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2019 : une année toujours prometteuse pour la coopération sino-européenne

2019-01-02 16:11:00 Source:La Chine au présent Auteur:WANG SHUO
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Le représentant chinois Xie Zhenhua prononce son discours lors d’une réunion de haut niveau à la
Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Katowice en Pologne, le 10 décembre 2018.
 
 
WANG SHUO*

 

La Chine et l’Europe possèdent une base solide de coopération et ne cessent de renforcer leur confiance mutuelle en insistant toutes deux sur l’idée d’un développement pacifique et sur l’importance du multilatéralisme, mettant en œuvre une coopération gagnant-gagnant dans l’esprit du bénéfice mutuel et réciproque. Cela laisse à penser que la Chine et l’Europe poursuivront l’approfondissement de leur coopération bilatérale dans différents domaines tout en jouant un rôle plus actif dans les affaires internationales.

 

Élargir la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». Depuis qu’elle a été proposée il y a cinq ans, l’initiative « la Ceinture et la Route » a donné naissance à de nombreux projets qui ont été progressivement mis en œuvre et qui commencent déjà à porter leurs fruits. Si les pays européens ont d’abord accueilli cette initiative avec une certaine réticence, ils en ont petit à petit compris les enjeux, l’ont acceptée et prennent désormais une part active à sa réalisation. Pour l’instant, 18 pays européens ont signé avec la Chine un mémorandum d’entente sur la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route ». Cette initiative proposée par la Chine n’est pas une stratégie imposée aux autres pays, mais un grand plan de connectivité et un mode de coopération mutuellement bénéfique, ouverte et inclusive. En 2018, l’UE a aussi avancé une stratégie visant à relier l’Europe à l’Asie et a exprimé son souhait de connecter sa stratégie à l’initiative « la Ceinture et la Route ». La partie chinoise salue la décision européenne et apprécie sincèrement la contribution de ce plan au développement eurasiatique. Tout cela prouve que sur le plan de la connectivité, la Chine et l’UE recherchent la coopération plutôt que la concurrence. La coopération sino-européenne contribue largement au développement économique des pays riverains, favorise la stabilité et la sécurité régionales, et permet d’apaiser les conflits dans les pays concernés.

 

Mener la lutte contre le changement climatique. L’Europe attache depuis toujours une grande importance à la protection de l’environnement et travaille à promouvoir activement les actions de lutte contre le changement climatique. Le 12 décembre 2015, lors de la COP21 à Paris, les pays participants ont signé l’Accord de Paris, document essentiel qui planifie les actions mondiales de lutte contre le changement climatique après 2020. Du 2 au 14 décembre 2018, le 24e sommet mondial sur le climat, autre événement marquant dans le domaine de la lutte contre le changement climatique, s’est déroulé à Katowice en Pologne. Des représentants de quelque 200 pays se sont réunis pour négocier les règles d’application de l’Accord de Paris. La Chine, le plus grand pays en développement, doit relever un immense défi : réduire sa consommation énergétique et ses émissions polluantes dans un contexte de croissance économique rapide. La proposition du président chinois Xi Jinping de considérer les rivières limpides et les montagnes verdoyantes comme une grande richesse souligne sa volonté d’accorder une importance égale à la croissance économique et à la protection de l’environnement. Ces deux objectifs sont intrinsèquement liés et ne doivent pas être opposés. Lors de la COP21 à Paris, plusieurs organisations des Nations Unies, notamment le PNUE et la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) ont publié le Rapport sur la création de richesse écologique dans le désert de Kubuqi en Chine, une appréciation élogieuse des actions menées par la Chine pour aménager le désert, lutter contre la pauvreté et le changement climatique. Le Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale de Chine a approuvé le 3 septembre 2016 l’adhésion chinoise à l’Accord de Paris. La Chine est ainsi devenue la 23e partie contractante à ratifier cet accord. Cela prouve que la Chine assume ses responsabilités et participe activement à la lutte contre le changement climatique. Le retrait américain de l’Accord de Paris est regrettable, mais cela ne remet pas en cause l’urgence pour toute l’humanité de renforcer les efforts pour l’environnement. Dans ce domaine, c’est l’Europe qui possède le plus d’expériences et les techniques les plus modernes. En renforçant leur coopération, la Chine et l’Europe pourront devenir un exemple à suivre dans ce domaine.
 
 
 
Stand de trains express Chine-Europe à la première Exposition internationale d’importation de Chine

 

Promouvoir le libre-échange. Même si le processus de mondialisation économique est perturbé par certains déséquilibres, cette tendance du développement est irréversible. Le libre-échange est toujours une des idées fondamentales de l’Europe. En fait, le marché unique de l’UE est la zone de libre-échange la plus libéralisée au monde. En 2017, la Chine a enregistré un volume total d’import-export de marchandises de 4 100 milliards de dollars, se hissant au premier rang mondial. La Chine adhère résolument au concept de développement ouvert, car c’est la force motrice de sa croissance économique depuis plusieurs années. La Chine est le plus actif promoteur du libre-échange et en est aussi la première bénéficiaire. Un groupe de travail de niveau ministériel sur la réforme de l’OMC a été établi par la Chine et l’UE avec pour objectif d’encourager le libre-échange dans le monde entier. La Chine et l’UE ont encore beaucoup à faire dans ce domaine.

 

Promouvoir continuellement le multilatéralisme. L’Europe demeure très attachée au multilatéralisme. L’intégration régionale européenne est un exemple de multilatéralisme. L’UE utilise le multilatéralisme comme levier pour jouer son rôle sur la scène internationale. Aujourd’hui, la montée du populisme constitue une menace pour le multilatéralisme. Dans ce contexte, le président Xi Jinping a proposé la construction d’une communauté de destin pour l’humanité, affirmant que le développement d’un pays ne doit jamais se faire au détriment des autres pays. En poursuivant l’intérêt de son propre pays, il faut tenir compte des préoccupations des autres afin de réaliser un développement mutuellement bénéfique. En mars 2018, ce concept a été intégré à la Constitution chinoise. La Chine et l’Europe jouent un rôle majeur dans les affaires internationales. Si les deux parties peuvent travailler ensemble à promouvoir le multilatéralisme, cela permettra de résister en grande partie au populisme et à l’unilatéralisme, de sorte que l’ordre politique et économique du monde évolue dans une direction raisonnable.

 

L’année 2018 a été une année fructueuse pour la coopération sino-européenne. Leur confiance mutuelle a été renforcée, ce qui permet aux deux parties de contribuer davantage au développement du monde. Nous avons de bonnes raisons de croire que l’approfondissement de la coopération bilatérale profitera non seulement aux deux parties, mais aussi au monde entier.

 

*WANG SHUO est directeur adjoint et chercheur au Département des études sur l’Europe de l’Institut des relations internationales contemporaines de Chine.

 

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