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Une voie à la chinoise pour le développement des droits de l’homme

2019-09-02 14:30:00 Source:La Chine au présent Auteur:ZHANG XIAOLING
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Tu Linlin (à gauche), employée du centre d’aide au développement du bourg de Wuxian à Liu’an (province de l’Anhui), récolte des champignons avec une bénéficiaire, le 29 septembre 2018.

 

Le 15 mars 2019, c’est dans la ville suisse de Genève que le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a approuvé le rapport de la Chine sur les droits de l’homme résultant de son 3e examen périodique universel. Lors de la réunion d’examen, les représentants de plus de 120 pays ont exprimé leur soutien au développement des droits de l’homme en Chine, ainsi que leur haute appréciation des immenses réalisations de la Chine à cet égard. Ils estiment que la Chine a grandement contribué au développement et au progrès communs de tous les pays, étant d’avis que ses pas de géant réalisés en matière de réduction de la pauvreté et de promotion des droits économiques, sociaux et culturels revêtent un sens profond.

En septembre 2018, j’ai participé au Forum de Beijing sur les droits de l’homme. Il était axé sur le thème « Éradication de la pauvreté : construire ensemble une communauté de destin pour l’humanité en faveur d’un développement commun sans pauvreté ». Des fonctionnaires, des experts, des universitaires et des personnalités, issus de près de 50 pays et régions ou organisations internationales, ont jugé positivement la situation des droits de l’homme en Chine.

Selon Tom Zwart, du Centre interculturel sur les droits de l’homme relevant de l’Université libre d’Amsterdam, « les réalisations chinoises dans la réduction de la pauvreté représentent la plus grande contribution à la cause mondiale des droits de l’homme ». Le président de l’ONG Age-Care India, D.R. Kaarthikeyan, a complimenté la Chine pour ses résultats notables dans la réduction de la pauvreté. Selon lui, la Chine, en se donnant pour objectif de développement d’éradiquer complètement la pauvreté d’ici 2020, fait figure d’exemple pour tous les pays du monde. Le sénateur Neil Forbes Davidson de la Chambre des lords britannique a pour sa part fait remarquer : « La Chine a signé une prouesse inédite en matière de réduction de la pauvreté. C’est la cause dans laquelle elle a le plus réussi. Un tel succès a non seulement apporté des changements positifs en Chine, mais aussi ailleurs dans le monde. » En effet, rappelons que les quelque 1,4 milliard de Chinois représentent environ 18 % de la population mondiale.

Ce triomphe dans l’élimination de la pauvreté constitue une illustration concrète des avancées colossales de la Chine dans le développement des droits de l’homme.

Une victoire sans précédent contre la pauvreté

Depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949, notamment depuis le lancement de la politique de réforme et d’ouverture, le Parti communiste chinois (PCC) a réussi à faire sortir plus de 700 millions de personnes de l’extrême pauvreté.

Entre 1978 et 2018, le taux de pauvreté de la Chine est passé de 97,5 % à 1,7 %. Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, le Comité central du PCC, avec le camarade Xi Jinping comme noyau dirigeant, a promu sa stratégie fondamentale d’assistance ciblée aux démunis et d’éradication précise de la pauvreté. Depuis, chaque année, plus de 10 millions d’habitants disent adieu à la pauvreté. La Chine est devenue, à l’échelle de la planète, le pays qui a fait sortir le plus grand nombre de gens de la pauvreté et la première nation à avoir atteint les objectifs du Millénaire pour le développement.

En 2017, Piotr Gadzinowski, rédacteur en chef de Dziennik Trybuna et ancien membre de la Diète de Pologne, a écrit dans un article que la population chinoise s’étant extirpée de la pauvreté représentait plus de 70 % du total à l’échelle mondiale. Du jamais vu dans l’histoire des droits de l’homme !

Réponse aux aspirations du peuple à une vie meilleure

Jadis, plus de 80 % des Chinois souffraient de la faim, au point que quelques dizaines, voire centaines, de milliers d’hommes et de femmes en mouraient chaque année. Selon les statistiques, en 1949, le revenu national par habitant n’était que de 27 dollars. À cette époque, l’espérance de vie ne dépassait pas 35 ans, et le taux de mortalité plafonnait à 33 ‰. Par ailleurs, le taux d’analphabétisme s’élevait à plus de 80 %.

Cependant, depuis la fondation de la Chine nouvelle, l’indice de développement humain (IDH) a considérablement augmenté, de telle sorte que la Chine, classée autrefois parmi les pays ayant un IDH faible, s’est hissée au palmarès des pays affichant un IDH élevé. En 2018, le revenu national par habitant avoisinait 10 000 dollars, soit plus que celui généré dans les pays se situant légèrement au-dessus de la moyenne. L’espérance de vie a dépassé 76 ans, arrivant ainsi au même point que dans les pays moyennement développés. Quant au niveau d’instruction, il n’a cessé de s’améliorer, puisqu’en moyenne, selon des données de 2017, les études supérieures des jeunes Chinois de 15 ans et plus s’étalaient sur une durée de 9,6 ans, et celles de la population en âge de travailler, sur une durée de 10,5 ans. Le taux de rétention calculé sur les années d’enseignement obligatoire était de 93,8 %, le concept de l’école obligatoire étant donc, globalement, aussi généralisé que dans les pays à revenus élevés. Ainsi, la vie de la population a changé du tout au tout.

