Le gouvernement chinois à divers échelons
a pris la menace du SRAS au sérieux, selon l'OMS
"Il est clair que le gouvernement
chinois à tous les échelons a pris très au sérieux la menace du
syndrome respiratoire aigu sévère", a affirmé jeudi lors
d'une conférence de presse l'Organisation mondiale de la Santé
(OMS).
Une délégation de l'OMS a mené une inspection dans les provinces du Hebei,
du Henan et de l'Anhui, ainsi qu'au Guangxi du 8 au 25 mai. Dans
le communiqué de presse publié mercredi sur les résultats de sa
visite dans ces provinces et Région autonome, l'organisation a
affirmé qu'il y avait eu une transmission locale limitée du virus
du SRAS à l'exception de la province du Hebei.
"Le Henan, le Guangxi et l'Anhui qui ont eu un nombre peu important
de cas de SRAS n'ont pas rapporté de décès ni de transmission
locale de l'épidémie. La plupart des cas ont été importés du Guangdong
ou de Beijing, a dit le communiqué de presse, ajoutant qu'il y
avait eu davantage de cas dus à la transmission locale dans le
Hebei.
L'OMS a attribué le contrôle de la propagation du SRAS à trois facteurs
principaux: contrôle renforcé des centres du tourisme comme les
gares et les stations de bus pour identifier d'éventuels cas de
SRAS, mise en quarantaine des gens de retour des régions infectées
et établissement de services destinés aux patients suspectés d'être
porteurs du SRAS.
Selon le communiqué de presse, l'OMS finalise en ce moment les arrangements
avec le ministère chinois de la Santé pour des visites prévues
à Tianjin, au Shanxi et en Mongolie Intérieure.
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