FÉVRIER 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

Les ventes de Dongfeng Peugeot Citroën sont en hausse

Dongfeng Peugeot Citroën, une joint-venture entre la société chinoise Dongfeng Motor et PSA Peugeot Citroën, a déclaré avoir vendu plus de 90 000 Citroën en 2003. Le modèle Élysée, la marque vedette de la joint-venture, représente 40 % des ventes. La joint-venture a procédé au dévoilement de la berline Élysée 16V, avec boîte de vitesses automatique, en novembre dernier. La joint-venture prévoit accroître ses ventes à plus de 100 000 unités cette année. (China Daily)

Présence solide de la société suisse ABB en Chine

Ce géant de la technologie de l’automation a enregistré une remarquable croissance de ses affaires en Chine et a renforcé sa position en édifiant des centres locaux de technique et d’ingénierie. Les relations entre ABB et la Chine remontent à 1907, mais c’est en 1994 que la société a établi son siège pour la Chine à Beijing. Aujourd’hui, elle possède 23 succursales et bureaux de vente, ainsi que 27 joint-ventures et sociétés à capitaux exclusifs, pour un personnel de 6 500 personnes. ABB a édifié une base de fabrication puissante en Chine et couvre divers domaines allant de la transmission électrique aux systèmes et produits d’automation.

Le groupe SEB fait la promotion de ses produits en Chine

La société française de petits électroménagers SEB a débuté la promotion de ses produits vedettes en Chine. Par exemple, son nouveau fer à repasser TEFAL, aux lignes élégantes et qui se caractérise par une meilleure diffusion de la chaleur, cible les consommateurs à revenu moyen et élevé. Les ventes de fers électriques, de robots culinaires et de cafetières SEB se classent au premier rang dans le monde. (China Daily)

Inauguration officielle du complexe du Centre suisse à Shanghai

En novembre dernier, le président suisse Pascal Couchepin a participé à l’inauguration du Centre suisse de Shanghai. Ce Centre est une plateforme unique, établie depuis trois ans, et qui facilite l’entrée des compagnies suisses sur le marché chinois; il offre également des petits bureaux et des ateliers associés à un réseau d’experts en Chine, ce qui assure une approche étape par étape et un portail d’entrée intégré. Ce Centre va déployer des efforts supplémentaires pour faciliter l’entrée des PME en Chine, en leur fournissant une gestion stratégique des opérations locales, une meilleure compréhension de la culture et un réseau puissant de relations d’affaires. Il leur offrira également la visibilité requise auprès des organismes administratifs et des services du gouvernement. Le Centre travaillera en coopération avec la SOFI, une organisation suisse de facilitation des investissements.

Des étudiants chinois reçoivent une formation universitaire française par Internet

L'université de Picardie Jules Verne (UPJV) a mis en place un programme de formation en ligne à l'intention d'étudiants chinois, selon un accord de partenariat qu'elle a conclu avec l’Université des études internationales de Beijing (BISU).  Il s'agit d'une première en Chine, l'aboutissement d'un travail de préparation de trois ans entre les deux universités. Ce programme en français est destiné aux étudiants chinois désireux de se perfectionner en matière de management international, selon l'UPJV. Il comprendra entre autres le tutorat électronique, l'accompagnement pédagogique, les discussions en temps réel et l'organisation de visioconférences. Les diplômés de ce cours pourront obtenir un certificat de maîtrise en sciences économiques de la faculté d'économie et de gestion de l'université française. Vingt-cinq étudiants chinois, déjà diplômés de la BISU, vont ainsi suivre les cours dans Internet à Beijing, durant l'année universitaire 2003-2004. (Quotidien du peuple)

Un MBA en gestion agroalimentaire sera offert en Chine par l’université Laval de Québec

À compter de ce mois-ci, une quarantaine d'étudiants chinois devraient débuter en Chine des cours de maîtrise en administration des affaires (MBA), concentration Gestion agroalimentaire, de l'université Laval. Ces cours sont possibles grâce à une entente entre la Cité universitaire et l'Académie chinoise des sciences de l'agriculture de Beijing. « L'an dernier, des professeurs de notre faculté ont enseigné à l'Académie dans le cadre d'un consortium universitaire international, explique le professeur John Zee, de l’université Laval. Récemment, l'École des gradués nous a approchés pour que leurs étudiants du programme Master of Agribusiness puissent compléter leurs études par l'obtention du MBA offert à Laval. »
Valide pour trois ans consécutifs, le protocole couvrira la période 2004-2007. Pour transférer de programme, les étudiants chinois devront avoir complété dix cours, dont sept correspondant à 21 crédits qui auront été reconnus comme équivalents par l'université Laval. Pour obtenir leur diplôme de Laval, les étudiants devront réussir sept cours correspondant à 24 crédits. Chaque cours durera neuf semaines, sauf le dernier qui s'étendra sur dix semaines. Dans le premier cas, le professeur de Laval ira enseigner en anglais pendant deux semaines à Beijing. Un tuteur-traducteur de l'École des gradués assistera l'enseignant dans la salle de cours et auprès des étudiants. Au cours des sept semaines suivantes, le professeur revenu à Laval consacrera une journée complète par semaine au tuteur du cours via Internet. Ce dernier sera l'intermédiaire entre le professeur et les étudiants. «Nous avons formé les tuteurs chinois ici, indique John Zee. Le septième et dernier cours, qui se donnera à compter de mai 2005, s'intitulera Projet d'intervention stratégique. Le premier volet consistera en quatre semaines de cours à l'université Laval. De retour en Chine, les étudiants feront un stage en entreprise de six semaines sous la supervision du tuteur. Ici encore, le professeur et le tuteur communiqueront au moyen d'Internet ». (Univ. Laval)

