Dans la zone d’exposition des biens de consommation de la 3e CIIE, les visiteurs peuvent essayer divers produits cosmétiques.
La 3e CIIE qui vient de s’achever a obtenu des résultats exceptionnels. En cette année spéciale, le souhait sincère de la Chine de partager les opportunités de son marché et de stimuler la reprise de l’économie mondiale a été favorablement accueilli. Les produits exposés se vendent, les exposants investissent et le marché à l’export accueille des sites de production et des centres d’innovation. Les relations des exposants avec la Chine s’approfondissent d’année en année, et des achats internationaux à la coopération ouverte en passant par la promotion des investissements et les échanges culturels, la CIIE est devenue une plateforme de plus en plus diversifiée.
Des produits exposés qui trouvent un marché
La société Aker BioMarine Antarctic AS est spécialisée dans la pêche durable au krill et la production de produits dérivés, détenant 70 % du marché mondial de l’huile de krill. Cette entreprise norvégienne est actuellement la seule à avoir obtenu la certification internationale MSC et a obtenu la note A du Partenariat pour la pêche durable (SFP) pendant six années consécutives. C’est la deuxième fois que l’entreprise participait à la CIIE. « La Chine est le modèle antiépidémique mondial. À la CIIE, j’ai vu une forte reprise du marché chinois de la consommation », a déclaré Andreas Thorud, son directeur général pour la Chine.
En participant à la CIIE, Aker apporte aux consommateurs chinois des ingrédients de haute qualité provenant de l’Antarctique et rencontre des partenaires. Lors de cette CIIE, la société a signé un accord stratégique avec la société d’import-export JE de Suzhou en présence d’un représentant de l’ambassade de Norvège en Chine.
« Nous nous focalisons sur l’achat de ressources mondiales de haute qualité. L’année dernière, nous avons noué un contact avec Aker à la CIIE et signé le premier bon de commande. Après un an d’essai, nous avons vu le vaste marché de l’huile de krill de l’Antarctique et avons donc cette année signé un nouvel accord de coopération pour importer de l’huile de krill ultra-pure afin de répondre aux besoins croissants en produits de qualité des consommateurs chinois », a fait savoir JE, qui a installé une cabine de streaming en direct à la CIIE, et engrangé cinq millions de yuans en une dizaine de minutes en vendant des produits à base d’huile de krill. « Le secteur Internet + santé a une marge importante. Le marché chinois vient de démarrer pour nous. Je reviendrai l’an prochain. J’espère aussi que la pandémie pourra être maîtrisée le plus rapidement possible et que nous pourrons voir plus d’acheteurs internationaux à la CIIE l’année prochaine », a remarqué M. Thorud.
Toutes les parties se sont efforcées de promouvoir les produits exposés sur le marché. Cette édition a mis en relation l’offre et la demande dans les six principales zones d’exposition, et les informations sur des centaines d’entreprises avaient été publiées sur le site Web officiel, ce qui a permis aux exposants et aux acheteurs de préparer les négociations. Ainsi, 674 exposants et 1 351 acheteurs ont noué des contacts hors ligne et en ligne. En tout, 861 intentions de coopération ont été actées. Après avoir assisté à une séance de liaison d’affaires organisée par la Banque de Chine, Li Shasha, responsable pour la Chine de la marque espagnole de chaussures Camper, a remarqué que « l’environnement des affaires a encore renforcé notre confiance dans l’ouverture du marché chinois ».
Dans la zone d’exposition des produits alimentaires et agricoles de la 3e CIIE, un artisan réalise à partir de pain une figurine du personnage Po, dans le film d’animation Kung Fu Panda.
Quand les exposants investissent en Chine
« Le marché chinois est si grand que vous pourriez tout aussi bien rester ici. » Le marché chinois exerce une forte attractivité sur les entreprises mondiales. En plus d’exporter des produits et des technologies, les multinationales se sont également associées avec leurs partenaires chinois pour investir en Chine et dresser une feuille de route pour le développement.
La société italienne Leonardo, premier fabricant mondial d’hélicoptères commerciaux, a déjà participé aux deux premières éditions de la CIIE et ses appareils sont très appréciés des visiteurs. Lors de la 3e CIIE, on a pu voir son premier hélicoptère fabriqué à Pinghu (Zhejiang), réalisant le passage du Made in Italy au Made in China en deux ans. Il y a deux ans, Leonardo avait non seulement signé une commande substantielle grâce à la CIIE, mais également trouvé un partenaire chinois et installé sa base de production dans le delta du Yangtsé. Lors de la 1re CIIE, le groupe Shanghai Zhengyang et Leonardo avaient signé un accord stratégique pour un investissement total de 12,8 milliards de yuans afin de construire une ligne d’assemblage et un centre de livraison dans le Parc de Pinghu, situé dans la Cité des sciences et technologies du delta du Yangtsé de Zhejiang, pour fabriquer et assembler principalement l’AW139 et l’AW169, et effectuer des vols d’essai et la fourniture de pièces détachées. Le bon déroulement du calendrier contractuel a permis au premier hélicoptère de sortir de la chaîne de montage en 2020 pour être exposé à la CIIE.