Garantie des droits des populations spécifiques

Depuis la fondation de la Chine nouvelle il y a 70 ans, la Chine a formulé une série de lois visant à garantir véritablement les droits des ethnies minoritaires, des femmes, des enfants, des personnes âgées et des handicapés. Depuis 2009, elle a élaboré trois plans d’action nationaux pour les droits de l’homme, chacun d’entre eux comportant des exigences et mesures concrètes destinées à protéger les droits des populations spécifiques.

Prenons l’exemple des femmes. Dans la Chine ancienne, les femmes vivaient sous l’oppression du régime, du pouvoir familial, du droit divin et de la puissance maritale, étant reléguées à l’échelon le plus bas de la société. Il était impossible pour elles de bénéficier des mêmes opportunités et droits que les hommes. La Chine nouvelle a aboli le système féodal misogyne et ses vieilles lois discriminatoires. Dans la Constitution de la République populaire de Chine, le principe fondamental de l’égalité des sexes est clairement énoncé.

Après avoir organisé en 1995 la 4e Conférence mondiale sur les femmes, la Chine a défini l’égalité hommes-femmes comme une politique nationale de base. Elle a optimisé sans cesse son système juridique pour qu’il soit garant des droits des femmes ; parallèlement, elle a intégré l’émancipation des femmes dans son plan général de développement socio-économique, tout en élaborant et en mettant en application des programmes spéciaux à cette fin. Les femmes ont alors acquis des droits dans toutes les dimensions nationales (politique, économique, culturelle et sociale).

La proportion des femmes participant aux affaires politiques a encore progressé. Parmi les députés à la XIIIe Assemblée populaire nationale (élus en 2013 pour un mandat de cinq ans), on comptait 742 femmes, soit 24,9 % du total. Le nombre de femmes cadres œuvrant dans les organes du PCC et du gouvernement est passé de 422 000 au début de la réforme et de l’ouverture à 1,906 million en 2017, représentant 26,5 % du total. Plus globalement, le droit des femmes au travail est protégé. Notons que la population active dans le pays est aujourd’hui à plus de 43 % féminine. Leur droit à l’éducation est également assuré, l’écart entre les hommes et les femmes à ce niveau ayant été considérablement gommé.

Le droit des femmes à la vie et à la santé est efficacement défendu. L’espérance de vie des Chinoises a atteint 79,4 ans dernièrement ; par ailleurs, en 2018, la mortalité maternelle n’était plus que de 18,3 pour 100 000, et la mortalité infantile était de 6,1 ‰. Les principaux indicateurs de la santé des femmes et des enfants se trouvent généralement au coude-à-coude avec ceux des pays à revenus élevés et moyens. D’ailleurs, dans ses divers classements, l’OMS a officiellement reconnu la performance de la Chine en la matière.

Sagesse chinoise pour le développement international des droits de l’homme

La Chine a adhéré à 26 conventions internationales relatives aux droits de l’homme.

Figurant parmi les pays coauteurs de la version préliminaire de la Déclaration sur le droit au développement des Nations unies, la Chine est également un État initiateur et promoteur de la Convention relative aux droits des personnes handicapées. En outre, à quatre reprises, elle a été massivement élue membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies.

En mars 2017, le concept de « construction d’une communauté de destin pour l’humanité » avancé par le président chinois Xi Jinping est apparu pour la première fois dans deux résolutions du Conseil des droits de l’homme, portant respectivement sur « les droits économiques, sociaux et culturels » et « le droit à l’alimentation ». La résolution de la Chine préconisant de « promouvoir la coopération et le gagnant-gagnant dans le domaine des droits de l’homme » a également été adoptée lors de la 37e session du Conseil des droits de l’homme.

En septembre 2018, lors de la 39e session du Conseil des droits de l’homme, la Chine a publié, au nom de près de 140 pays, une déclaration conjointe intitulée « Éliminer ensemble la pauvreté pour promouvoir conjointement le développement international des droits de l’homme. » En novembre 2018, la Chine s’est engagée à verser 800 000 dollars par an au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme sur les cinq prochaines années, en vue de soutenir le travail de cette agence dans la promotion des droits de l’homme. La Chine a également créé le Fonds d’assistance pour la coopération Sud-Sud, afin d’aider les autres pays en développement à se débarrasser de la pauvreté.

En passant en revue les 70 ans qui se sont écoulés depuis l’établissement de la Chine nouvelle, l’on peut voir que la Chine, le plus grand pays en développement, s’efforce d’associer le principe universel des droits de l’homme et ses conditions nationales. Elle a continuellement proposé de nouvelles idées pour le développement des droits de l’homme et persévéré dans un concept de développement centré sur le peuple. Elle privilégie toujours les droits à l’existence et au développement, droits fondamentaux de l’homme, et voit le développement comme une clé à tous ses problèmes. Ce faisant, elle a frayé une voie à la chinoise pour le développement des droits de l’homme. Dans le même temps, les programmes et pratiques de la Chine en matière de droits de l’homme ont largement inspiré les pays en développement. La sagesse et les expériences chinoises permettront ainsi à la communauté internationale de mieux relever les défis propres aux droits de l’homme.

 

*ZHANG XIAOLING est professeure de l’École du Parti du Comité central du PCC (Académie chinoise de la gouvernance).

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