Dans le cadre de la politique de prêt sans intérêts, le Zimbabwe Center - réputé pour son informatique haute performance - prévoit de construire un nouveau superordinateur en coopération avec le groupe chinois Inspur.

La seconde phase du superordinateur aura une capacité de calcul près de dix fois supérieure à celle de la première phase, passant de 36 téraflops (1012 opérations en virgule flottante par seconde) à plus de 300, et apportera au gouvernement du Zimbabwe un soutien technique dans son processus de prise de décision.

Le Dr Ray Ndhlukula, le vice-secrétaire du Bureau de la présidence et du cabinet du Zimbabwe, souligne que le pays se concentre désormais sur l’utilisation des nouvelles technologies pour son développement national, plutôt que les industries traditionnelles et manuelles. Selon lui, la Chine aide l’Afrique à accélérer son développement en utilisant la technologie moderne.

Le Zimbabwe Center représente plus de 400 utilisateurs, il s’agit de la première aide de haute technologie apportée par la Chine à l’Afrique, faisant du continent la 5e nation à posséder un superordinateur.

Ce dernier représente la deuxième capacité de calcul la plus forte en Afrique et permet au Zimbabwe de réaliser des recherches, notamment en sciences biologiques, dans l’éducation ou encore en météorologie.

Il s’agit également du système de calcul haute performance le plus distribué en Afrique, car toutes les universités au Zimbabwe utilisent le système.

D’après le Dr Ray Ndhlukula, le pays a décidé d’introduire ce système de calcul après une visite en Chine en 2014, estimant qu’il bénéficierait non seulement au gouvernement, mais également aux entreprises d’Etat et au secteur privé.

Pour l’ambassadeur de Chine au Zimbabwe, le projet de superordinateur est un exemple fructueux de la coopération économique bilatérale.

L’assistance de la Chine à l’Afrique passe désormais des industries traditionnelles vers les technologies avancées. Cela a permis d’ouvrir un domaine entièrement nouveau pour la future coopération sino-africaine.