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Une nouvelle ère sous le signe du partage et du gagnant-gagnant

2018-12-03 14:40:00 Source:La Chine au présent Auteur:ZHANG YANG et HONG XIANGHUA
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Lors de la Fête nationale, Beijing donne des spectacles son et lumière dans onze localités,
notamment au centre commercial de Shimaotianjie à Beijing.
 
 
ZHANG YANG* et HONG XIANGHUA*

 

Les 40 ans de réforme et d’ouverture constituent un magnifique chapitre de l’histoire de Chine. Depuis le XIXe Congrès du Parti communiste chinois (PCC), le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère, la réforme et l’ouverture ont pris un nouveau point de départ. La Chine recherche, d’une façon plus ouverte, plus inclusive et plus dynamique, une voie de développement répondant aux intérêts communs de tous les peuples du monde, en fournissant sa sagesse, sa force et ses solutions et en assumant ses responsabilités.

 

La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère : la sagesse chinoise pour un développement partagé et gagnant-gagnant

 

La Chine, à travers sa politique de réforme et d’ouverture de la nouvelle ère, s’engage dans la gouvernance mondiale de manière plus active, partageant sa sagesse et sa prospérité économique.

 

Depuis le début de la réforme et l’ouverture, la Chine a cherché à développer ses forces productives, à moderniser le socialisme et à satisfaire les besoins matériels du peuple chinois sans porter atteinte aux intérêts des autres pays. La Chine a donc pu se développer de manière synchronisée avec le monde, et, elle n’a jamais oublié que les développements national et mondial étaient interdépendants. À la nouvelle ère, la réforme et l’ouverture chinoises sont plus complètes et approfondies, et mettent davantage l’accent sur le partage des expériences et des intérêts. D’après le secrétaire général Xi Jinping, les relations entre la Chine et le monde connaissent des changements profonds : l’interconnexion et l’interaction de la Chine avec la communauté internationale n’ont jamais étaient plus étroites : de plus en plus, la Chine s’engage dans les affaires internationales et s’appuie sur le monde, et parallèlement, le monde dépend davantage de la Chine. Depuis le XVIIIe Congrès du PCC, Xi Jinping a souligné à plusieurs reprises, tant en Chine qu’à l’étranger, le concept de développement caractérisé par le partage et le gagnant-gagnant, la coopération mutuellement bénéfique, et la communauté de destin pour l’humanité. La Chine a mis en œuvre l’initiative « la Ceinture et la Route », la construction de zones de libre-échange et l’ouverture du commerce des services. Ces mesures d’ouverture ont eu des résultats mondialement reconnus et ont enrichi la pensée théorique sur la réforme et l’ouverture du socialisme à la chinoise.

 

À l’heure actuelle, la mondialisation est déjà un élan mondial irréversible. Les actes à contre-courant portent atteinte non seulement aux intérêts des peuples, mais aussi aux intérêts communs de l’humanité, allant à l’encontre du développement historique. Le développement chinois fournira des expériences et un choix d’itinéraire de développement aux autres pays en voie de développement et les bénéfices seront réciproques. Les réussites de la réforme et l’ouverture de la nouvelle ère depuis 5 ans sont évidentes et ne peuvent être niées par des propos diffamants et confus.

 

Les nouveaux chapitres de la réforme et l’ouverture de la nouvelle ère

 

La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère sont guidées par le concept de développement caractérisé par le partage et le gagnant-gagnant. En particulier, la promotion progressive des mesures d’ouverture a permis non seulement d’élever le niveau de vie du peuple chinois, mais aussi d’offrir plus d’opportunités et de forces motrices à tous les pays du monde pour un développement et une prospérité communs.

 

L’initiative « la Ceinture et la Route » est une solution importante pour réaliser le développement partagé et gagnant-gagnant. En septembre 2013, Xi Jinping a lancé l’initiative d’une ceinture économique de la Route de la Soie et en octobre 2013, il a proposé l’initiative d’une Route maritime de la Soie du XXIe siècle. L’initiative « la Ceinture et la Route » est désormais officiellement devenue une nouvelle plate-forme de coopération de la Chine pour son ouverture dans la nouvelle ère. Depuis cinq ans, cette initiative a obtenu des succès éclatants.

