Dans le cadre de l'Année franco-chinoise de l'environnement et du succès de la Chine dans le domaine de l'espace, l'environnement et l'espace seront les deux premiers axes du développement de la coopération entre la France et la Chine, a déclaré lundi la ministre française de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Frédérique Vidal, lors d'une conférence de presse à Beijing.

La France et la Chine ont une longue tradition de coopération scientifique et technologique, a indiqué Mme Vidal, qui a rencontré lundi matin Wang Zhigang, ministre chinois des Sciences et des Technologies. Les deux ministres ont coprésidé la commission mixte sciences et technologies entre la Chine et la France. Cette commission mixte est un élément important qui marque la reprise des échanges au plus haut niveau entre les ministères en charge des sujets scientifiques.

La réunion nous a permis de faire un bilan des réalisations de nos coopérations, et a fixé 7 grandes priorités de recherche entre nos deux pays pour les 3 ans à venir, soit l'environnement et le changement climatique, le spatial, la santé, l'agriculture, la physique des particules, les matériaux avancés, et l'intelligence artificielle, a déclaré Mme Vidal, soulignant que l'environnement et le spatial étaient deux thématiques phares de la coopération, comme l'a illustré le lancement du satellite CFOSAT de surveillance des océans en octobre 2018.

Dans le secteur de l'environnement, sa préservation et l'impact qu'il peut avoir sur la santé, et les relations entre la protection de l'environnement et l'agriculture sont deux sujets importants, a-t-elle ajouté.

Afin de mieux mettre en oeuvre les consensus, nous allons accroître le nombre de laboratoires mixtes de recherche, favoriser la mobilité des étudiants et des chercheurs entre les deux pays, renforcer le partenariat en termes d'innovation, a-t-elle présenté.

Mme Vidal a également rencontré lundi le ministre chinois de l'Education, Chen Baosheng, ainsi que des étudiants intéressés par des études en France, afin de promouvoir la stratégie d'attractivité des universités françaises annoncée par le gouvernement fin 2018.

Nous souhaitons accueillir davantage d'étudiants chinois dans les établissements français, renforcer leur apprentissage du français, et fournir davantage d'enseignements supérieurs en langue anglaise, a-t-elle ajouté.