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Sagesse et solution chinoises au bénéfice du monde

2018-10-31 15:50:00 Source:La Chine au présent Auteur:TAN WEIPING
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Récolte du riz dans le village de Xiaotun du district de Dafang (province du Guizhou)
 
 
TAN WEIPING*

 

L’éradication de la pauvreté est un défi de taille et un problème majeur auxquels le monde doit répondre. Il s’agit d’une tâche commune à toute l’humanité. C’est pourquoi le gouvernement chinois mobilise tous les cercles de la société pour mettre en œuvre une stratégie multidimensionnelle de lutte contre la pauvreté. Parallèlement, le pays s’implique activement dans la coopération internationale. Ainsi, dans la lutte contre la pauvreté dans le monde, la Chine a accumulé une précieuse expérience et apporté une contribution exceptionnelle saluée par la communauté internationale.

 

Une contribution exceptionnelle

 

Depuis la réforme et l’ouverture du pays, la Chine a réussi l’exploit de faire sortir plus de 700 millions de personnes rurales de la pauvreté et à faire chuter le taux de pauvreté à 3,1 %. À compter du XIIIe Congrès du Parti communiste chinois, qui a eu lieu en 2012, le Comité central du PCC avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant considère la pauvreté comme une grave faille et sa réduction comme un objectif fondamental, en vue de l’édification intégrale de la société de moyenne aisance. Intégrée dans les dispositions générales du « Plan global en cinq axes » et dans les dispositions stratégiques des « Quatre Intégralités », la lutte contre la pauvreté occupe à présent une place importante dans la gouvernance du pays.

 

Des progrès sans précédent ont d’ailleurs été atteints ces cinq dernières années. Fin 2012, la Chine comptait 98,99 millions d’habitants ruraux vivant sous le seuil de pauvreté actuellement en vigueur ; fin 2017, ils n’étaient plus que 30,46 millions, soit une baisse d’environ deux tiers en seulement cinq ans. En 2016, 28 districts pauvres ont réussi à sortir de la pauvreté, ce qui a permis à la Chine de diminuer pour la première fois le nombre total des districts pauvres. Puis en 2017, une centaine d’autres districts en proie à la misère ont été retirés de la liste des entités pauvres, ce qui démontre bien que le problème de la pauvreté globalement ancrée dans certaines régions rurales est en voie de résolution. Les régions défavorisées présentent une nouvelle situation de développement : les infrastructures s’améliorent considérablement, les prestations garanties par les services publics de base continuent de se renforcer et des mécanismes innovants de lutte contre la pauvreté accomplissent des avancées importantes.

 

La Chine attache une grande importance à la mise en œuvre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et du Programme de développement durable à l’horizon 2030, tous deux établis par les Nations Unies. D’après le calcul basé sur le seuil international de pauvreté (fixé par la Banque mondiale à 1,9 dollar par jour par personne), entre 1981 et 2013, 853 millions de Chinois ont enfin dit « adieu » à l’extrême pauvreté, la proportion des habitants extrêmement pauvres tombant de 88,3 % à 1,9 %. La Chine est le pays qui a fait sortir le plus grand nombre d’individus de la misère, contribuant à plus de 70 % à la réduction de la pauvreté dans le monde.

 

Une précieuse expérience

 

En matière de réduction de la pauvreté, la Chine propose sa propre solution, c’est-à-dire une voie à la chinoise qui tient compte de la situation réelle du pays et se fonde sur la recherche active et la mise en application courageuse de mesures concrètes. L’expérience réussie de la Chine à cet égard confirme non seulement la justesse de ses choix, mais ouvre aussi de nouvelles possibilités aux pays et nations qui souhaitent accélérer leur croissance tout en préservant leur indépendance. Ainsi, la Chine, en partageant sa sagesse et sa solution, contribue à la gouvernance mondiale sur la réduction de la pauvreté.

 

L’adhésion continue à la réforme et l’ouverture ainsi que le maintien d’une croissance durable constituent les deux conditions préalables à la réussite de la Chine dans la réduction de la pauvreté. À vrai dire, c’est la politique de la réforme et de l’ouverture lancée en 1978 qui a mis la Chine sur la voie du développement rapide et a amorcé son combat contre la pauvreté à grande échelle.

 

Mettre en jeu la supériorité politique de la direction du PCC et les avantages institutionnels que présente le socialisme à la chinoise constituent la garantie fondamentale du succès de la Chine dans la lutte contre la pauvreté. Ces atouts se traduisent par une forte capacité de mobilisation politique, une prise de décisions efficace et une exécution performante des tâches du Parti, couplées aux avantages institutionnels pour convier toute la société à accomplir de grandes œuvres. Le PCC et le gouvernement chinois considèrent toujours l’élimination de la pauvreté, l’amélioration du niveau de vie du peuple et la réalisation de la prospérité commune comme des exigences essentielles au socialisme. Et la satisfaction de ces exigences représente la mission historique capitale du PCC.

