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Liu Xiaoming : promouvoir les relations sino-britanniques dans la nouvelle ère

2018-03-11 10:37:00 Source:La Chine au présent Auteur:La Chine au présent
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Le 31 janvier, la première ministre Theresa May visite l’exposition

« U.K.-China educational and cultural exchanges » à l’université de Wuhan,

dans la province du Hubei.

 

À la veille de la visite de la première ministre britannique Theresa May en Chine, Liu Xiaoming, l’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni, a accordé une interview aux correspondants des médias chinois à Londres. Selon lui, l’année 2018 est une année qui mettra un coup d’accélérateur pour promouvoir l’« âge d’or » des relations sino-britanniques. Sur la base d’une coopération gagnant-gagnant déjà effective depuis des années entre les deux pays, les relations bilatérales entreront dans une nouvelle ère.

 

Des succès

Question : La visite du président Xi Jinping au Royaume-Uni en 2015 a inauguré l’« âge d’or » des relations sino-britanniques. Au cours de ces dernières années, quels sont les principaux résultats obtenus dans les relations bilatérales ?

Liu Xiaoming : En 2015, le président chinois Xi Jinping a effectué avec succès une visite d’État au Royaume-Uni, les deux parties se sont mises d’accord pour établir un partenariat stratégique global mondial pour le XXIe siècle et inaugurer l’« âge d’or » pour des relations sino-britanniques durables, ouvertes et « gagnant-gagnant ». Les relations sino-britanniques sont ainsi devenues une bonne illustration de la coopération d’égal à égal et des avantages mutuels entre la Chine et un grand pays occidental. Depuis deux ans, cet « âge d’or » des relations sino-britanniques s’est développé en profondeur. Nous avons désormais plus d’intérêts communs et obtenu des résultats fructueux. Les peuples des deux pays ont un plus grand sentiment de satisfaction grâce à de nombreux succès qui se manifestent dans plusieurs domaines.

Premièrement, le consensus stratégique de l’« âge d’or ». Le président chinois Xi Jinping a eu deux rencontres avec la première ministre britannique Theresa May en marge du sommet du G20 à Hangzhou en 2016 et à Hambourg en 2017. Le président chinois Xi Jinping et le premier ministre chinois Li Keqiang, ont communiqué à plusieurs reprises par téléphone ou par courrier avec la première ministre Theresa May, confirmant ainsi la direction générale à suivre dans cet « âge d’or » des relations sino-britanniques. L’année dernière, une série de commémorations ont été organisées pour célébrer le 45e anniversaire des relations diplomatiques entre la Chine et le Royaume-Uni au niveau d’ambassadeurs. Les deux pays entretiennent un mécanisme de dialogue de haut niveau satisfaisant dans les domaines économique, financier, culturel, stratégique et de la sécurité. Remarquons également un bon début sur le plan de la consultation relative à la lutte antiterroriste et au maintien de la paix. Les deux parties poursuivent sans discontinuer la communication stratégique et la confiance mutuelle.

Deuxièmement, la coopération pragmatique bilatérale a donné des « fruits d’or » dans divers domaines. Le Royaume-Uni est le deuxième partenaire commercial de la Chine dans l’UE et la Chine est le deuxième partenaire commercial du Royaume-Uni en dehors de l’UE. Les deux pays sont, l’un pour l’autre, des sources d’investissements majeures. En 2017, le chiffre d’affaires réalisé dans la vente des marchandises entre la Chine et le Royaume-Uni a atteint 79 milliards de dollars, soit une croissance enregistrée à 6,2 % en glissement annuel. Les exportations du Royaume-Uni vers la Chine ont augmenté de 19,4 %. Plus de 500 entreprises chinoises se sont installées au Royaume-Uni. Les projets d’investissements couvrent les domaines traditionnels tels que le commerce, la finance, les télécommunications, mais aussi les nouveaux secteurs comme les nouvelles énergies et l’industrie manufacturière de haut niveau. Les investissements chinois au Royaume-Uni ont atteint 18,9 milliards de dollars, soit au premier rang dans les pays européens. Les investissements britanniques en Chine représentent 21,8 milliards de dollars. La destination des investissements britanniques s’étend de la région côtière vers le Centre et l’Ouest de la Chine. En décembre dernier, les deux pays ont publié conjointement La stratégie de coopération de l’innovation technique et scientifique sino-britannique, la première stratégie de coopération dans ce domaine pour la Chine.