« Tout en se concentrant sur la présentation de nouvelles technologies, de nouveaux produits et de nouveaux services de l’étranger, la plateforme ouverte de la CIIE stimule le pouvoir d’innovation du Made in China, obligeant les entreprises à accélérer leur transformation et leur mise à niveau », a affirmé Sheng Chaoxun, directeur adjoint du Département économique pour l’industrie et les technologies de l’Institut de recherche macroéconomique. Il a remarqué que par rapport aux processus mondiaux les plus avancés, les entreprises manufacturières chinoises intensifiaient la R&D de nouveaux produits et de nouvelles technologies, ainsi que le rythme de la transformation intelligente, verte et haut de gamme, pour compenser les lacunes de la capacité industrielle de base et l’ « effet d’étranglement ». Il a ausi noté qu’elles amélioraient continuellement la qualité des produits et la capacité d’innovation et qu’elle réalisaient un développement à pas de géant dans le nouveau cycle de révolution technologique et de transformation industrielle.
Selon Han Jie, secrétaire général exécutif de la mission commerciale du Zhejiang et secrétaire adjoint du groupe dirigeant du Parti pour le Département provincial du commerce, le Zhejiang a signé un total de 26 projets d’investissements étrangers lors de la 2e CIIE, et 25 se sont concrétisés, soit 95 %. Outre le projet d’hélicoptères de Shanghai Zhengyang, la société AstraZeneca a également installé son siège en Chine orientale à Hangzhou. La cérémonie d’inauguration a eu lieu sur le stand de la CIIE 2020, illustrant le fait que le Zhejiang profite pleinement de la CIIE pour la coopération internationale.
Wyeth Nutrition, qui a participé à la CIIE trois années de suite, a aussi annoncé l’établissement de son siège social pour la Chine à Shanghai cette année. Zhang Suyi, son président pour la Chine, a déclaré qu’à l’avenir, le siège régional se concentrera sur les sciences de la nutrition, la formation et le commerce électronique transfrontalier mondial pour mieux réaliser le concept « en Chine, pour la Chine ».
Une coopération ouverte favorable au « double circuit »
Il y avait trois espaces spéciaux à la CIIE pour les contrats entre exposants et acheteurs et ils ont fait le plein dès l’ouverture. La CIIE de cette année ne se résume plus à simplement acheter, car les entreprises chinoises et étrangères recherchent la coopération et le partage des opportunités dans de multiples domaines pour promouvoir le développement des doubles circuits domestique et international.
La superficie du stand de la société française Schneider a presque doublé par rapport à l’année dernière, et en plus d’afficher les dernières technologies, elle a attiré l’attention de huit sociétés chinoises très intéressées pour établir un partenariat.
« Le sentiment le plus marquant de cette édition est que les gens ne se contentent pas de signer un bon de commande. De nombreuses entreprises nationales sont venues avec leurs meilleurs représentants. En plus de visiter les stands, elles vont dans notre usine pour planifier des opportunités de coopération plus approfondies », a noté Liang Rui, chef du Département robotique d’ABB en Chine.
« Les échanges annuels de la CIIE peuvent être limités à six jours, huit jours ou dix jours, mais le travail pour les importations est à long terme ; nous devons donc passer d’une participation à court terme à la CIIE à une autre à long terme, qui ne s’arrête jamais », a affirmé Han Jie. Au cours de cette édition, la mission commerciale du Zhejiang a lancé neuf zones pilotes des importations et de promotion de l’innovation au niveau provincial et 54 plateformes clés d’importation provinciales, qui ont jeté les bases de la construction d’une CIIE sur le long cours.
Selon Han Jie, dans le nouveau modèle de développement, les importations sont un maillon important du « double circuit », permettant de connecter le circuit externe au circuit interne. « Nous souhaitons que les produits importés internationaux de haute qualité pénètrent avec plus d’efficacité le marché du Zhejiang via ces plateformes d’importation. »
De l’entrée des meilleurs produits en Chine à la promotion des réalisations de la Chine dans le monde, la demande des consommateurs sur le marché chinois n’est pas une fin en soi, mais un nouveau point de départ. Tesla, qui a participé pour la troisième fois à la CIIE, a présenté sa Tesla Model 3 de fabrication chinoise, tout juste sortie d’usine. De la création de la super-usine Tesla à la production de masse, puis à l’exportation de véhicules complets vers l’Europe, chaque lien est une manifestation vivante de la « vitesse chinoise », démontrant l’efficacité du pays dans la connexion du marché domestique et des marchés extérieurs. Les anciens et nouveaux amis de la CIIE participent ainsi à la construction d’un nouveau modèle de développement à « double circuit ».
