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La compréhension mutuelle entre les peuples pour la concrétisation de leurs rêves respectifs

2019-04-24 14:31:00 Source:La Chine au présent Auteur:MA LI
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MA LI, membre de la rédaction

« Voilà longtemps que mon pays natal était victime de pannes de courant intempestives. C’est pourquoi je suis allé en Chine pour étudier l’hydroélectricité. Après l’obtention de mon diplôme, je suis revenu au Laos pour travailler dans la centrale hydroélectrique de Nam Phay, qui a été construite par China North Industries Group Corporation (mieux connu sous le nom de Norinco Group). Là, j’ai été témoin des grands changements intervenus dans mon pays natal, plus lumineux et plus riche », fait remarquer Xaysy, un jeune laotien. À vrai dire, c’est grâce à la construction conjointe de « la Ceinture et la Route », initiative qui promeut la compréhension mutuelle entre les peuples, que le Laos a pu connaître de telles mutations. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres…

« La compréhension mutuelle est la clé pour rapprocher les peuples », a souligné le président chinois Xi Jinping, qui place celle-ci au fondement même de la construction de « la Ceinture et la Route ». La construction conjointe des Nouvelles Routes de la Soie n’implique pas seulement des coopérations économiques. Il s’agit d’un bon moyen d’améliorer le modèle de développement global et la gouvernance mondiale, tout en encourageant le développement sain de la mondialisation économique. Pour atteindre ces objectifs, il est nécessaire de rehausser le niveau de vie des populations, afin de consolider l’adhésion populaire vis-à-vis de la construction de « la Ceinture et la Route ».

Depuis la proposition de cette initiative presque six ans, la Chine a établi de larges coopérations sur le plan humain avec les pays partenaires de « la Ceinture et la Route ». Ces collaborations ont déjà donné des fruits abondants, puisqu’elles ont favorisé la compréhension mutuelle entre les peuples, dynamisé le développement des pays et permis à des gens ordinaires de concrétiser leurs rêves.

Le rêve d’accéder à l’électricité au Laos

Avec ses abondantes ressources hydrauliques, le Laos est surnommé la « batterie de l’Asie du Sud-Est ». Pourtant, dans certaines régions montagneuses reculées du pays, la pénurie d’électricité nuit gravement à la production et pèse sur le quotidien des habitants locaux.

« Quand j’étais petit, ma famille habitait dans les montagnes. Nous vivions très pauvrement, sans électricité. Le soir, tout le village était plongé dans une obscurité totale. À l’époque, mon rêve était de permettre à ma famille d’avoir accès à l’électricité », raconte Xaysy. Au collège, il a appris dans son manuel de géographie que la Chine abritait la plus grande centrale hydroélectrique au monde : le barrage des Trois Gorges. À ce moment-là, il s’est dit : « Mon pays aussi est riche en ressources hydrauliques. Donc si j’en ai l’occasion, j’irai en Chine pour apprendre à maîtriser les technologies hydroélectriques. »

De son enfance à son adolescence, Xaysy est resté fidèle à son ambition. Grâce à ses très bons résultats au bac, il a pu décrocher une bourse qui lui a permis de poursuivre ses études en Chine, à l’Institut de technologie hydraulique professionnelle Huanghe. D’après lui, seuls trois jeunes de la province laotienne de Xaisomboun ont obtenu cette opportunité de partir étudier gratuitement en Chine. Et heureusement, il était l’un d’entre eux !