Troisièmement, l’ouverture de nouveaux horizons de croissance. Dans le cadre de l’initiative des nouvelles Routes de la Soie, la coopération sino-britannique présente de belles perspectives de développement. Au Royaume-Uni, les milieux politique, économique et académique montrent tous un plus grand enthousiasme pour participer à la construction des nouvelles Routes de la Soie. En mai dernier, le ministre des finances britannique Philip Hammond a participé au forum « Ceinture et Route » pour la coopération internationale en tant qu’envoyé spécial de Theresa May. Il a souligné que le Royaume-Uni est le « partenaire naturel » pour la coopération internationale de « Ceinture et Route ». Récemment, le ministère des finances du Royaume-Uni a désigné un délégué spécial pour l’investissement et le financement dans le cadre des nouvelles Routes de la Soie et un Conseil des experts a été établi. Le UK Export Finance (UKEF) a déclaré que 25 milliards de livres sterling seraient disponibles pour les entreprises anglaises afin de soutenir leurs projets en Asie dans le cadre des nouvelles Routes de la Soie. Un fonds d’investissement bilatéral d’un milliard de dollars a aussi été créé pour soutenir la construction des nouvelles Routes de la Soie.

Quatrièmement, le rapprochement des deux peuples. Les échanges humains et culturels entre les deux pays se sont multipliés. La « passion pour la Chine » persiste parmi les Anglais. Le nouvel an chinois est devenu l’une des grandes fêtes du Royaume-Uni. On observe aussi un nombre croissant de touristes chinois dans les rues anglaises. Pour l’instant, les échanges humains entre les deux pays dépassent chaque année 1,5 millions de personnes. 150 vols font la navette entre les deux pays toutes les semaines. Plus de 170 000 étudiants chinois font leurs études au Royaume-Uni et 29 Instituts Confucius et 148 Classes Confucius sont présents dans les différentes régions du Royaume-Uni, avec plus de 160 000 inscriptions. Plus de 600 écoles primaires anglaises ouvrent des cours de chinois. Trois forums avec des responsables locaux de la Chine et du Royaume-Uni se sont tenus avec succès. Et on a aujourd’hui 64 villes ou provinces jumelées.

Cinquièmement, l’approfondissement de la coordination sur les dossiers internationaux. La Chine et le Royaume-Uni ont une bonne coopération dans le cadre des Nations Unies, du G20 et de l’AIIB. Nous avons réalisé un plus grand nombre de consensus stratégiques sur les questions internationales majeures telles que le libre-échange, la gouvernance mondiale et le changement climatique. Les échanges se sont multipliés sur les dossiers internationaux et régionaux tels que la dénucléarisation de la Péninsule coréenne, le dossier nucléaire iranien et le dossier de la Syrie. Les relations bilatérales sino-britanniques sont caractérisées par un poids plus évident de leur signification stratégique et globale. Le socialisme à la chinoise est entré dans une nouvelle ère et le Global Britain a franchi une nouvelle étape.Dans ce contexte, l’effort conjoint de la Chine et du Royaume-Uni contribuera à la construction des relations internationales d’un nouveau type et à la construction d’une communauté de destin pour l’humanité.

 

Accélérer la coopération

Question : En 2018, dans quels domaines l’« âge d’or » des relations sino-britanniques va-t-il donner ses « fruits d’or » ?

Liu Xiaoming : L’année 2018 marque le début de la mise en œuvre des principes directeurs du XIXe Congrès du PCC, le 40e anniversaire de l’application de la politique de réforme et d’ouverture et le 5e anniversaire du lancement de l’initiative des nouvelles Routes de la Soie. L’année 2018 va donc agir comme un catalyseur pour l’« âge d’or » des relations sino-britanniques.

Premièrement, élever le niveau de notre coopération pragmatique. Le XIXe Congrès du PCC a pris un ensemble de dispositions visant à approfondir la réforme et l’ouverture. La construction d’un pays ouvert et innovant est appelée à s’accélérer, de même que l’assouplissement des conditions d’accès au marché et d’élargissement de l’ouverture du secteur tertiaire. Il faut également innover dans les modes d’investissement et promouvoir la coopération internationale dans le domaine de la capacité de production.

À l’occasion du 40e anniversaire du lancement en Chine de la politique de réforme et d’ouverture, j’espère que les deux pays pourront saisir cette opportunité historique précieuse, nouer un partenariat stratégique et politique, faire valoir la complémentarité des deux pays. Il nous faut insister sur une coopération mutuellement bénéfique et franchir un nouveau palier dans les domaines du commerce, de la construction des infrastructures, de l’industrie de l’équipement, des technologies de pointe, des nouvelles énergies et des services financiers.

