JUILLET 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

En bref

Ouverture du plus grand café Internet au monde

Le plus grand café Internet au monde est ouvert depuis la mi-juin à Beijing selon le Soir de Beijing. Ce café de 750 places est situé près de l’université de Beijing et a été établi en collaboration avec une société de marketing, Istar Network, le deuxième portail en Corée du Sud. Ce café dépasse donc celui qui détenait le plus grand nombre de sièges, celui de Time Square à New York, avec ses 648 sièges.

« Couple de week-ends », un nouveau mode de vie pour certains jeunes mariés

Certains jeunes couples de Zhengzhou, province du Henan, vont à l'encontre du concept traditionnel du mariage, en vivant avec leurs parents respectifs pendant les cinq jours de la semaine et en passant les week-ends ensemble dans leur « nid d'amour ». Mme Ding, qui travaille dans un hôpital local, a adopté ce mode de vie depuis trois ans.« La vie séparée nous permet d'être indépendants de l'un de l'autre, de gérer chacun nos propres affaires et de prendre soin de nos vieux parents respectifs, alors que le rendez-vous du week-end nous donne l'impression d'être en lune de miel », a-t-elle expliqué. Les adeptes de ce mode de vie ont pour la plupart reçu une instruction supérieure et ont envie d'une meilleure qualité de vie.

Le renard et le chat sont aussi des porteurs du SRAS, affirment des scientifiques chinois

Des épidémiologistes chinois ont découvert dernièrement que, tout comme la civette, le renard et le chat portent également le coronavirus à l'origine du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), rapporte le Soir de Guangzhou. Lin Jinyan, chef d'un groupe de recherche sur la prévention et le contrôle du SRAS au Guangdong, a déclaré avoir détecté des coronavirus chez d'autres animaux, lors d'un séminaire tenu à Guangzhou, capitale de la province. Parmi des milliers de sujets dispersés dans 16 villes de la province qu'elle a testés, l'équipe a découvert que, sur 994 employés de marchés d’animaux, 10,6 % portaient des anticorps contre le SRAS, et que chez 123 éleveurs de civettes et de chats, le pourcentage n'était que de 3,25 %. Les experts ont dépisté des coronavirus chez des renards et chats qu'ils ont testés.

Les cols blancs féminins optent pour le célibat

Liu Li, une docteure en droit de 29 ans, travaille dans une organisation académique.. Elle poursuit une histoire d'amour avec son copain depuis 5 ans, et ce dernier l'a pressée plusieurs fois de se marier. Et après avoir réfléchi, elle a refusé. « Je me contente de ma vie actuelle, il n'est pas nécessaire de vivre en couple, » lui a-t-elle répondu. Un tel phénomène était imaginable il y a 5 à 10 ans en Chine. De nos jours, de plus en plus d'employées féminines de Beijing et Shanghai, qui ont reçu une bonne éducation et ont un salaire généreux, optent pour le célibat. La famille est importante pour les Chinois. Selon la tradition chinoise, la vertu constitue le critère principal pour une femme. Les célibataires et divorcées étaient dédaignées par les voisins et les amis, mais cette opinion commence à changer. Le nombre de célibataires de 30 à 50 ans à Beijing était estimé à 100 000 en 1990, mais avait dépassé 500 000 en 2003, dont 60 % étaient des femmes. Selon une enquête menée par le groupe de recherche Horizon auprès des cols blancs féminins de six villes chinoises, 89,94 % d'entre elles choisissent le célibat. Les Chinoises sont de plus en plus indépendantes dans les domaines social et économique. La plupart des célibataires dans les grandes villes sont titulaires d'un diplôme universitaire et ont un salaire annuel de plus de 50 000 yuans (6 000 dollars US). Selon un dicton chinois : « L’ignorance est considérée comme la vertu d'une femme ». L'intelligence et une position professionnelle supérieure seraient-elles des obstacles à la recherche d'un amoureux? Un homme chinois ne veut généralement pas d'une femme plus instruite que lui. Ai Hua est une étudiante au doctorat de 28 ans. Pressée par sa famille, elle est allée dans une agence matrimoniale en dissimulant son niveau d'éducation. « Ça ne me dérange pas si le niveau d'éducation de mon conjoint est inférieur au mien, a-t-elle dit, mais les hommes ont l'impression de perdre la face.»