Une fois son diplôme en poche, Xaysy est retourné au Laos, où il a été embauché par Norinco Group. Désormais, il est chargé d’assurer le bon fonctionnement des équipements à la centrale hydroélectrique de Nam Phay. L’entreprise a également recruté la femme de Xaysy et l’a affectée à la cantine de la centrale, pour le plus grand bonheur du couple qui ne vit plus séparé l’un de l’autre. « Aujourd’hui, outre mon village, toute la province de Xaisomboun est alimentée en électricité en quantités suffisantes », se réjouit-il. Les firmes chinoises au Laos non seulement ont établi des centrales hydroélectriques, mais aussi ont bâti des routes, des marchés, des gares, des hôpitaux, des écoles et d’autres infrastructures utiles pour la population laotienne. Elles ont également aménagé des nouveaux villages afin de réinstaller les habitants des régions défavorisées dans des logements flambant neufs. Xaysy ajoute : « Ces entreprises chinoises organisent également diverses formations techniques, par exemple sur le tissage et l’élevage, pour nous aider à accroître nos revenus. » À l’heure actuelle, les Laotiens mènent une vie plus belle encore que ce à quoi ils aspiraient dans le passé.

Avec l’aide des entreprises chinoises, le réseau électrique au Laos se développe rapidement. Toutefois, quelques régions montagneuses isolées ne sont toujours pas couvertes. « J’envisage de travailler toute ma vie dans la centrale hydroélectrique de Nam Phay et j’espère que nous produirons plus d’électricité, pour que chaque foyer laotien niché dans les hauteurs puisse avoir accès à l’électricité. »

Le projet de la centrale hydroélectrique de Nam Phay a été entrepris par Norinco Group en réponse à l’initiative de « la Ceinture et la Route ». Ce projet emblématique dans la promotion de la coopération économique sino-laotienne a considérablement approfondi le partenariat de coopération stratégique global entre les deux pays, partenariat caractérisé par la confiance mutuelle, l’entraide et la réciprocité. Depuis le lancement du projet en novembre 2017, 218 millions de dollars ont été investis dans cette centrale, qui affiche une puissance installée de 86 MW et produit annuellement 419 000 000 kilowattheures d’électricité. Actuellement, toute l’énergie générée par la centrale de Nam Phay est redistribuée via le réseau électrique national du Laos, assurant ainsi l’approvisionnement continu vers les zones économiques centrales.

La centrale hydroélectrique de Nam Phay a largement contribué à l’expansion du réseau électrique au Laos. Dans le même temps, Norinco Group, au travers de ses coopérations avec les entreprises locales pour le développement et l’exploitation conjoints de la centrale, a exporté un certain nombre de techniques, normes et concepts de gestion chinois avancés, réalisant ainsi une coopération gagnant-gagnant. D’ailleurs, Khammany Inthirath, ministre laotien de l’Énergie et des Mines, a qualifié la centrale hydroélectrique de Nam Phay de « projet majeur au Laos, propice au bien-être du peuple ».

Le rêve de s’enrichir grâce aux ressources naturelles en Birmanie

Dans le cadre de la construction de « la Ceinture et la Route », les entreprises chinoises, s’en tenant toujours au principe « concertation, synergie et partage », apportent des bienfaits aux habitants locaux afin de s’acquitter de leurs responsabilités sociales. Les aides concrètes qu’elles fournissent permettent aux locaux d’accomplir un de leurs rêves : celui de s’enrichir.

Tun Tun, âgé de 37 ans, est né à Letpadaung, dans le nord du Myanmar. Il constate que, depuis la mise en chantier de la mine de cuivre de Letpadaung, la vie des habitants locaux dans sa ville natale s’améliore de jour en jour.

La mine de cuivre de Letpadaung, financée et exploitée par Wanbao Mining (une filiale de Norinco Group), constitue un grand chantier d’exploitation des ressources naturelles, qui figure parmi les projets pilotes phares de « la Ceinture et la Route ». Son coût est estimé à plus d’un milliard de dollars et le cycle de production de la mine s’établit à environ 30 ans.

« Dans le cadre de ce projet, Wanbao Mining a également construit des maisons, et mêmes des villages entiers. Grâce à cette entreprise chinoise, les ruraux comme moi ont eu pour la première fois accès à l’eau courante et à l’électricité. En outre, Wanbao Mining a ouvert des postes pour les villageois », déclare Tun Tun. Auparavant, lui et les autres habitants locaux vivaient uniquement du travail de la terre et gagnaient peu d’argent.