 

Pour une réduction efficace de la pauvreté, il convient également de suivre la direction du gouvernement, qui élabore des plans à long terme et fixe des objectifs annuels. Aux différentes phases de lutte contre la pauvreté, le gouvernement chinois a publié en temps opportun d’importants documents stratégiques à ce sujet. En 1994, la Chine a révélé son Plan septennal pour faire sortir de la pauvreté 80 millions d’habitants ruraux (1994-2000) ; en 2001 et en 2011, elle a fait paraître respectivement le premier et le deuxième plan décennal pour la réduction de la pauvreté et le développement en milieu rural ; au mois de novembre 2015, le Comité central du PCC et le Conseil des affaires d’État ont annoncé leur décision de remporter la bataille contre la pauvreté ; au mois de mars 2016, le XIIIe Plan quinquennal a été publié, dévoilant les dispositions stratégiques pour atteindre pleinement l’objectif global de lutte décisive contre la pauvreté.

 

La Chine a mis en œuvre en temps opportun une stratégie d’assistance ciblée aux démunis et l’éradication précise de la pauvreté avec des mesures politiques adaptées aux conditions locales. Les personnes pauvres sont réparties dans une vingtaine de provinces (régions autonomes ou municipalités relevant directement de l’autorité centrale). Pour leur venir en aide, des mesures tenant compte des facteurs locaux et individuels sont prises : les personnes aptes à travailler sont encouragées à se lancer ou à se reconvertir dans les secteurs typiques de leurs régions ; les populations des régions défavorisées sont déplacées vers des endroits plus accueillants ; dans les régions où l’environnement constitue une ressource extrêmement importante ou fragile, la réduction de la pauvreté progresse par le biais de la protection écologique ; les individus qui deviennent inaptes au travail bénéficient d’une politique de prise en charge complète garantissant leurs moyens d’existence ; ceux dont la pauvreté découle de la maladie perçoivent une aide médicale financée par l’État.

 

Au-delà des actions politiques pour la réduction de la pauvreté, il ne faut pas oublier la « main invisible » du marché. En effet, le marché doit jouer pleinement son rôle dans la répartition des ressources, l’attraction des capitaux et la stimulation de la vitalité économique. Ces dernières années, le gouvernement chinois a formulé divers exemples-types de réduction de la pauvreté par le biais, entre autres, de l’e-commerce, du tourisme, du photovoltaïque et de la valorisation des actifs existants. Le gouvernement espère que le marché aura la force de transformer les ressources limitées des agriculteurs pauvres en capital et de métamorphoser ces paysans en entités économiques non négligeables sur le marché.

 

Selon le rapport rendu à l’issue du XIXe Congrès du PCC tenu en 2017, les progrès décisifs ont été accomplis au cours des cinq dernières années dans le domaine de la lutte contre la pauvreté : plus de 60 millions de personnes sont sorties de la pauvreté ; le taux de la pauvreté est tombée au-dessous de 4 %, contre 10,2 % à la fin de 2012.

 

Une coopération internationale

 

Éliminer la pauvreté s’avère une mission commune de l’humanité. Depuis une soixantaine d’années, la Chine a alloué près de 400 milliards de yuans d’aides au profit de 166 pays et organisations internationales ; parallèlement, elle a dépêché plus de 600 000 travailleurs humanitaires, dont plus de 700 qui ont consacré leur vie au développement des autres pays. À sept reprises, la Chine a annoncé l’annulation, sans condition, des dettes échues de pays pauvres lourdement endettés et de pays parmi les moins développés, lesquels avaient contractés des prêts gouvernementaux sans intérêt. La Chine a encore fourni une assistance médicale à 69 pays d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, des Caraïbes et d’Océanie ; de même, elle a aidé plus de 120 pays en développement dans la mise en œuvre des OMD.

 

À l’échelle mondiale, la Chine accélère la construction de « la Ceinture et la Route » pour que les fruits de la coopération internationale en matière de réduction de la pauvreté puissent profiter à davantage de pays et de populations. La réduction de la pauvreté est une question qui concerne les pays situés le long de « la Ceinture et la Route » et qui nécessite les efforts de tous.

 

À la différence du système d’aide mis en place par les pays occidentaux, le mécanisme de coopération internationale pour la réduction de la pauvreté proposé par la Chine n’impose aucune condition aux pays souhaitant y prendre part. De plus, il prend en considération les besoins des populations des pays bénéficiaires, sur la base d’un modèle participatif. Par ailleurs, les pays impliqués dans ce nouveau mécanisme sont considérés comme des partenaires : ils peuvent participer pleinement à la gestion des projets de coopération liés à la réduction de la pauvreté, ressentant ainsi un sentiment d’égalité et d’appartenance. Ce nouveau type de coopération internationale favorisera la hausse du niveau de vie des populations dans les pays partenaires et promouvra la compréhension mutuelle entre les peuples, de telle sorte que l’opinion publique verra d’un bon œil la coopération dans le cadre de « la Ceinture et la Route ».

 

*TAN WEIPING est directeur général adjoint du Centre international de la réduction de la pauvreté en Chine.

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