Deuxièmement, approfondir la coopération dans le cadre de l’initiative des nouvelles Routes de la Soie. La coopération sino-britannique dans le cadre des nouvelles Routes de la Soie illustre les intérêts communs des deux pays et représente un nouveau pôle de croissance dans les relations bilatérales. Le gouvernement anglais, en réponse active à l’initiative des nouvelles Routes de la Soie a été le premier à adhérer à l’AIIB parmi les grands pays occidentaux. Le Royaume-Uni a ensuite investi 50 millions de dollars dans le fonds spécial de l’AIIB, jouant un important rôle d’orientation à cet égard.

Lors du 5e anniversaire de l’initiative des nouvelles Routes de la Soie, j’attends que les deux pays élaborent un cadre de coopération concret en temps opportun et qu’ils guident les entreprises dans leur participation afin d’obtenir des résultats substantiels et significatifs.

Troisièmement, piloter la coopération dans les affaires internationales. Le XIXe Congrès du PCC a souligné l’importance pour la diplomatie chinoise d’étendre le réseau de partenariat global et de construire un nouveau type de relations internationales et une communauté de destin pour l’humanité. Comme l’a affirmé Theresa May, « Le Royaume-Uni et la Chine sont d’accord pour remodeler ensemble l’échiquier mondial ». J’espère voir le renforcement de la communication et de la coopération entre les deux pays sur les dossiers brûlants tels que le libre-échange, la mondialisation économique, la gouvernance mondiale, le changement climatique et la dénucléarisation de la péninsule coréenne afin de construire une communauté de destin pour l’humanité.

Quatrièmement, promouvoir les échanges culturels et les idées. La Chine et le Royaume-Uni ont chacun une longue tradition culturelle. Le gouvernement et les différents milieux britanniques tiennent en haute estime les succès du développement de la Chine et espèrent en savoir plus sur le système politique, l’histoire et la culture de la Chine, et plus spécifiquement encore sur les concepts et l’expérience de la gouvernance du PCC.

Au moment où le socialisme à la chinoise entre dans une nouvelle ère, j’espère que les deux parties approfondiront les échanges humains et l’inspiration mutuelle, renforceront le dialogue sur l’expérience de la gouvernance pour renforcer ainsi la base sociale et populaire pour des relations bilatérales.

Question : Quel est le rôle de la visite de la première ministre Theresa May en Chine dans la construction des relations sino-britanniques dans la nouvelle ère ?

Liu Xiaoming : C’est la première visite officielle en Chine de Theresa May après son entrée en fonction comme premier ministre. Il s’agit aussi de la première visite officielle d’un premier ministre britannique après quatre ans. Cette visite est importante pour accélérer l’avènement de l’« âge d’or » des relations sino-britanniques dans la nouvelle ère et promouvoir un développement stable et équilibré des relations sino-européennes.

Premièrement, consolider les consensus stratégiques et jouer un rôle de « balise ». Cette visite constitue l’échange du plus haut niveau entre les deux pays depuis 2015, date à laquelle le président Xi Jinping a visité le Royaume-Uni. Les deux Chefs d’État définiront les nouveaux contenus de l’« âge d’or » des relations sino-britanniques dans la nouvelle ère et ébaucheront un nouveau plan d’action pour l’avenir des relations bilatérales.

Deuxièmement, élargir la coopération pragmatique, jouer un rôle de « soupape de stabilité ». Les deux parties valoriseront davantage les atouts complémentaires et noueront des stratégies de développement afin de multiplier leur coopération pragmatique dans les domaines de la finance, de l’énergie, des infrastructures, de l’alimentation, des technologies de pointe, des sciences de la vie ainsi que dans les industries créatives.

Troisièmement, renforcer l’adhésion populaire et jouer un rôle de « ballast ». Aujourd’hui en Europe, le Royaume-Uni est le pays qui compte le plus d’étudiants chinois, le plus d’Instituts Confucius et le plus de Classes Confucius. Le Royaume-Uni est l’un des pays occidentaux qui a l’opinion populaire la plus favorable sur la Chine. Pendant la visite, les deux parties lanceront une série de projets de coopération dans l’éducation et découvriront des opportunités de coopération dans les domaines de la culture, des technologies, de la science, du tourisme et de l’innovation. Elles annonceront le lancement de nouvelles mesures pour faciliter les échanges humains afin de rapprocher les deux peuples.