Dès son arrivée, Wanbao Mining a tendu la main aux habitants locaux : l’entreprise a fondé des nouveaux villages destinés à accueillir les personnes vivant dans les régions pauvres ; elle les a aidés à avoir accès à l’eau et à l’électricité ; elle a réduit le problème du chômage ; elle a soutenu des projets de développement de petite et moyenne envergure (par exemple, la création d’équipes de transport et de construction, la construction de cimenteries et l’aménagement de zones d’élevage). Pour l’heure, les villages établis autour de la mine de cuivre prennent progressivement forme. Les industries connexes et modèles de développement économique durable qui s’y sont développés permettent à la population locale de sortir de la pauvreté et de s’enrichir, et représentent à ce compte-là des solides garanties fondamentales à une vie meilleure.

En outre, Wanbao Mining a mis en place une série de formations pertinentes (par exemple, conduite de véhicule, l’élevage, etc.) pour permettre aux villageois d’acquérir de nouvelles compétences et de maîtriser de nouvelles technologies. L’entreprise a également acheté des petits équipements tels que des pressoirs à huile pour les villageois, afin de les encourager également à devenir des travailleurs indépendants.

« Grâce à Wanbao Mining, les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas », exprime Tun Tun, qui a monté sa propre entreprise en 2017. Ses activités, très variées, vont du transport aux travaux sous contrat. « À présent, je possède deux camions, deux chargeuses sur pneus et un véhicule tout-terrain. Jamais je n’aurais pensé parvenir à un tel développement et mener une telle existence : j’ai l’impression de vivre dans un rêve ! »

Selon un responsable de Wanbao Mining, de nombreux projets devraient encore être mis à exécution, entre autres, la création d’une briqueterie, d’une usine de traitement des eaux, une fabrique de poteaux électriques, une ferme d’élevage de volaille et une culture de légumes sous serre. Ces projets auront le potentiel de multiplier le revenu perçu par les habitants locaux.

Emménager dans un nouveau logement moderne, trouver un emploi convenable et mener une vie heureuse : telle est l’aspiration de bon nombre de personnes démunies. Grâce aux efforts sincères des constructeurs des projets de « la Ceinture et la Route », dans certaines régions du monde, les habitants ont dit adieu à la pauvreté et ont vu leur rêve se réaliser.

 

Lin Jieyu, âgée de 23 ans, enseigne à l’école primaire sino-laotienne de Nongbing depuis 2018.

 

Le respect mutuel de l’identité culturelle pour rapprocher les peuples

Sous l’effet de l’initiative « la Ceinture et la Route », la Chine se rapproche du reste du monde. Au-delà du champ économique, la Chine coopère de plus en plus activement avec les pays partenaires de l’initiative dans les domaines de l’éducation et de la culture.

L’école primaire sino-laotienne de Nongbing a été bâtie au district de Chanthabuly, dans la capitale laotienne, Vientiane. En juin 2012, la Fondation chinoise pour le développement de la paix s’est rendue pour la première fois au Laos afin d’y déployer un programme social au profit du peuple laotien. Après avoir constaté l’état de délabrement et les installations endommagées de l’école située dans le village de Nongbing, la Fondation a immédiatement lancé un projet d’assistance.

« La même année, la Fondation a financé la construction d’un bâtiment de 800 m² sur deux étages sur le site d’origine de l’ancienne école. En mars 2013, afin d’optimiser les conditions d’enseignement de l’école, la Fondation a déboursé des fonds supplémentaires pour introduire des cours de chinois, fournir des outils didactiques et construire des logements réservés au personnel enseignant », déclare Yao Yuwen, responsable de la Fondation chinoise pour le développement de la paix.

En mai 2013, les enseignants et les élèves ont fait leurs adieux à l’ancienne école qui menaçait de s’effondrer inopinément, puis ont pris place dans le bâtiment spacieux et lumineux financé par la Fondation. Selon Yao Yuwen, les installations et conditions d’enseignement de l’école, dans les dimensions matérielles et immatérielles, atteignent un niveau hors pair localement. L’école a même été qualifiée d’établissement « modèle » et de « beau campus » par la ville de Vientiane.

