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Améliorer le système mondial d’information en réponse à la pandémie

2020-07-03 15:36:00 Source:La Chine au présent Auteur:ZHANG JINGWEN
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Le 17 juin 2020, les écoles primaires et secondaires de Nanjing (Jiangsu) ont rouvert. Sur la photo, les élèves font la queue pour la prise de température avant de pénétrer dans les locaux.

 

Début juin, le Bureau d’information du Conseil des affaires d’État de la Chine a publié un livre blanc intitulé Combattre le COVID-19 : la Chine en action. Ce livre décrit la réponse de la Chine à l’urgence de santé publique, montrant ce que fait un grand pays responsable face à une crise. Le pays mérite d’être reconnu pour son efficacité à informer sa population au sujet de la dynamique de l’épidémie, ainsi que pour sa rapidité et sa transparence en ce qui concerne le partage des informations avec la communauté internationale. Cela a en effet grandement contribué à la lutte contre le virus tant à l’intérieur de ses frontières que dans le monde.

 

La dure vérité révélée par cette pandémie est que l’humanité doit former un système efficace, coopératif et transparent pour la gouvernance mondiale en matière de santé publique. Les nations devraient renforcer la coopération en vue de bâtir une communauté de destin pour l’humanité et optimiser le système de partage d’informations en cas d’épidémie, afin de sauvegarder la vie des populations.

 

Trouver un consensus et construire la confiance
 
Le virus se moque des frontières. Aucun pays n’est épargné quand une épidémie éclate, et personne ne peut gagner le combat à lui seul.

 

Comme le président Xi Jinping l’a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence annuelle du Forum de Bo’ao pour l’Asie en 2015, « aucun pays ne pourrait assurer sa propre sécurité sans la sécurité des autres pays ou du monde en général ». Le futur et le destin des différents pays et nations sont étroitement liés et interdépendants.

 

Face à une urgence mondiale, il est vital d’atteindre un consensus au sujet des efforts et de la réponse à apporter. Si les pays du monde échouent à atteindre un tel consensus, à agir sur le principe d’une confiance mutuelle ou à partager des informations sur l’épidémie, la réponse sera chaotique et aveugle.

 

Lors de sa rencontre le 28 janvier avec Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le président Xi Jinping a déclaré que le gouvernement chinois avait publié les informations au sujet de l’épidémie de manière opportune, transparente et responsable, répondant activement aux inquiétudes de toutes les parties et renforçant la coopération avec la communauté internationale.

 

La Chine a également partagé ses mesures en réponse à l’épidémie avec les autres pays et les organisations internationales. Depuis fin janvier, le président Xi Jinping a parlé avec des chefs d’État étrangers et des chefs d’organisations internationales à plus de 50 reprises, appliquant ainsi les principes qui visent à construire une communauté de destin pour l’humanité.

 

« Les graves maladies infectieuses sont l’ennemi de tous », a affirmé Xi Jinping lors du Sommet extraordinaire du G20 qui s’est tenu le 26 mars. « Ce dont la communauté internationale a le plus besoin, c’est d’une confiance renforcée, d’efforts concertés et d’une réponse collective par un renforcement de la coopération internationale sur tous les plans et la création d’une forte synergie, de manière à gagner ce combat de l’homme contre une maladie infectieuse majeure », a-t-il souligné.

 

Les pays devraient rejeter le nationalisme de clocher et s’opposer aux tentatives de politiser la pandémie de COVID-19, de saper le consensus mondial quant à une réponse commune à la pandémie ou de saborder la confiance mutuelle.
 

 

La coopération est la seule issue

 

Les faits ont plus de poids que les mots. Cela a été prouvé, aucun pays n’est capable d’endiguer à lui seul la propagation de l’épidémie, et la coopération mondiale est la seule solution.

 

Dès le début, la Chine a pris la voie d’une telle coopération. Le 21 janvier, le groupe de travail conjoint du Conseil des affaires d’État en réponse à l’épidémie du nouveau coronavirus a été créé pour coordonner les efforts nationaux de lutte contre le virus et organiser régulièrement des conférences de presse sur l’épidémie. Le même jour, la Commission nationale de la santé a commencé à publier le nombre d’infections sur base journalière. La version anglaise de ce rapport quotidien est disponible depuis le 3 février.

 

Pendant ce temps, la Chine a partagé sans réserve avec l’OMS, les organisations régionales et divers pays, son expérience en matière de réponse à l’épidémie et de traitement médical à mesure que la situation épidémique évoluait. Elle a aussi mené une coopération globale dans le développement de médicaments et de vaccins, et offert une assistance aux autres pays luttant contre la pandémie. Outre des masques, des combinaisons de protection, des kits de test, des respirateurs et d’autres fournitures médicales, la Chine a envoyé des équipes médicales dans des pays comme l’Iran, l’Irak, l’Italie, la Serbie, le Cambodge, le Pakistan, le Venezuela et le Laos. Ce que la Chine a fait face à l’urgence sanitaire a été applaudi au niveau international.

 

« La vitesse avec laquelle la Chine a détecté l’épidémie, isolé le virus, séquencé le génome et partagé ces informations avec l’OMS et le monde est très impressionnante, et va au-delà des mots », a déclaré le directeur général de l’OMS.

 

Dino Patti Djalal, fondateur de la Communauté de politique étrangère indonésienne et ancien ministre délégué indonésien des Affaires étrangères, a salué l’aide apportée par la Chine aux autres pays pour combattre le virus, tout en maîtrisant l’épidémie sur son territoire et en relançant progressivement son économie.

 

Selon Ravindra Gupta, professeur de microbiologie clinique au Cambridge Institute for Therapeutic Immunology and Infectious Diseases, le gouvernement chinois et les instituts apparentés ont partagé les informations au sujet du virus de manière ouverte, de sorte que les chercheurs dans le monde puissent comprendre les caractéristiques biologiques et la séquence génétique du virus, et contrôler sa propagation à travers des efforts concertés.
 

 

Libérer le pouvoir de la synergie

 

La communauté de destin pour l’humanité a le pouvoir de combattre le virus. Pour mieux endosser le rôle d’une telle communauté, les nations du monde entier devraient intensifier la coopération dans les domaines suivants.

 

Premièrement, des systèmes de notification en cas d’importante flambée épidémique devraient être mis en place, en particulier dans les secteurs où les rassemblements de masse sont inévitables. La transparence de ces informations devrait être améliorée.

 

Deuxièmement, les pays aux quatre coins du monde devraient créer et améliorer un mécanisme durable de partage des informations en tant que support de données pour des politiques mondiales de santé publique efficaces.

 

Troisièmement, les nations devraient être pleinement conscientes de la nature unique de la pandémie de COVID-19 en cours et réfléchir à des politiques pour faire fonctionner les procédures de contrôle. Dans le cadre d’une réponse mondiale concertée sur base régulière, un système d’information ouvert et transparent devrait être mis en place pour obtenir des résultats efficaces.

 

Quatrièmement, les pays devraient activement défendre le rôle des Nations Unies et soutenir les efforts mis en place par des organisations internationales, notamment l’OMS, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture des Nations Unies et l’Union internationale des télécommunications.

 

*ZHANG JINGWEN est professeur associé d’études en communication publique à l’Université polytechnique du Nord-Ouest.

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