JUIN  2003

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Le seul mensuel multilingue d'intérêt général en Chine, publié en français, anglais, espagnol, allemand, arabe et chinois.

 

 

L’épreuve rassemble dans une lutte commune

De tout temps, les grands fléaux ont suscité crainte et panique, mais ils ont aussi fait ressortir le courage et l’esprit de lutte. Depuis le printemps dernier, 1,3 milliard de Chinois et la nouvelle équipe dirigeante du gouvernement chinois doivent affronter une épreuve aussi grave  que soudaine : une épidémie de la maladie appelée syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ou pneumonie atypique. En quelques mois, cette maladie hautement contagieuse a affecté de nombreuses personnes et bouleversé la vie de leurs proches, tout comme celle de la société dans son ensemble. Les humains du monde entier sont en alerte, mais chacun sait pertinemment que pour bien connaître cette maladie et les méthodes de lutte efficaces, du temps est nécessaire. C’est une course contre la montre.

La Chine a mis l’épaule à la tâche et les chercheurs s’activent à trouver une solution. Le gouvernement chinois, qui se veut le représentant des intérêts du peuple, considère la prévention du SRAS comme sa tâche impérative, et il a pris des mesures actives de lutte. Il a lancé un appel à l’ensemble du pays de contrôler la propagation de la maladie, de renforcer la prévention et d’éclaircir les causes le plus rapidement possible, afin d’améliorer les efforts de traitement. Il a aussi mis en place de nouveaux organismes de santé publique pour renforcer les échanges et la coopération entre les régions et à l’échelle mondiale dans le travail de prévention. Le Conseil des affaires d’État a établi le Commandement de contrôle et de prévention du SRAS pour que soit assurée, à l’échelon national, une direction unique dans la lutte contre cette maladie. Mme Wu Yi, vice-premier ministre, assume le commandement en chef, et le secrétaire général du Conseil des affaires d’État et conseiller d’État Hua Jianmin a été désigné vice-commandant. Pour l’heure, deux milliards de yuans sont alloués au travail de prévention et de traitement du SRAS.

L’OMS maintient aussi une coopération amicale et étroite avec la Chine, et elle a apprécié les mesures prises dans certains domaines et dans certaines régions. Elle croit que les efforts déployés par la Chine dans la mise au point d’un diagnostic sont utiles au monde entier. Comme l’exprime l’époux d’une travailleuse chinoise du secteur médical : «Avec tant de professionnels au front de la lutte, cette maladie va sûrement être endiguée.»

C’est pour garantir un monde meilleur à nos enfants que tous ces efforts sont déployés et, en juin, nous nous penchons sur eux dans notre article : L’enfant unique, devenu grand. Nous vous y offrons un panorama de leurs supériorités et de leurs difficultés, le point de vue de certains parents et d’experts. Ceux que certains appellent les « petits empereurs » ne sont pas nécessairement les enfants que tous imaginent…

Finalement, ce mois-ci, nous ouvrons une nouvelle rubrique : Art de vivre. Vous y découvrirez l’apport que peut avoir la philosophie chinoise dans votre vie de tous les jours. Et parfois, intégrer la philosophie chinoise à sa vie n’est pas plus compliqué que de faire de la soupe! Bonne lecture.

Hu Chunhua

Directeur de la section française