Afin de renforcer la coopération et les échanges avec le Laos dans le domaine éducatif, cette école a choisi de proposer l’enseignement du chinois au programme. Dès lors, les professeurs de chinois bénévoles, qui sont envoyés là-bas chaque année par la Fondation, servent de ponts entre la Chine et le Laos en matière d’éducation et d’échanges culturels.

La professeure Lin Jieyu, âgée de 23 ans, est arrivée à l’école primaire sino-laotienne de Nongbing en 2018. En tant qu’enseignante bénévole, elle arrive toujours à rendre vivant et intéressant l’apprentissage du chinois.

« Pour chacun des nouveaux mots que nous apprenons aux élèves, nous imprimons à l’avance des illustrations. Ainsi, nul besoin de faire de longs discours. Il suffit de leur montrer la photo pour qu’ils comprennent la signification du terme. Souvent, nous dessinons nous-mêmes les images. Cela permet aux élèves de retenir le sens des nouveaux mots. » Pour elle, ce genre de méthode d’enseignement a le mérite de stimuler l’intérêt des élèves.

Au-delà de la langue chinoise, Lin Jieyu et une autre enseignante bénévole, Yao Changhua, se chargent également de faire découvrir la culture traditionnelle chinoise aux enfants. « Rien qu’en peignant à l’encre de Chine, en écrivant des caractères au pinceau, en pratiquant l’art du papier découpé et en nouant des nœuds chinois, ils ressentent le charme de la culture chinoise. Ce type de cours culturels pratiques plaît beaucoup aux élèves et ils y sont très actifs. » Voyant que le cours de langue chinoise est bien accueilli par les élèves locaux, Lin Jieyu et Yao Changhua, satisfaites de voir que les élèves locaux prennent à cœur leurs cours de langue chinoise, ressentent d’autant plus l’importance de leur mission d’enseignement.

À force de s’entretenir avec les enseignants et les élèves locaux, ces deux enseignantes chinoises ont découvert peu à peu les coutumes et la culture locales du Laos. Elles comprennent intimement que la compréhension mutuelle passe par la connaissance d’autrui. « Les relations interétatiques sont portées par l’amitié entre les peuples, et l’intimité entre les peuples repose sur leur compréhension mutuelle. Seul le respect réciproque de l’identité culturelle peut rapprocher les peuples. » Les deux enseignantes confient que, plus elles sont au contact des habitants locaux, plus elles saisissent le sens profond de ces paroles.

Dans l’école primaire sino-laotienne de Nongbing, les élèves acquièrent une certaine connaissance de la Chine à mesure qu’ils apprennent à parler chinois. Nous avons demandé à Lin Jieyu ce qu’ils pensent de ce pays : « À leurs yeux, la Chine est un grand pays riche, sur les plans matériels et financiers, pourvu d’une culture très intéressante. Elle possède une encre très compacte qui permet de composer de somptueuses peintures ; des chansons aux paroles parfois difficiles à retenir, mais rythmées et puissantes ; des arts tels que le papier découpé qui demande une certaine maîtrise, mais qui revêt de belles et nombreuses significations. Selon eux, les Chinois sont amicaux et toujours disposés à aider leur prochain. » De nombreux élèves affirment que, si l’opportunité d’aller étudier en Chine se présente, ils feront tout leur possible pour contribuer aux échanges commerciaux et culturels entre la Chine et le Laos dans le cadre de « la Ceinture et la Route ».

Les échanges éducatifs et culturels dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » ne se traduisent pas par une « exportation culturelle » unidirectionnelle, mais par une communication culturelle bidirectionnelle. L’objectif consiste à instaurer un modèle humaniste fondé sur l’appréciation mutuelle, la compréhension mutuelle et le respect mutuel entre les peuples des pays et régions concernés. « Le respect réciproque de l’identité culturelle offre une infinité de possibilités de communication et de coopération », conclut Lin Jieyu.

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