La Chine, la France et Singapour prêts à construire une chaîne de montage d’hélicoptères

Une chaîne de montage générale d'une capacité annuelle de production de 20 hélicoptères de type EC120 sera construite à Harbin, capitale de la province du Heilongjiang, en Chine du Nord-Est. Cet accord a été signé par quatre parties: Hafei Aviation Industry Co. Ltd, Euro Copter, la Société chinoise d'importation et d'exportation des techniques aéronautiques (SCIETA), et Singapore Technology Airspace Industry Corporation. Il s'agit de la deuxième chaîne de montage d'hélicoptères du même type au monde. La première est localisée en France. Les travaux de cette nouvelle chaîne seront terminés en un an et les hélicoptères fabriqués en Chine porteront le nom « HC120 ». Le EC120 est un hélicoptère léger à cinq sièges qui a été mis au point conjointement par Euro Copter, la SCIETA, Harbin Aviation Industry Co. Ltd et Singapore Technology Airspace Industry Corporation en 1990. Depuis lors, plus de 400 hélicoptères EC120 ont été vendus dans le monde. Selon les autorités aéronautiques chinoises, la Chine aura besoin de 1 000 hélicoptères civils avant 2010 et de 7 000 à 10 000 avant 2020. (Quotidien du peuple)

Mise en service de la  ligne aérienne Guangzhou-Paris

Depuis le 6 janvier dernier, la ligne Guangzhou-Paris est en service, et le vol s’effectue en Airbus A340.  Jusqu’au 13 juin, il y aura 5 vols hebdomadaires vers Guangzhou à l'Aéroport Charles-de-Gaulle de Paris, plus précisément, du lundi au vendredi. Dès le 14 juin, on effectuera un vol quotidien. Et à partir du 28 du même mois, la compagnie CSA ajoutera à cette ligne 4 vols hebdomadaires. La clientèle de ces deux compagnies aériennes disposera ainsi de 11 vols hebdomadaires pour faire la navette entre les deux métropoles. (Quotidien du peuple)

Coopération sino-française en matière d'enseignement de l'ingénierie

Les écoles supérieures chinoises et françaises vont multiplier leurs échanges et resserrer leur coopération dans le domaine de l'enseignement de l'ingénierie, a annoncé un officiel du ministère chinois de l'Éducation. Cao Guoxing, directeur de la coopération et des échanges internationaux du ministère, a fait cette remarque lors d'une cérémonie de signature d'un accord sino-français concernant les échanges universitaires en matière d'ingénierie. Vingt-six universités chinoises, le réseau « N + 1 » des instituts français d'ingénierie et des entreprises françaises en Chine participent à l'accord. De son côté, Paul Jean-Ortiz, ministre-conseiller de l'Ambassade de France à Beijing, a indiqué que de plus en plus d'étudiants chinois comptent poursuivre leurs études dans l'Hexagone. En coopération avec le réseau, des entreprises peuvent fournir des bourses à ces étudiants étrangers et aident à découvrir des talents pour l'ingénierie internationale. Le réseau « N + 1 », mis en place en 2000, couvre 53 instituts et collèges qui touchent toutes les disciplines de l'ingénierie. Les étudiants étrangers se verront attribuer des grades de maîtrise en ingénierie, reconnus par la France, après avoir fini leurs études dans ces écoles françaises. En 2003, le réseau recrutera 129 étudiants étrangers, dont 66 Chinois. (Quotidien du peuple)

Élection d’un peintre d’origine chinoise à l’Académie française des Beaux-Arts

Le peintre Zhao Wuji a été élu membre de cette académie, ce qui marque l’entrée du premier membre d’origine chinoise dans cette noble institution. « Que trouvons-nous dans votre palette? La joie, le regret, la mélancolie, les relations étroites des couleurs que vous utilisez magnifiquement avec la transparence qui vous est propre », a déclaré l’architecte Roger Taillibert lors de la cérémonie d’intronisation. Né à Beijing en 1921, Zhao Wuji a appris les rudiments des traditions chinoises à l’École des Beaux-Arts de Hangzhou avant de s’installer en France en 1948. À Paris, il a acquis la maîtrise de la peinture à l’huile, de même que de l’art abstrait, mais il y a combiné la grande tradition chinoise. (Quotidien du peuple)

Construction du pavillon Zhiyin (l'alter-ego) de Wuhan en France

En novembre dernier a eu lieu la cérémonie de mise en chantier du Parc Wuhan-Chine à Bordeaux. Ce parc occupera une superficie de 500 m2 dans le Jardin botanique international de Bordeaux. Wuhan, dans la province du Hubei (Chine centrale), est une ville jumelée à Bordeaux. Ce parc sera composé d'un pavillon, d'un carillon chinois et d'un paravent. La pavillon sera nommée Zhiyin (l'alter-ego). Sur les piliers, on va graver un distique chinois : « Le vent frais et la lune brillante sont inestimables, la rivière qui coule et la montagne élévée paraissent passionantes ». Des arbres, des fleurs, un jardin chinois abritant des pins, des bambous, des saules, des abricotiers du Japon et des pivoines seront aussi plantés dans le parc. (china.org.cn)