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Gu Lei, l’infatigable « homme-plante »

2021-12-01 14:08:00 Source:La Chine au présent Auteur:DOU YI
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Exposition à l’occasion du symposium sur les parcs nationaux à Xining (Qinghai), le 18 août 2020

 

En classe, c’est un professeur de botanique aux méthodes d’enseignement innovantes et aux explications scientifiques rigoureuses, et sur Internet, il est « Gu Yourong, celui qui enseigne la botanique », une discipline spécialisée et de niche. Il s’agit de Gu Lei, professeur agrégé à la faculté de biologie de l’Université normale de la capitale, à Beijing. Il est également consultant scientifique au Conservatoire de la nature de Shan Shui et directeur de l’Association chinoise de protection de la flore sauvage.

 

Une présence remarquée sur les réseaux sociaux

 

Gu Lei étudie principalement la taxinomie et la systématique. Cependant, beaucoup de gens le connaissent en ligne grâce à « Gu Yourong parle des plantes ». Il consacre son temps libre à l’écriture d’articles et à la publication de vidéos pour vulgariser la botanique et la conservation de la biodiversité, ce qui lui a valu le sobriquet d’« homme-plante ».

 

Si les botanistes sont associés aux fleurs et aux arbres, connaissant plus de plantes que les gens en général, ils se spécialisent surtout dans la classification et l’identification de la flore et l’étude de l’évolution des espèces. Il s’agit non seulement d’un travail d’identification et de dénomination, mais aussi de travaux complexes relatifs à la taxinomie et à la systématique. M. Gu est très heureux de partager les nouveaux acquis et les connaissances avec le public : c’est ce qui l’a motivé à se lancer dans les réseaux sociaux il y a une dizaine d’années.
 
Gu Lei travaille sur le terrain dans le district de Ganzi, préfecture autonome tibétaine de Ganzi (Sichuan).

 

Rendre la botanique intéressante

 

« La protection écologique est une politique nationale très importante et l’environnement en faveur de la protection de la biodiversité s’améliore constamment », constate M. Gu qui remarque que le grand public se préoccupe de plus en plus du concept de construction de civilisation écologique et de protection de la biodiversité, qui était à l’origine assez étranger, ce qui est à mettre au crédit de la communication des autorités à tous les niveaux. Depuis que la Chine a pris la décision stratégique de « promouvoir vigoureusement la construction d’une civilisation écologique » en 2012, elle a successivement révisé la Loi sur la protection de la faune sauvage et les Règlements sur la protection de la faune sauvage, et mis à jour la Liste nationale de la faune sauvage protégée. Le Règlement sur la protection des plantes sauvages sera prochainement révisé, un travail auquel M. Gu se consacre également. La Chine a également créé 10 parcs nationaux pilotes, dont ceux de Sanjiangyuan, des tigres et léopards du nord-est, des pandas géants et de la forêt tropicale humide de Hainan.

 

Les concepts de protection de la biodiversité et de protection de l’environnement écologique semblent être trop vastes, et les connaissances scientifiques qui les concernent trop abstraites. Même les étudiants dans les domaines professionnels peuvent être désemparés par les nouveautés. M. Gu a donc un ensemble de méthodes. Qu’il s’agisse d’écrire des articles ou de réaliser des vidéos de vulgarisation scientifique, il combine souvent son expérience sur le terrain avec les connaissances qu’il souhaite expliquer. Le langage qu’il utilise est simple et intéressant, lui permettant d’attirer l’attention des gens et de susciter davantage l’intérêt pour la biodiversité dans le monde animal et végétal. Il estime que l’objectif de la vulgarisation scientifique doit être à la fois concret et intéressant. « Je suggère également aux jeunes diplômés d’essayer de parler de leurs propres sujets de recherche dans des articles de vulgarisation scientifique, ou d’essayer de les expliquer à leurs parents dans la langue de tous les jours. »

 

Le travail de sensibilisation doit se poursuivre

 

« Il y a une dynamique relativement bonne. Au moins sur les plateformes médiatiques que je peux voir, la volonté que chacun peut afficher pour protéger la nature s’est améliorée. Par exemple, plus de gens acceptent de ne pas cueillir de fleurs et de plantes, et de ne pas consommer des produits de la faune et de la flore. » Parlant du rôle de la vulgarisation scientifique dans la sensibilisation du public à la conservation de la biodiversité, M. Gu souligne que comme de plus en plus d’experts et d’universitaires dans divers domaines insistent sur ce sujet et sont prêts à tout mettre en pratique pour y parvenir, une tendance générale positive s’affiche, qu’il s’agisse de la préoccupation pour la biodiversité ou de l’attitude générale envers la protection des animaux et des plantes.

 

M. Gu appelle également les personnes qui ont de l’énergie à revendre et qui y trouvent un intérêt à participer à certaines activités de bien-être public par le biais de diverses plateformes pour la protection des espèces en voie de disparition, car « c’est quelque chose qui revêt une grande signification que de pouvoir participer en première ligne aux activités de conservation ».

 

Bien sûr, comme il l’ajoute, les effets de l’amélioration de la sensibilisation à la protection de la biodiversité grâce à la vulgarisation scientifique ne peuvent pas se voir du jour au lendemain, « il faut poursuivre ce travail sur le long terme et procéder à des observations continues ».

 

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