 

Les coopérations dans le domaine de l’interconnexion sont étroites et la communication politique s’améliore. L’initiative « la Ceinture et la Route » répond aux besoins urgents des pays traversés qui recherchent une voie de développement rapide et qui souhaitent améliorer le niveau de vie de leurs peuples. De plus en plus de pays et régions prennent part à cette initiative, établissant des relations de coopération étroites dans le domaine de l’interconnexion. D’après Xi Jinping, la construction de « la Ceinture et la Route » doit concilier la justice et les intérêts tout en privilégiant la première ; il ne faut ni chercher à obtenir des succès rapides mais peu durables, ni mener des actions à court terme. Depuis cinq ans, la communication politique s’améliore grâce aux mesures du gouvernement chinois, dont la planification générale de toutes les ressources intérieures et le renforcement des soutiens politiques. Les pays sont de plus en plus nombreux à réaliser que cette initiative chinoise n’est ni une extension économique et politique de la stratégie du jeu à somme nulle, ni une « pièce à un seul acteur », mais au contraire, un mode de développement partagé et gagnant-gagnant pour réaliser des coopérations économiques bilatérales et multilatérales, sur la base du concept de développement dit de « concertation, synergie et partage ». En mai 2018, la Chine avait signé 103 accords de coopération avec 88 pays et organisations internationales afin de construire conjointement « la Ceinture et la Route ». Ces accords portent sur la coopération économique et commerciale, la connexion des stratégies, la reconnaissance réciproque des normes, la coopération en matière de capacités de production et d’autres domaines. Durant ces cinq dernières années, la Chine s’est attachée à établir une confiance politique mutuelle avec les pays le long de « la Ceinture et la Route » et à ajuster sa politique pour une meilleure synchronisation de ses stratégies de développement avec celles des autres pays.

 

L’initiative « la Ceinture et la Route » élargit l’espace du commerce extérieur des pays riverains. Depuis cinq ans, la fréquence des échanges commerciaux entre ces pays n’a cessé d’atteindre des pics historiques.

 

La construction et l’interconnexion des infrastructures se développent de jour en jour, garantissant la mise en œuvre de l’initiative « la Ceinture et la Route ». L’interconnexion des transports terrestres et maritimes, des oléoducs, des gazoducs et d’Internet ne cesse de se perfectionner.

 

Le système de financement diversifié et l’intégration financière s’améliorent de jour en jour. Les coopérations financières internationales jouent un rôle de plus en plus important dans la promotion des coopérations économiques et commerciales. Jusqu’à présent, environ 2 000 organisations financières dans le monde ont choisi le yuan comme monnaie de paiement ; plus de 60 pays et régions l’ont ajouté à leurs réserves de devises. L’internationalisation du yuan est un des facteurs majeurs au service de l’ouverture de la finance sur l’extérieur.

 

La construction de « la Ceinture et la Route » tient à garantir la solidarité et l’assistance mutuelle entre les peuples. Les peuples ne doivent pas être divisés par des régimes politiques, des cultures et des idéologies différents.

 

« L’économie nocturne » est devenue un nouveau haut lieu de la consommation à Shenyang.

 

La construction des zones de libre-échange démontre l’ouverture d’esprit de la Chine

 

En tant que zone économique spéciale multifonctionnelle, la zone de libre-échange a pour objectif de réaliser la libéralisation et la facilitation du commerce. Elle se concentre sur l’établissement d’un environnement des affaires international conforme aux usages internationaux et qui favorise la compétitivité internationale pour attirer les investissements intérieurs et extérieurs.

 

La mondialisation économique et la libéralisation commerciale sont les tendances du développement de l’économie mondiale. En 2013, la première zone pilote de libre-échange a été fondée, initiant la construction intégrale des zones de libre-échange. Depuis cinq ans, cette construction est un succès. Actuellement, la Chine est engagée dans des négociations avec 27 pays sur 12 accords de libre-échange. L’amélioration des accords de libre-échange s’accompagne d’une augmentation du volume commercial entre la Chine et les pays et régions concernés. En 2017, le volume commercial bilatéral entre la Chine et le Chili s’élevait à 35,395 milliards de dollars, soit cinq fois plus qu’avant la mise en œuvre de l’accord de libre-échange. Le volume commercial bilatéral entre la Chine et l’ASEAN a dépassé 514,82 milliards de dollars en 2017, contre 292,8 milliards de dollars en 2010. Par conséquent, les zones de libre-échange sont devenues des pôles d’expérimentation et le moteur de l’approfondissement intégral de la réforme et l’ouverture. La liste négative des zones de libre-échange réduit les restrictions imposées aux investissements étrangers et leur facilite l’accès au marché chinois, manifestant la volonté sincère de la Chine de s’intégrer au monde. Parallèlement, la Chine accélère la construction des ports de libre-échange.

