L’épreuve
rassemble dans une lutte commune
De tout temps, les grands fléaux
ont suscité crainte et panique, mais ils ont aussi fait ressortir
le courage et l’esprit de lutte. Depuis le printemps dernier,
1,3 milliard de Chinois et la nouvelle équipe dirigeante du gouvernement
chinois doivent affronter une épreuve aussi grave
que soudaine : une épidémie de la maladie appelée
syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou pneumonie atypique.
En quelques mois, cette maladie hautement contagieuse a affecté
de nombreuses personnes et bouleversé la vie de leurs proches,
tout comme celle de la société dans son ensemble. Les humains
du monde entier sont en alerte, mais chacun sait pertinemment
que pour bien connaître cette maladie et les méthodes de lutte
efficaces, du temps est nécessaire. C’est une course contre la
montre.
La Chine a mis l’épaule à la
tâche et les chercheurs s’activent à trouver une solution. Le
gouvernement chinois, qui se veut le représentant des intérêts
du peuple, considère la prévention du SRAS comme sa tâche impérative,
et il a pris des mesures actives de lutte. Il a lancé un appel
à l’ensemble du pays de contrôler la propagation de la maladie,
de renforcer la prévention et d’éclaircir les causes le plus rapidement
possible, afin d’améliorer les efforts de traitement. Il a aussi
mis en place de nouveaux organismes de santé publique pour renforcer
les échanges et la coopération entre les régions et à l’échelle
mondiale dans le travail de prévention. Le Conseil des affaires
d’État a établi le Commandement de contrôle et de prévention du
SRAS pour que soit assurée, à l’échelon national, une direction
unique dans la lutte contre cette maladie. Mme Wu Yi, vice-premier
ministre, assume le commandement en chef, et le secrétaire général
du Conseil des affaires d’État et conseiller d’État Hua Jianmin
a été désigné vice-commandant. Pour l’heure, deux milliards de
yuans sont alloués au travail de prévention et de traitement du
SRAS.
L’OMS maintient aussi une coopération
amicale et étroite avec la Chine, et elle a apprécié les mesures
prises dans certains domaines et dans certaines régions. Elle
croit que les efforts déployés par la Chine dans la mise au point
d’un diagnostic sont utiles au monde entier. Comme l’exprime l’époux
d’une travailleuse chinoise du secteur médical : «Avec tant
de professionnels au front de la lutte, cette maladie va sûrement
être endiguée.»
C’est pour garantir un monde
meilleur à nos enfants que tous ces efforts sont déployés et,
en juin, nous nous penchons sur eux dans notre article :
L’enfant unique, devenu
grand. Nous vous y offrons un panorama de leurs supériorités
et de leurs difficultés, le point de vue de certains parents et
d’experts. Ceux que certains appellent les « petits empereurs
» ne sont pas nécessairement les enfants que tous imaginent…
Finalement, ce mois-ci, nous
ouvrons une nouvelle rubrique : Art
de vivre. Vous y découvrirez l’apport que peut avoir la philosophie
chinoise dans votre vie de tous les jours. Et parfois, intégrer
la philosophie chinoise à sa vie n’est pas plus compliqué que
de faire de la soupe! Bonne lecture.
Hu Chunhua
Directeur de la
section française