Certains « plaisantins » dans les médias financiers internationaux pavoisent quelque peu : ils prédisent l’écroulement imminent de l’économie chinoise, en soulignant le ralentissement de la croissance du PIB du pays au troisième trimestre, qui s’est élevée à 4,9 % par rapport à la même période de l’année dernière. La croissance a été beaucoup plus faible que les 18,3 % du premier trimestre et les 7,9 % du deuxième trimestre. Ces médias se sont particulièrement attardés sur la crise d’Evergrande et les récentes pénuries d’électricité en Chine. Le Financial Times de Londres a claironné : « L’industrie chinoise ralentit alors que les problèmes immobiliers et énergétiques frappent l’économie. » De son côté, Bloomberg a indiqué que « l’économie chinoise s’affaiblit à mesure que le pouvoir se resserre, les règles COVID font mal ». Mais comme cela a si souvent été le cas dans le passé, les oracles de la presse financière londonienne et new-yorkaise se trompent. La Chine a inauguré la 4e Exposition internationale d’importation de Chine à Shanghai début novembre et la participation des entreprises internationales est assez importante, avec de nombreuses sociétés de haute technologie désireuses d’exploiter le marché chinois. L’ouverture de l’exposition cette année est également un signe très positif pour le monde : l’économie commence à reprendre vie au lendemain de la pandémie de COVID. La capacité de la Chine à maîtriser rapidement la pandémie et à maintenir des mesures strictes pour empêcher la propagation des nouvelles souches lui a permis de garder intactes une grande partie de ses chaînes industrielles pendant cette période difficile.