Quatrièmement, intensifier la coopération internationale et jouer le rôle de propulseur pour accélérer nos relations. Durant la visite en Chine, les dirigeants des deux pays échangeront leurs opinions sur les dossiers internationaux et régionaux d’intérêt commun et amélioreront le mécanisme de dialogue, ce qui permet d’enrichir les relations bilatérales. La Chine et le Royaume-Uni assument leurs responsabilités de grands pays.

 

Nouvelles opportunités

Question : Quels sont les opportunités et les défis représentés par le Brexit ? Selon vous, quelles sont les perspectives après le Brexit ?

Liu Xiaoming : La sortie de l’UE est le choix du peuple britannique par référendum. Nous respectons la décision du peuple britannique. Nous espérons que les négociations du second tour entre le Royaume-Uni et l’UE se tiendront dans d’heureuses conditions et permettront d’aboutir à un accord gagnant-gagnant pour les deux parties. Comme je l’ai dit au début de la négociation sur le Brexit, pour les relations sino-britanniques, la sortie de l’UE apporte plus d’opportunités que de défis.

Premièrement, les « opportunités stratégiques » dans le domaine politique. Après le référendum sur le Brexit, le Royaume-Uni est prêt à construire un « Global Britain ». En conservant son alliance traditionnelle avec l’UE et les États-Unis, les Britanniques tournent aussi leur regard vers d’autres régions beaucoup plus vastes dans le monde. Le gouvernement de Theresa May donne une plus grande importance à la Chine qui occupe une place de plus en plus importante et qui exerce une influence de plus en plus grande sur la scène internationale. Le gouvernement britannique a souligné plusieurs fois sa volonté d’approfondir le partenariat global avec la Chine.

Deuxièmement, les « opportunités de développement » dans le domaine commercial. Après sa sortie de l’UE, le Royaume-Uni insistera toujours sur le libre-échange et l’économie ouverte et il aura plus d’autonomie dans la coopération internationale. Dans le cadre des nouvelles Routes de la Soie, les deux pays auront plus d’opportunités de coopération, que ce soit dans la construction des infrastructures, l’internationalisation du RMB, la finance verte et l’innovation technique et scientifique.

Troisièmement, les « opportunités de coopération » dans les affaires internationales. Après sa sortie de l’UE, le Royaume-Uni accordera une plus grande importance à son influence dans les organisations internationales telles que le Conseil de sécurité des Nations Unies et le G20. Je suis convaincu que la Chine et le Royaume-Uni auront de nombreux terrains d’entente sur la gouvernance mondiale, le changement climatique, le libre-échange, le développement durable, la lutte antiterroriste et le maintien de la paix. Dans l’avenir, les deux parties élargiront leur vision planétaire et leur coopération internationale afin d’apporter une nouvelle contribution à la paix et au développement mondial.

Certes, le Brexit provoquera un « effet de débordement » et il existe des incertitudes liées aux négociations qui seront autant de défis pour les relations sino-britanniques. Mais ce qui ne change pas, c’est la base solide de nos relations bilatérales, leur force endogène et des perspectives radieuses bien réelles. J’ai donc entièrement confiance dans les relations sino-britanniques.

Question : Dans la construction des nouvelles Routes de la Soie, comment les deux pays arrivent-ils à conjuguer leurs efforts et à faire valoir leur complémentarité ?

Liu Xiaoming : Dans le rapport du XIXe Congrès du PCC, il est indiqué : « Ayant comme priorité le projet "la Ceinture et la Route", nous devons combiner au mieux les deux volets de la stratégie, à savoir "introduire de l'étranger" et "sortir du pays" ; suivre fidèlement le principe des "consultations réciproques, d’engagement commun et de partage des fruits" ; et renforcer l’ouverture et la coopération en matière de capacité d'innovation, pour créer une situation caractérisée par une ouverture simultanée vers l’Est et l’Ouest aux interactions terre-mer ».

Le Royaume-Uni est un participant important des nouvelles Routes de la Soie et il possède des avantages dans les domaines de l’économie, de la finance, de la loi, de l’éducation, des sciences et techniques. En plus, les Britanniques ont une vue stratégique pionnière : le Royaume-Uni est le premier grand pays occidental à demander à adhérer à l’AIIB et le deuxième pays après la Chine à investir dans le fonds spécial de l’AIIB. L’année dernière, lors du forum « Ceinture et Route » pour la coopération internationale, le Royaume-Uni a été le premier grand pays occidental à approuver et à signer les « Principes directeurs du financement de la Ceinture et la Route ». Les deux pays ont déjà trouvé aujourd’hui un consensus politique et une bonne base de coopération. Pour faire fructifier la coopération à la prochaine étape, je pense qu’il faut être conscient des trois points suivants :

Premièrement, une coopération ciblée. Les deux parties doivent planifier et investir d’une manière ciblée dans la synergie des mesures politiques et faire valoir leurs complémentarités pour s’assurer que la coopération bilatérale avance de manière accélérée avec l’accent mis sur l’essentiel.