 

Les Mesures pour soutenir l’approfondissement de la réforme et de l’innovation des zones pilotes de libre-échange, examinées et adoptées par le Comité central de l’approfondissement intégral de la réforme lors de sa 4e réunion en 2018, ont confirmé la réussite de la mise à l’essai des zones de libre-échange, et donné des instructions importantes pour la création d’un bon environnement des investissements. Elles renforceront le rôle de pilote attribué aux zones de libre-échange. Les zones de libre-échange sont aussi un exemple chinois d’adaptation à la mondialisation économique.

 

L’ouverture du commerce des services favorise le partage et le gagnant-gagnant

 

Le commerce des services est devenu un domaine majeur dans la concurrence économique à l’époque de la mondialisation et de l’informatisation. Il est également un indice important du degré de développement d’un pays. Actuellement, le développement du secteur des services des pays en voie de développement est relativement en retard par rapport à celui des pays développés, ce qui ralentit leur développement économique et la montée en gamme de leur économie. L’ouverture du commerce des services constitue pour la Chine un levier important de l’ouverture intégrale, et stimule le développement économique mondial dans un contexte où le commerce extérieur est généralement déprimé. La Chine promeut énergiquement l’ouverture du secteur des services à double sens et porte une grande attention à la construction des zones pilotes de commerce des services.

 

À l’heure actuelle, l’économie chinoise est confrontée à une transformation et une montée en gamme, et l’économie mondiale, elle, fait face au défi du protectionnisme. En connectant son secteur des services avec ceux des autres pays, la Chine permet non seulement aux ressources mondiales d’entrer librement sur son territoire, mais va elle aussi à la rencontre du monde en contribuant à la croissance économique mondiale. En février 2015, le Conseil des affaires d’État a publié l’Avis sur l’accélération du développement du commerce des services, et le 14 février de la même année, la réunion exécutive du Conseil des affaires d’États a décidé de procéder à des essais sur le développement innovant du commerce des services. La réunion a abouti à la désignation de dix provinces et villes (Shanghai, Tianjin, Hainan, Shenzhen, Hangzhou, Wuhan, Guangzhou, Chengdu, Suzhou, Weihai) et de cinq nouvelles zones (Harbin, Jiangbei, Liangjiang, Gui’an et Xixian) pour conduire sur deux ans des essais. Ces essais ont débuté en 2016 avec la publication du Plan pilote sur le développement innovant du commerce des services. Les résultats obtenus depuis 2 ans sont significatifs, fournissant 29 expériences généralisables qui touchent cinq domaines, et une voie préliminaire de développement du commerce des services.

 

S’appuyant sur la libre concurrence et la protection de la propriété intellectuelle, l’ouverture du commerce des services fournit un environnement d’emplois et des politiques plus justes envers les étrangers. C’est une décision majeure qui contribue à optimiser la division du travail et à dissiper les frictions commerciales.

 

Le 10 février 2017, la Commission du développement social de l’ONU a adopté la résolution Les dimensions sociales du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique, dans laquelle a été inscrit le concept de construction d’une « communauté de destin pour l’humanité ». La réforme et l’ouverture de la nouvelle ère prêtent une grande attention au destin commun de l’humanité. Elles cherchent à renforcer les coopérations entre les pays pour promouvoir la croissance générale de l’économie mondiale et améliorer le bien-être de l’humanité. Le développement chinois évite résolument le jeu à somme nulle. La Chine est convaincue que l’avenir du monde est dans la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.
 
*ZHANG YANG est chercheuse-doctorante de l’École du Parti du Comité central du PCC ; *HONG XIANGHUA est professeur et directeur de thèse de l’École du Parti du Comité central du PCC. 
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