Les avantages du traitement du SRAS par la
médecine occidentale et la médecine traditionnelle chinoise combinées
Le groupe scientifique et technique
du Commandement national de la lutte contre le SRAS a annoncé
le 9 juin l’avancement de l’ « Etude clinique du traitement de
la pneumonie atypique par la médecine occidentale et la médecine
traditionnelle chinoise combinées» qui fait partie du « Plan 863
». Les résultats des recherches montrent que ce type de traitement
est meilleur que le traitement par la médecine occidentale seule.
En analysant les données relatives à 222 cas traités par la médecine occidentale
et la médecine traditionnelle chinoise combinées ou par la médecine
occidentale seule, on peut constater que ce premier type de traitement
donne des résultats meilleurs.
D’abord, la fièvre tombe de manière soutenue et nette. Dans l’ensemble,
la température des malades traités par les deux types de traitement
baisse continuellement et revient à la normale en 14 jours environ.
Mais il y a davantage de fluctuations dans le traitement par la
médecine occidentale seule.
Deuxièmement, le traitement par la combinaison des deux médecines améliore
efficacement les symptômes suivants : l’essouflement, la toux
sèche, l’oppression et la débilité. Chez les malades traités par
la combinaison des deux médecines, ces quatre symptômes disparaissent
respectivement 2, 2, 1 et 1 jour plus tôt que les malades traités
par la médecine occidentale seule. La durée de la céphalée et
de l’endolorissement des muscles est la même.
Toisièmement, le traitement par la combinaison des deux médecines améliore
l’anoxémie et protège les fonctions des organes mieux que le traitement
par la médecine occidentale seule. L’anoxémie est l’une des principales
questions de la pneumonie atypique. Le traitement par la combinaison
des deux médecines peut maintenir une fluctuation de la saturabilité
d’oxygène dans la limite normale et sa moyenne est 95,35%. Le
traitement par la médecine occidentale seule maintient la saturabilité
d’oxygène au niveau de 93%, et la fluctuation est plus forte.
D’autre part, le traitement par la combinaison des deux médecines
montre aussi sa supériorité en protégeant les fonctions des organes
et des viscères.
Enfin, le traitement par la combinaison des deux médecines permet de réduire
l’emploi d’hormones et les effets secondaires. Par exemple, l’usage
moyen par jour d’une certaine hormone est respectivement de 85,77mg
et de 162,7mg dans les deux types de traitement. L’effet thérapeutique
de ces différentes doses d’hormone est le même, mais les effets
secondaires sont moindres dans le traitement combiné.
Tout le processus de l’étude clinique prendra fin avant la fin du mois
de juin.
CIIC