Li Chengyi, un expert de l'équipe de travail
anti-SRAS du ministère de la Santé.
Les hommes infectés par
l'épidémie survivent plus lontemps que les femmes.
Les chiffres du ministère
montrent qu'en moyenne, les hommes sont morts 16,8 jours après
avoir contracté la maladie, alors que les femmes en sont mortes
14 jours après.
Ces chiffres indiquent que
parmi les morts du SRAS âgés de plus de 60 ans, les hommes ont
survécu en moyenne 14,3 jours et les femmes 12,5 jours.
Parmi les victimes âgées
de moins de 60 ans, les hommes ont survécu en moyenne 17,6 jours,
et les femmes, 14,7 jours, a ajouté Li.
Au
20 mai, la Chine a rapporté 5 248 cas de SRAS parmis lesquels
2 254 patients ont guéri et quitté l'hôpital.
xinhuanet