Deuxièmement, une coopération pragmatique. Les deux parties doivent transformer les consensus politiques dégagés par leurs dirigeants en mesures concrètes par l’approfondissement de la coopération sur l’interconnexion des infrastructures, l’industrie de l’équipement, la finance et l’investissement. Il faut mettre en place plus de projets concrets pour que les deux pays puissent mieux profiter de la coopération dans le cadre des Nouvelles Routes de la Soie.

Troisièmement, une coopération innovante. Les deux parties exploreront le potentiel de coopération tout en adaptant la réalité de leur développement et trouveront des mesures de coopérations innovantes dans les domaines des nouvelles énergies, de l’urbanisation, de la finance verte et de la technologie financière. Il est aussi souhaitable de développer des nouveaux projets en marchés tiers, et obtenir l’effet de type « un plus un est supérieur à deux ».

La Chine tiendra, en novembre 2018, la première édition de la Foire internationale de l’importation et l’année prochaine, le 2e Forum « Ceinture et Route » pour la coopération internationale. La Chine de la nouvelle ère apportera une nouvelle contribution au développement coommun du monde, et l’Initiative des nouvelles Routes de la Soie donnera de nombreuses opportunités commerciales au monde et à la coopération sino-britannique.

 

Nouveau point de départ

Question : Vous avez prononcé plusieurs discours pour faire connaître l’esprit du XIXe Congrès du PCC. Selon vous, au Royaume-Uni, quelles sont les opinions des milieux politique, commercial et académique sur le XIXe Congrès du PCC ?

Liu Xiaoming : Parmi les Anglais, l’attention et les commentaires sur le XIXe Congrès du PCC se concentrent sur trois volelts : d’abord, l’orientation du développement chinois à l’avenir ; deuxièmement, le rôle que la Chine jouera dans le monde et enfin, les opportunités que le développement chinois apportera au Royaume-Uni.

Les trois idées suivantes m’ont laissé une impression très profonde :

Premièrement, le XIXe Congrès du PCC a élaboré la « feuille de route » pour le développement chinois dans la nouvelle ère. Il est admis par différents milieux britanniques que le XIXe Congrès du PCC signifie l’entrée de la Chine dans une nouvelle ère. Beaucoup d’amis anglais m’ont dit que le XIXe Congrès du PCC annonce un grand changement de la stratégie du développement économique chinois. On insiste désormais plus sur la qualité du développement que sur la quantité, et l’homme est placé au centre du développement. L’amélioration du bien-être du peuple attire davantage l’attention avec une base du développement économique plus solide et une croissance plus durable.

Deuxièmement, le XIXe Congrès du PCC est le point de repère dans l’émergence de la Chine et le déclin de l’Occident. Les Britanniques pensent que l’influence de la Chine est prometteuse et que la Chine a plus de confiance en elle-même grâce à son développement économique et à la hausse de sa croissance. Après le XIXe Congrès du PCC, la Chine offrira au monde un nouveau mode de développement et elle participera plus activement à la réforme du système de gouvernance mondiale et l’orientera. D’après les principaux médias, en 2049, la Chine deviendra le leader mondial en termes de puissance nationale et d’influence internationale.

Troisièmement, le XIXe Congrès du PCC est le nouveau point de départ pour les relations sino-britanniques. Au Royaume-Uni, il est généralement admis que le XIXe Congrès annonce un élargissement de l’ouverture par la Chine et un approfondissement poursuivi de la construction des nouvelles Routes de la Soie. C’est une bonne nouvelle pour le Royaume-Uni. Il y a beaucoup d’opportunités commerciales favorables pour élargir et approfondir la coopération bilatérale. Certains chercheurs clairvoyants sont d’avis que le Royaume-Uni devrait voir le grand concept des nouvelles Routes de la Soie sous l’angle de la promotion du développement commun de toute l’humanité et saisir cette bonne occasion pour y participer.

 

Cette publication est autorisée par l’Ambassade de Chine au Royaume-Uni.

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